Pour ce mois de février, les fonctionnaires et agents de l’Etat vont retirer leurs salaires sur des comptes que le Trésor public va ouvrir d’office. Un service d’information sera ouvert au sein de la direction générale du trésor et de la comptabilité publique pour les orienter. Cette décision a été prise, hier, par le gouvernement, suite au refus délibéré de certaines banques étrangères de ne
pas ouvrir leurs guichets au public. Notamment la Bicici, la Citybank, Ecobank (ce jour). Alors que le gouvernement avait demandé instamment aux autorités de ces banques de renoncer à leur projet de fermeture. En prenant cette mesure, le gouvernement ne veut pas se retrouver dans la posture de décembre et janvier derniers où les banques étrangères avaient fait des difficultés pour traiter les salaires des fonctionnaires. En plus l’Etat a annoncé la fermeture immédiate des comptes de ses structures dans ces établissements financiers, et ordonné au ministre de la
Justice d’ester en justice contre ces banques.
De fait, les clients de ces établissements financiers résidant sur l’étendue du territoire national, ont eu la désagréable surprise, le lundi 14 décembre dernier, de ne pouvoir avoir accès à leurs banques. Sans explications et sans informations préalables, toutes les agences étaient fermées. Joint par une radio étrangère, le directeur Afrique de BNP-Paribas, actionnaire majoritaire de la Bicici, Jean-François Fichaux, a évoqué un problème de compensation qui serait trop lente en rejetant la thèse d’une implication dans le débat politique post-électoral. Un cadre de cette banque
que nous avons interrogé a indiqué qu’aucun agent n’a été informé de l’intention de fermeture. Ils ont simplement reçu instruction de ne pas ouvrir jusqu’à nouvel ordre.
Pour le gouvernement, le système de compensation ne saurait être mis en cause puisque jusque-là le système bancaire fonctionne bien.
Aussi le gouvernement a-t-il condamné le caractère illégal de cette décision et tenu à faire certaines précisions. Dans un communiqué, il a rappelé que ces banques violent les droits des épargnants ivoiriens, en confisquant les dépôts de la clientèle et contreviennent gravement à leurs obligations au regard de la loi bancaire, et de leur mission de service public.
A présent que ces banques ont été sanctionnées, on attend de voir comment elles vont réagir.
J-S Lia
pas ouvrir leurs guichets au public. Notamment la Bicici, la Citybank, Ecobank (ce jour). Alors que le gouvernement avait demandé instamment aux autorités de ces banques de renoncer à leur projet de fermeture. En prenant cette mesure, le gouvernement ne veut pas se retrouver dans la posture de décembre et janvier derniers où les banques étrangères avaient fait des difficultés pour traiter les salaires des fonctionnaires. En plus l’Etat a annoncé la fermeture immédiate des comptes de ses structures dans ces établissements financiers, et ordonné au ministre de la
Justice d’ester en justice contre ces banques.
De fait, les clients de ces établissements financiers résidant sur l’étendue du territoire national, ont eu la désagréable surprise, le lundi 14 décembre dernier, de ne pouvoir avoir accès à leurs banques. Sans explications et sans informations préalables, toutes les agences étaient fermées. Joint par une radio étrangère, le directeur Afrique de BNP-Paribas, actionnaire majoritaire de la Bicici, Jean-François Fichaux, a évoqué un problème de compensation qui serait trop lente en rejetant la thèse d’une implication dans le débat politique post-électoral. Un cadre de cette banque
que nous avons interrogé a indiqué qu’aucun agent n’a été informé de l’intention de fermeture. Ils ont simplement reçu instruction de ne pas ouvrir jusqu’à nouvel ordre.
Pour le gouvernement, le système de compensation ne saurait être mis en cause puisque jusque-là le système bancaire fonctionne bien.
Aussi le gouvernement a-t-il condamné le caractère illégal de cette décision et tenu à faire certaines précisions. Dans un communiqué, il a rappelé que ces banques violent les droits des épargnants ivoiriens, en confisquant les dépôts de la clientèle et contreviennent gravement à leurs obligations au regard de la loi bancaire, et de leur mission de service public.
A présent que ces banques ont été sanctionnées, on attend de voir comment elles vont réagir.
J-S Lia