Le ministre de la Culture, Alphonse Voho Sahi a animé lundi 14 février dernier, à son cabinet au Plateau, une conférence de presse au sujet des langues maternelles.
A cette occasion, le patron du département culturel du gouvernement Aké N’Gbo, a donné de plus amples informations sur l’organisation de la journée mondiale des langues maternelles. Qui pour la première fois, vont s’étendre sur 3 jours : les 20, 21 et 22 février 2011. Ainsi, selon lui, ces journées qui vont se dérouler au Groupe de recherche en tradition orale (Grto) Cocody et à l’Académie ivoirienne des langues maternelles (Ailm) ont des significations. «La langue est le fondement de la culture et partant, de la science. Mais aussi la langue est un facteur de paix et de cohésion sociale», selon le ministre Voho Sahi. Qui a pris soin d’expliquer à ses hôtes, l’origine de la journée mondiale des langues maternelles. Selon lui, cette journée est partie de 1952 et rappelle un fait marquant la confiance. En effet, cette année-là, une manifestation a été organisée pour demander la prise en compte de la langue du Bangladeshi par le Pakistan oriental. Ainsi, à l’occasion de l’indépendance du Bangladesh, sa population s’est levée pour la reconnaissance de leur langue : le Bangladesh.
C’est le 21 mai 1952 que cette journée a été instaurée. Le ministre de la Culture a relevé aussi que depuis l’instauration de cette journée, c’est la première fois que la Côte d’Ivoire va la célébrer.
Aussi a-t-il indiqué qu’il n’y a pas de langue secondaire, car chacun est libre de s’exprimer dans sa langue et participer à sa façon au développement de son pays. C’est pourquoi pour lui, en, organisant la 11e édition de la journée des langues maternelles en Côte d’Ivoire, c’est une façon de contribuer à une meilleure compréhension ou au rapprochement des Etats. Cette journée a aussi un aspect éducatif. Sur ce chapitre, il a manifesté sa joie de voir les éditeurs (Nei et bien d’autres structures) s’associer au projet. Cette journée sera donc constituée de conférences et de débats. Il y aura aussi la participation de la langue intégrée.
C’est-à-dire la formation dans les langues maternelles des enfants jusqu’à la classe de Cm2. Une expérience, selon lui, qui s’est montrée positive au concours de l’entrée en 6e. «On a remarqué que l’enfant qui n’a pas pu s’inscrire au Cp1 à 7 ans peut même à 9-10 ans commencer les études mais qu’on peut rattraper dans sa langue africaine. On peut dans le temps présenter 4 à 5 après ans l’entrée en 6e et le réussir». C’est pourquoi, a-t-il demandé aussi le soutien des parents.
Toutefois, Voho Sahi a précisé que cette initiative n’est pas faite pour combattre la langue française qui est une langue maternelle en Côte d’Ivoire tout comme le Guerré, le Wobé, le Bété et bien d’autres.
Renaud Djatchi
A cette occasion, le patron du département culturel du gouvernement Aké N’Gbo, a donné de plus amples informations sur l’organisation de la journée mondiale des langues maternelles. Qui pour la première fois, vont s’étendre sur 3 jours : les 20, 21 et 22 février 2011. Ainsi, selon lui, ces journées qui vont se dérouler au Groupe de recherche en tradition orale (Grto) Cocody et à l’Académie ivoirienne des langues maternelles (Ailm) ont des significations. «La langue est le fondement de la culture et partant, de la science. Mais aussi la langue est un facteur de paix et de cohésion sociale», selon le ministre Voho Sahi. Qui a pris soin d’expliquer à ses hôtes, l’origine de la journée mondiale des langues maternelles. Selon lui, cette journée est partie de 1952 et rappelle un fait marquant la confiance. En effet, cette année-là, une manifestation a été organisée pour demander la prise en compte de la langue du Bangladeshi par le Pakistan oriental. Ainsi, à l’occasion de l’indépendance du Bangladesh, sa population s’est levée pour la reconnaissance de leur langue : le Bangladesh.
C’est le 21 mai 1952 que cette journée a été instaurée. Le ministre de la Culture a relevé aussi que depuis l’instauration de cette journée, c’est la première fois que la Côte d’Ivoire va la célébrer.
Aussi a-t-il indiqué qu’il n’y a pas de langue secondaire, car chacun est libre de s’exprimer dans sa langue et participer à sa façon au développement de son pays. C’est pourquoi pour lui, en, organisant la 11e édition de la journée des langues maternelles en Côte d’Ivoire, c’est une façon de contribuer à une meilleure compréhension ou au rapprochement des Etats. Cette journée a aussi un aspect éducatif. Sur ce chapitre, il a manifesté sa joie de voir les éditeurs (Nei et bien d’autres structures) s’associer au projet. Cette journée sera donc constituée de conférences et de débats. Il y aura aussi la participation de la langue intégrée.
C’est-à-dire la formation dans les langues maternelles des enfants jusqu’à la classe de Cm2. Une expérience, selon lui, qui s’est montrée positive au concours de l’entrée en 6e. «On a remarqué que l’enfant qui n’a pas pu s’inscrire au Cp1 à 7 ans peut même à 9-10 ans commencer les études mais qu’on peut rattraper dans sa langue africaine. On peut dans le temps présenter 4 à 5 après ans l’entrée en 6e et le réussir». C’est pourquoi, a-t-il demandé aussi le soutien des parents.
Toutefois, Voho Sahi a précisé que cette initiative n’est pas faite pour combattre la langue française qui est une langue maternelle en Côte d’Ivoire tout comme le Guerré, le Wobé, le Bété et bien d’autres.
Renaud Djatchi