Tout en saluant les efforts fournis par le gouvernement du Pr Aké N’Gbo, en ce qui concerne la réouverture des banques qui ont fermé «sauvagement», clients et épargnants demandent au gouvernement d’aller plus loin.
Lentement mais sûrement, le réseau bancaire ivoirien qui connait des dysfonctionnements depuis le mois de févier dernier, après la fermeture des banques commerciales privées, est en train de se redynamiser. Avec l’ouverture de toutes les agences de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie en Côte d’Ivoire, (Bicici) dans le District d’Abidjan d’une part, et celle en cours de la Société générale de Banque en Côte d’Ivoire (Sgbci). Deux banques qui sont tombées, juste après leur fermeture dans le patrimoine de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ces banques dans leurs structurations anciennes étaient des filiales de Bnp Paribas et de la Générale, deux groupes français qui répondent directement du Trésor français. En outre, après l’ouverture des guichets de l’agence principale de la Sgbci, sise au Plateau, d’autres agences secondaires devraient rouvrir cette semaine notamment l’agence de Vridi. Sans oublier, la Société ivoirienne de banque (Sib) dont le siège est situé à l’immeuble Alpha 2000 qui doit ouvrir également cette semaine. Ces banques qui tirent le peloton de tête de la place bancaire ivoirienne dans leurs nouvelles formules devraient donc s’ajouter aux banques d’Etat comme la Banque nationale d’investissement (Bni), Versus Bank, la Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire (Bhci), la Caisse nationale des chèques et de l’épargne (Cnce) et la Banque pour le financement de l’agriculture (Bfa) qui n’ont pas fermé. Ce pool bancaire devrait redynamiser le secteur bancaire ivoirien si l’on y ajoute la Coopérative d’épargne et de crédit (Coopec) dont les caisses aussi bien dans le District d’Abidjan qu’à l’intérieur du pays fonctionnent relativement bien, en dépit du blocage de ses avoirs dans les livres de la Banque internationale de l’Afrique de l’Ouest (Biao) du Groupe Nsia de Jean Kacou Diagou et Ecobank dont le Pca est le docteur AKa Aouélé. En plus de la collecte de l’épargne et du service du crédit, la Coopec continue de faire l’envoi et le transfert d’argent au plan national. Mieux, elle a participé au paiement des fonctionnaires et agents de l’Etat et des pensionnés de la Caisse générale des retraités agents de l’Etat, (Cgrae) comme d’ordinaire. Ce, à travers ses 129 caisses et 30 guichets automatiques. S’agissant précisément de la Coopec, vu son réseau dynamique qui inonde tout le territoire national, le gouvernement du Premier ministre Aké N’Gbo devrait la solliciter davantage dans le cadre du traitement des fonctionnaires et agents de l’Etat, non seulement pour la fin de ce mois de mars, mais aussi pour les prochains mois. Interrogés, des clients de la Bicici qui amorcent sa pleine activité ont salué l’amélioration progressive de la qualité du service au niveau des guichets. Par ailleurs, des épargnants dont les comptes sont encore «séquestrés» au niveau des autres établissements de crédits, citons la Sib, la Baci et la Biao entre autres, encouragent le gouvernement à accélérer le processus de réouverture de celles-ci. De son côté, le gouvernement qui a déjà bien perçu ce message, rassure et invite «les opérateurs économiques à utiliser le circuit bancaire dans le cadre de leurs transactions».
Elysée Koffi
Lentement mais sûrement, le réseau bancaire ivoirien qui connait des dysfonctionnements depuis le mois de févier dernier, après la fermeture des banques commerciales privées, est en train de se redynamiser. Avec l’ouverture de toutes les agences de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie en Côte d’Ivoire, (Bicici) dans le District d’Abidjan d’une part, et celle en cours de la Société générale de Banque en Côte d’Ivoire (Sgbci). Deux banques qui sont tombées, juste après leur fermeture dans le patrimoine de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ces banques dans leurs structurations anciennes étaient des filiales de Bnp Paribas et de la Générale, deux groupes français qui répondent directement du Trésor français. En outre, après l’ouverture des guichets de l’agence principale de la Sgbci, sise au Plateau, d’autres agences secondaires devraient rouvrir cette semaine notamment l’agence de Vridi. Sans oublier, la Société ivoirienne de banque (Sib) dont le siège est situé à l’immeuble Alpha 2000 qui doit ouvrir également cette semaine. Ces banques qui tirent le peloton de tête de la place bancaire ivoirienne dans leurs nouvelles formules devraient donc s’ajouter aux banques d’Etat comme la Banque nationale d’investissement (Bni), Versus Bank, la Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire (Bhci), la Caisse nationale des chèques et de l’épargne (Cnce) et la Banque pour le financement de l’agriculture (Bfa) qui n’ont pas fermé. Ce pool bancaire devrait redynamiser le secteur bancaire ivoirien si l’on y ajoute la Coopérative d’épargne et de crédit (Coopec) dont les caisses aussi bien dans le District d’Abidjan qu’à l’intérieur du pays fonctionnent relativement bien, en dépit du blocage de ses avoirs dans les livres de la Banque internationale de l’Afrique de l’Ouest (Biao) du Groupe Nsia de Jean Kacou Diagou et Ecobank dont le Pca est le docteur AKa Aouélé. En plus de la collecte de l’épargne et du service du crédit, la Coopec continue de faire l’envoi et le transfert d’argent au plan national. Mieux, elle a participé au paiement des fonctionnaires et agents de l’Etat et des pensionnés de la Caisse générale des retraités agents de l’Etat, (Cgrae) comme d’ordinaire. Ce, à travers ses 129 caisses et 30 guichets automatiques. S’agissant précisément de la Coopec, vu son réseau dynamique qui inonde tout le territoire national, le gouvernement du Premier ministre Aké N’Gbo devrait la solliciter davantage dans le cadre du traitement des fonctionnaires et agents de l’Etat, non seulement pour la fin de ce mois de mars, mais aussi pour les prochains mois. Interrogés, des clients de la Bicici qui amorcent sa pleine activité ont salué l’amélioration progressive de la qualité du service au niveau des guichets. Par ailleurs, des épargnants dont les comptes sont encore «séquestrés» au niveau des autres établissements de crédits, citons la Sib, la Baci et la Biao entre autres, encouragent le gouvernement à accélérer le processus de réouverture de celles-ci. De son côté, le gouvernement qui a déjà bien perçu ce message, rassure et invite «les opérateurs économiques à utiliser le circuit bancaire dans le cadre de leurs transactions».
Elysée Koffi