L’idée de réconcilier les Ivoiriens à travers une commission n’est pas nouvelle. En fait, elle a tout simplement été empruntée à Laurent Gbagbo qui, dès son arrivée au pouvoir en 2000, a mis sur pied le forum de réconciliation nationale. Cette tribune a permis à Henri Konan Bédié de rentrer de son exil après le coup d’Etat qui a emporté son régime le 24 décembre 1999. Mettant fins aux humiliations subies par le sphinx de Daoukro qui a pu ainsi s’exprimer librement à son retour. Il en a été de même pour Alassane Dramane Ouatttara qui a eu l’occasion de dire sa part de vérité au cours de ce Forum, après le mandat d’arrêt international qui a été, en son temps, lancé contre lui. Il pouvait donc dire merci à Laurent Gbagbo qui, du reste, n’a jamais touché à un seul cheveu d’un cadre du Rdr, le parti d’Alassane Ouattara. N’est-ce pas le président Laurent Gbagbo qui a mis fin au long débat sur la candidature du mentor du Rdr à la présidentielle en usant de l’article 48 de la Constitution pour lui permettre de se présenter enfin à ce scrutin ? En fait, le leader de Lmp a une longueur illimitée d’avance sur ses frères du Rhdp en ce qui concerne la noble idée de la réconciliation, du pardon et de la fraternité entre les Ivoiriens. C’est un homme permanemment «réconcilié avec lui-même, avec ses idées, ses ambitions pour la Côte d’Ivoire». Mais surtout avec son peuple, avec ses adversaires politiques qu’il n’a jamais considérés comme des ennemis jurés qu’il faut jeter en prison. Ses seules préoccupations étaient la paix pour son pays et pour son peuple, la prospérité de la Nation. Ce sont ces vertus qui font de lui un homme politique exceptionnel qui doit inspirer le nouveau pouvoir dans sa démarche de réconciliation.
K.K M.
K.K M.
