OUAGADOUGOU - Le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, a affirmé mardi à Ouagadougou que la France "n`appelle pas" au recours à la force pour mettre fin à la crise post-électorale en Côte d`Ivoire.
"La France n`appelle pas et n`appellera jamais au recours aux forces armées", a-t-il déclaré lors d`une conférence de presse au palais présidentiel après un entretien avec le chef de l`Etat burkinabè Blaise Compaoré.
"Ce n`est pas la France (...) qui dirait un jour +les diplomates rentrent chez eux et ce sont les soldats qui vont faire le travail+. La France en aucune manière ne saurait prôner la violence", a-t-il insisté.
"Ne comptez pas sur la France pour décider à la place des Ivoiriens et à la place des Africains", a ajouté le ministre, reprenant la position adoptée par Paris depuis plusieurs semaines sur le dossier ivoirien.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est plongée ans une grave crise opposant le sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, dont la France, qui presse en vain M. Gbagbo de céder le pouvoir.
Pour déloger M. Gbagbo, le camp Ouattara appelle sans relâche à une opération militaire, dont la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) a brandi la menace.
Mais l`Union africaine a opté pour une solution pacifique et demandé à un panel de cinq chefs d`Etat de dénouer la crise d`ici à fin février.
Paris "soutient totalement" l`action du panel et "souhaite ardemment qu`il puisse parvenir à dégager une issue positive", a dit M. de Raincourt.
Alors que le chef de l`Etat burkinabè Blaise Compaoré a été récusé par les partisans de M. Gbagbo comme membre du panel, le ministre français a lancé:
"si on commence à dire +je récuse untel, comment voulez-vous qu`on avance?"
Les experts désignés par le panel de chefs d`Etat ont commencé lundi des consultations à Abidjan. Leur départ est prévu jeudi.
"La France n`appelle pas et n`appellera jamais au recours aux forces armées", a-t-il déclaré lors d`une conférence de presse au palais présidentiel après un entretien avec le chef de l`Etat burkinabè Blaise Compaoré.
"Ce n`est pas la France (...) qui dirait un jour +les diplomates rentrent chez eux et ce sont les soldats qui vont faire le travail+. La France en aucune manière ne saurait prôner la violence", a-t-il insisté.
"Ne comptez pas sur la France pour décider à la place des Ivoiriens et à la place des Africains", a ajouté le ministre, reprenant la position adoptée par Paris depuis plusieurs semaines sur le dossier ivoirien.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est plongée ans une grave crise opposant le sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, dont la France, qui presse en vain M. Gbagbo de céder le pouvoir.
Pour déloger M. Gbagbo, le camp Ouattara appelle sans relâche à une opération militaire, dont la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) a brandi la menace.
Mais l`Union africaine a opté pour une solution pacifique et demandé à un panel de cinq chefs d`Etat de dénouer la crise d`ici à fin février.
Paris "soutient totalement" l`action du panel et "souhaite ardemment qu`il puisse parvenir à dégager une issue positive", a dit M. de Raincourt.
Alors que le chef de l`Etat burkinabè Blaise Compaoré a été récusé par les partisans de M. Gbagbo comme membre du panel, le ministre français a lancé:
"si on commence à dire +je récuse untel, comment voulez-vous qu`on avance?"
Les experts désignés par le panel de chefs d`Etat ont commencé lundi des consultations à Abidjan. Leur départ est prévu jeudi.