Il se prépare une véritable révolution dans le lieu du transport en Côte d’Ivoire. Le système de taxis motos bien connu dans certains pays de la sous-région ouest-africaine, va bientôt démarrer à Abidjan. C’est ce que nous venons d’apprendre auprès d’un groupe de jeunes déjà bien organisés qui règlent les derniers détails administratifs de leur structure. Les tenues des conducteurs seraient en confection. Ils ont déjà défini les lignes à desservir. Il s’agit de Plateau-Port-Bouët ; Plateau-Koumassi ; Plateau-Marcory ; Plateau-Trechville ; Plateau-Adjamé ; Plateau-Cocody ; Plateau-Angré ; Plateau-Riviera ; Plateau-Yopougon ; Plateau-Abobo et Plateau-Attécoubé. Les recrutements se poursuivent et les tarifs des déplacements sont fonction des distances (communes ou quartier). Selon K. D. Max, le responsable de cette structure, dénommée Société abidjanaise de taxis motos (Satam), cette société vient aider les taxis, wôrô-wôrô, mini cars ou gbaka et autobus à pallier le déplacement des Abidjanais. L’avantage de ce moyen de déplacement est qu’avec une moto, on peut arriver à des endroits bien reculés, où une voiture ne peut accéder.
C’est rare qu’un « deux roues » soit vraiment immobilisé par un embouteillage. On attend donc ces taxis motos. Nous y reviendrons.
Rosine Manso
C’est rare qu’un « deux roues » soit vraiment immobilisé par un embouteillage. On attend donc ces taxis motos. Nous y reviendrons.
Rosine Manso