ABUJA - Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), James Victor Gbeho, a critiqué sévèrement mardi à Abuja les tentatives de compromis avec le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo qui refuse de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara.
"Certains parmi nous encouragent Gbagbo à ne pas céder (...). La solidarité
(...) au sein de la communauté internationale s`est vite érodée", a-t-il
déclaré au cours d`un point de presse.
Les 15 Etats membres de la Cédéao ont menacé, en décembre, d`user de la
force contre le président Gbagbo s`il n`acceptait pas de céder le pouvoir à
Alassane Ouattara, à la suite de la présidentielle de novembre.
James Victor Gbeho a également exprimé sa déception sur la gestion de la
crise ivoirienne par l`Union africaine.
Les experts envoyés par le panel de chefs d`Etat chargé par l`UA de dénouer
la crise ivoirienne ont rencontré lundi à Abidjan Guillaume Soro, Premier
ministre d`Alassane Ouattara, et le camp de l`autre président proclamé,
Laurent Gbagbo, selon des sources concordantes.
Il estime qu`il s`agit "d`une tentative de contrer ce que cette région
(l`Afrique de l`Ouest) fait".
"Je pense que toute tentative de changer le résultat de la consultation
électorale librement obtenue est quelque chose que nous pourrions regretter et
j`espère qu`on n`en arrivera pas là à la fin de l`analyse", a-t-il dit.
M. Gbeho a aussi critiqué l`Afrique du Sud, l`accusant d`avoir envoyé un
navire de guerre en Côte d`Ivoire.
"Je suis surpris qu`un pays aussi éminent que l`Afrique du Sud décide
d`envoyer une frégate en ce moment en Côte d`Ivoire", a-t-il dit.
"Au moment où nous parlons, un navire de guerre sud-africain est à quai en
Côte d`Ivoire". "Cela ne peut que compliquer les choses", a-t-il souligné.
Un journal sud-africain avait indiqué, le 31 janvier, que le navire de
guerre SAS Drakensberg avait été envoyé dans l`éventualité d`une évacuation du
personnel de l`Ambassade d`Afrique du Sud à Abidjan.
Le ministère sud-africain de la Défense avait refusé tout commentaire à ce
sujet.
La Cédéao, qui a menacé d`intervenir militairement contre Gbagbo, éprouve
des difficultés à mettre en place cette intervention militaire.
Le Nigeria, censé fournir le gros des forces, se prépare à des élections
générales cruciales en avril et aura besoin d`une une forte présence
sécuritaire en plusieurs points du pays. Le Ghana a déjà dit qu`il ne
participerait pas à une intervention.
"Notre préoccupation est, qu`en raison d`intérêts géopolitiques, certains
pays essaient de susciter un échec des chefs d`Etat de la Cédéao", a affirmé
le responsable de a Cédéao, sans plus de précision
"Certains parmi nous encouragent Gbagbo à ne pas céder (...). La solidarité
(...) au sein de la communauté internationale s`est vite érodée", a-t-il
déclaré au cours d`un point de presse.
Les 15 Etats membres de la Cédéao ont menacé, en décembre, d`user de la
force contre le président Gbagbo s`il n`acceptait pas de céder le pouvoir à
Alassane Ouattara, à la suite de la présidentielle de novembre.
James Victor Gbeho a également exprimé sa déception sur la gestion de la
crise ivoirienne par l`Union africaine.
Les experts envoyés par le panel de chefs d`Etat chargé par l`UA de dénouer
la crise ivoirienne ont rencontré lundi à Abidjan Guillaume Soro, Premier
ministre d`Alassane Ouattara, et le camp de l`autre président proclamé,
Laurent Gbagbo, selon des sources concordantes.
Il estime qu`il s`agit "d`une tentative de contrer ce que cette région
(l`Afrique de l`Ouest) fait".
"Je pense que toute tentative de changer le résultat de la consultation
électorale librement obtenue est quelque chose que nous pourrions regretter et
j`espère qu`on n`en arrivera pas là à la fin de l`analyse", a-t-il dit.
M. Gbeho a aussi critiqué l`Afrique du Sud, l`accusant d`avoir envoyé un
navire de guerre en Côte d`Ivoire.
"Je suis surpris qu`un pays aussi éminent que l`Afrique du Sud décide
d`envoyer une frégate en ce moment en Côte d`Ivoire", a-t-il dit.
"Au moment où nous parlons, un navire de guerre sud-africain est à quai en
Côte d`Ivoire". "Cela ne peut que compliquer les choses", a-t-il souligné.
Un journal sud-africain avait indiqué, le 31 janvier, que le navire de
guerre SAS Drakensberg avait été envoyé dans l`éventualité d`une évacuation du
personnel de l`Ambassade d`Afrique du Sud à Abidjan.
Le ministère sud-africain de la Défense avait refusé tout commentaire à ce
sujet.
La Cédéao, qui a menacé d`intervenir militairement contre Gbagbo, éprouve
des difficultés à mettre en place cette intervention militaire.
Le Nigeria, censé fournir le gros des forces, se prépare à des élections
générales cruciales en avril et aura besoin d`une une forte présence
sécuritaire en plusieurs points du pays. Le Ghana a déjà dit qu`il ne
participerait pas à une intervention.
"Notre préoccupation est, qu`en raison d`intérêts géopolitiques, certains
pays essaient de susciter un échec des chefs d`Etat de la Cédéao", a affirmé
le responsable de a Cédéao, sans plus de précision