Solide attaquant d'Al-Sadd et des Blacks Stars, Opoku qui a fait une brillante Can en Angola soigne un genou avant d'entamer sa seconde saison avec le club qatari. Coéquipier de Kader Kéita, cet ambitieux garçon de 21 ans pense que le Qatar est un bon tremplin pour le footballeur africain.
Le Patriote : Depuis quand évoluez-vous dans le championnat qatari ?
Opoku Agyemang Prempeh : Ça me fait ma deuxième saison ici avec le club d'Al-Sadd. C'est Dieu qui m'a amené sur le chemin du Qatar. Du pays, je suis allé en Tunisie pour jouer. C'est de là-bas que j'ai eu l'opportunité de venir jouer au Qatar.
LP : Après une bonne prestation à la CAN en Angola, vous avez disparu des tablettes de l'équipe nationale ?
OAP : Cela est simplement dû au fait qu'après la CAN, je me suis blessé. J'ai été victime de ligaments croisés. Ce qui m'a éloigné des stades. C'est cette blessure qui m'a fait manquer la Coupe du monde en Afrique du Sud. J'étais vraiment triste de voir cette Coupe du monde me passer sous le nez.
LP : Vous avez tout de même été fier de la prestation des Black Stars au Mondial.
OAP : Oui très satisfait et fier parce que notre équipe a réussi une fantastique performance en Afrique du Sud et je tire le chapeau à tous ces excellents joueurs qui ont bien travaillé.
LP : Pensez-vous pouvoir rester ici au Qatar et regagner une place en équipe nationale ?
OAP : Pourquoi pas ? J'étais déjà ici au Qatar avant que je ne sois convoqué en équipe nationale. Après ma blessure, je vais me remettre au travail et j'espère que je serai appelé en équipe nationale.
LP : Comment jugez-vous le niveau du championnat Qatari ? Faible moyen ou élevé ?
OAP : Je pense honnêtement que le niveau actuel est bon. Par le passé, c'était certainement un championnat un peu faible. Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui et c'est sûr que dans un futur très proche, le niveau sera excellent. De nombreux joueurs viennent ici en pensant que ça sera facile de s'imposer. Ils ne mettent pas du sérieux dans ce qu'ils font et sont toujours surpris de voir qu'après deux matchs, ils sont priés de partir. Car en réalité, c'est plus difficile qu'on ne le pense.
LP : Vous évoluez dans votre club avec un Ivoirien, Kader Kéita ?
OAP : Oui ! Kader Kéita fait partie de la fierté du football africain. C'est un joueur doué et très intéressant à voir jouer.
LP : Pensez-vous qu'en restant ici, il peut garder sa place en équipe nationale ?
OAP : Absolument. Le championnat ici a désormais un bon niveau. Et en plus, nous disputons maintenant la ligue des champions d'Asie. C'est une tribune qui nous rendra encore meilleurs.
Kader Kéita était déjà ici avant de partir à Lille, Lyon et Galatasaray où il a prouvé qu'il était un joueur de qualité. Aujourd'hui, il est revenu encore plus fort et c'est forcement bien pour le club d'Al-Sadd, mais aussi pour l'équipe nationale de Côte d'Ivoire. Je pense sérieusement que Kader Kéita peut jouer dans n'importe quel championnat et peut s'imposer dans tous les clubs du monde.
LP : Vous semblez convaincu que le Qatar est une bonne destination pour les footballeurs africains ?
OAP : Je le pense. Il est clair que tous les joueurs africains n'ont pas la chance d'aller évoluer en Europe. Le Qatar se présente comme un bon tremplin pour déjà évoluer à un niveau assez intéressant avant, avec un peu de chance, poursuivre sa carrière dans un grand club d'Europe.
Car en réalité, il ne sert rien aussi d'aller évoluer dans un club de seconde zone en Europe alors qu'ici au Qatar le football est nette expansion. De plus en plus, de grands footballeurs viennent jouer ici et cela relève sans cesse le niveau du championnat qatari. Il n'y a qu'à voir la qualité des infrastructures pour se rendre compte de la volonté du Qatar à organiser un championnat de bon niveau.
LP : C'est dire que le Qatar est en train de devenir le pays du football du Moyen-Orient ?
OAP : Effectivement. Vu tous les efforts que le Qatar entreprend en matière d'infrastructures, d'organisation et de traitement des athlètes, on peut dire que ce pays va devenir très bientôt un grand pays de football. Aujourd'hui, Aspire est l'une des meilleures académies de football dans le monde et très bientôt elle va sortir un nombre importants de bons joueurs pour le bonheur du football qatari. Et l'une des choses remarquables ici, c'est la volonté de chaque club à avoir son stade. Ce qui donne plus de poids aux clubs et plus de facilités de travail.
LP : Est-ce une bonne chose d'avoir confiée l'organisation du Mondial 2022 au Qatar ?
OAP : C'est une très bonne chose et je souhaite que le Qatar saisisse cette chance pour montrer au monde entier son savoir- faire. Je suis heureux d'autant plus que je sais que le Qatar a les moyens matériels, humains et technologiques pour organiser une Coupe du monde de rêve. Il faut leur faire confiance comme on a fait confiance à l'Afrique du Sud en 2010. En tant que footballeur évoluant au Qatar, je peux rassurer mes pairs sur la qualité des infrastructures et sur l'accueil du peuple qatari. Partant de cela, je suis convaincu que le Qatar va organiser l'une des plus belles coupes du monde.
LP : Comment entrevoyez-vous la suite de votre carrière ?
OAP : Je vais d'abord me remettre au travail et atteindre mon meilleur niveau. Ensuite, je rêve de jouer un jour en Angleterre et surtout à Arsenal. Je donnerai tout pour atteindre cet objectif.
Réalisée à Doha par Koné Lassiné
Le Patriote : Depuis quand évoluez-vous dans le championnat qatari ?
Opoku Agyemang Prempeh : Ça me fait ma deuxième saison ici avec le club d'Al-Sadd. C'est Dieu qui m'a amené sur le chemin du Qatar. Du pays, je suis allé en Tunisie pour jouer. C'est de là-bas que j'ai eu l'opportunité de venir jouer au Qatar.
LP : Après une bonne prestation à la CAN en Angola, vous avez disparu des tablettes de l'équipe nationale ?
OAP : Cela est simplement dû au fait qu'après la CAN, je me suis blessé. J'ai été victime de ligaments croisés. Ce qui m'a éloigné des stades. C'est cette blessure qui m'a fait manquer la Coupe du monde en Afrique du Sud. J'étais vraiment triste de voir cette Coupe du monde me passer sous le nez.
LP : Vous avez tout de même été fier de la prestation des Black Stars au Mondial.
OAP : Oui très satisfait et fier parce que notre équipe a réussi une fantastique performance en Afrique du Sud et je tire le chapeau à tous ces excellents joueurs qui ont bien travaillé.
LP : Pensez-vous pouvoir rester ici au Qatar et regagner une place en équipe nationale ?
OAP : Pourquoi pas ? J'étais déjà ici au Qatar avant que je ne sois convoqué en équipe nationale. Après ma blessure, je vais me remettre au travail et j'espère que je serai appelé en équipe nationale.
LP : Comment jugez-vous le niveau du championnat Qatari ? Faible moyen ou élevé ?
OAP : Je pense honnêtement que le niveau actuel est bon. Par le passé, c'était certainement un championnat un peu faible. Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui et c'est sûr que dans un futur très proche, le niveau sera excellent. De nombreux joueurs viennent ici en pensant que ça sera facile de s'imposer. Ils ne mettent pas du sérieux dans ce qu'ils font et sont toujours surpris de voir qu'après deux matchs, ils sont priés de partir. Car en réalité, c'est plus difficile qu'on ne le pense.
LP : Vous évoluez dans votre club avec un Ivoirien, Kader Kéita ?
OAP : Oui ! Kader Kéita fait partie de la fierté du football africain. C'est un joueur doué et très intéressant à voir jouer.
LP : Pensez-vous qu'en restant ici, il peut garder sa place en équipe nationale ?
OAP : Absolument. Le championnat ici a désormais un bon niveau. Et en plus, nous disputons maintenant la ligue des champions d'Asie. C'est une tribune qui nous rendra encore meilleurs.
Kader Kéita était déjà ici avant de partir à Lille, Lyon et Galatasaray où il a prouvé qu'il était un joueur de qualité. Aujourd'hui, il est revenu encore plus fort et c'est forcement bien pour le club d'Al-Sadd, mais aussi pour l'équipe nationale de Côte d'Ivoire. Je pense sérieusement que Kader Kéita peut jouer dans n'importe quel championnat et peut s'imposer dans tous les clubs du monde.
LP : Vous semblez convaincu que le Qatar est une bonne destination pour les footballeurs africains ?
OAP : Je le pense. Il est clair que tous les joueurs africains n'ont pas la chance d'aller évoluer en Europe. Le Qatar se présente comme un bon tremplin pour déjà évoluer à un niveau assez intéressant avant, avec un peu de chance, poursuivre sa carrière dans un grand club d'Europe.
Car en réalité, il ne sert rien aussi d'aller évoluer dans un club de seconde zone en Europe alors qu'ici au Qatar le football est nette expansion. De plus en plus, de grands footballeurs viennent jouer ici et cela relève sans cesse le niveau du championnat qatari. Il n'y a qu'à voir la qualité des infrastructures pour se rendre compte de la volonté du Qatar à organiser un championnat de bon niveau.
LP : C'est dire que le Qatar est en train de devenir le pays du football du Moyen-Orient ?
OAP : Effectivement. Vu tous les efforts que le Qatar entreprend en matière d'infrastructures, d'organisation et de traitement des athlètes, on peut dire que ce pays va devenir très bientôt un grand pays de football. Aujourd'hui, Aspire est l'une des meilleures académies de football dans le monde et très bientôt elle va sortir un nombre importants de bons joueurs pour le bonheur du football qatari. Et l'une des choses remarquables ici, c'est la volonté de chaque club à avoir son stade. Ce qui donne plus de poids aux clubs et plus de facilités de travail.
LP : Est-ce une bonne chose d'avoir confiée l'organisation du Mondial 2022 au Qatar ?
OAP : C'est une très bonne chose et je souhaite que le Qatar saisisse cette chance pour montrer au monde entier son savoir- faire. Je suis heureux d'autant plus que je sais que le Qatar a les moyens matériels, humains et technologiques pour organiser une Coupe du monde de rêve. Il faut leur faire confiance comme on a fait confiance à l'Afrique du Sud en 2010. En tant que footballeur évoluant au Qatar, je peux rassurer mes pairs sur la qualité des infrastructures et sur l'accueil du peuple qatari. Partant de cela, je suis convaincu que le Qatar va organiser l'une des plus belles coupes du monde.
LP : Comment entrevoyez-vous la suite de votre carrière ?
OAP : Je vais d'abord me remettre au travail et atteindre mon meilleur niveau. Ensuite, je rêve de jouer un jour en Angleterre et surtout à Arsenal. Je donnerai tout pour atteindre cet objectif.
Réalisée à Doha par Koné Lassiné
