ABIDJAN - Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a promis mercredi d`éviter "une déstabilisation totale du système bancaire" du pays, après la fermeture de trois banques internationales en pleine crise post-électorale.
Après la Bicici, filiale ivoirienne de la banque française BNP Paribas, et
l`Américaine Citibank lundi, la banque britannique Standard "Chartered a
également fermé" mercredi, a déclaré le ministre du Budget Koné Katinan lors
d`une conférence de presse à Abidjan.
Cependant, a-t-il assuré, "toutes les dispositions ont été prises pour
qu`il n`y ait pas une déstabilisation totale du système bancaire ivoirien".
Comme on lui demandait si le gouvernement Gbagbo pourrait aller jusqu`à
réquisitionner des banques, le ministre a répondu: "des banquiers peuvent se
donner la liberté de fermer une banque pour des raisons des plus fallacieuses,
sans que ça n`émeuve personne. C`est inadmissible et inacceptable. (...) Nous
allons prendre toutes les dispositions pour accompagner (les Ivoiriens) dans
cette nouvelle épreuve".
Accusant la Bicici d`avoir commis un "acte purement raciste, criminel" en
fermant ses agences ivoiriennes, il a affirmé que les salaires des "25.600"
fonctionnaires qui y ont leurs comptes - "7 milliards FCFA" (près de 11
millions d`euros) chaque mois, selon lui - seront versés en février dans
d`autres banques.
Selon des sources proches du dossier, d`autres établissements pourraient
fermer prochainement, en raison notamment de l`insécurité juridique actuelle.
Depuis le scrutin du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est déchirée entre
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par une grande
partie de la communauté internationale, dont l`ex-puissance coloniale
française.
Le camp Ouattara tente de couper les vivres au régime Gbagbo, qui réplique
en s`efforçant notamment de mettre sur pied un système bancaire viable à
l`échelle ivoirienne.
Le secteur a été profondément déstabilisé par la rupture entre Abidjan et
la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest (BCEAO, basée à Dakar), qui
reconnaît M. Ouattara et a menacé de sanctions les banques travaillant avec le
gouvernement Gbagbo.
Après la Bicici, filiale ivoirienne de la banque française BNP Paribas, et
l`Américaine Citibank lundi, la banque britannique Standard "Chartered a
également fermé" mercredi, a déclaré le ministre du Budget Koné Katinan lors
d`une conférence de presse à Abidjan.
Cependant, a-t-il assuré, "toutes les dispositions ont été prises pour
qu`il n`y ait pas une déstabilisation totale du système bancaire ivoirien".
Comme on lui demandait si le gouvernement Gbagbo pourrait aller jusqu`à
réquisitionner des banques, le ministre a répondu: "des banquiers peuvent se
donner la liberté de fermer une banque pour des raisons des plus fallacieuses,
sans que ça n`émeuve personne. C`est inadmissible et inacceptable. (...) Nous
allons prendre toutes les dispositions pour accompagner (les Ivoiriens) dans
cette nouvelle épreuve".
Accusant la Bicici d`avoir commis un "acte purement raciste, criminel" en
fermant ses agences ivoiriennes, il a affirmé que les salaires des "25.600"
fonctionnaires qui y ont leurs comptes - "7 milliards FCFA" (près de 11
millions d`euros) chaque mois, selon lui - seront versés en février dans
d`autres banques.
Selon des sources proches du dossier, d`autres établissements pourraient
fermer prochainement, en raison notamment de l`insécurité juridique actuelle.
Depuis le scrutin du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est déchirée entre
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par une grande
partie de la communauté internationale, dont l`ex-puissance coloniale
française.
Le camp Ouattara tente de couper les vivres au régime Gbagbo, qui réplique
en s`efforçant notamment de mettre sur pied un système bancaire viable à
l`échelle ivoirienne.
Le secteur a été profondément déstabilisé par la rupture entre Abidjan et
la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest (BCEAO, basée à Dakar), qui
reconnaît M. Ouattara et a menacé de sanctions les banques travaillant avec le
gouvernement Gbagbo.