L'article 43 alinéa 3 de la loi du 14 décembre 2004 portant Régime juridique de la Presse prévoit que : " Les membres du Conseil National de la Presse peuvent être également révoqués s'ils exercent directement des fonctions ou détiennent une participation dans une entreprise liée au secteur de la Presse, de l'Edition ou de la Communication Audiovisuelle à l'exception des professionnels de la Communication".
Le décret portant Organisation et Fonctionnement du CNP dispose en son article 36 que : " Les fonctions de membres du CNP sont incompatibles avec tout mandat électif, tout emploi public et toute autre activité professionnelle ".
La lettre et l'esprit tant de la loi que du décret sont clairs : Les fonctions de membres du CNP, fût-il illégal, sont des fonctions permanentes, rémunérées en conséquence. Il est donc interdit d'être membre d'un Conseil National de la Presse (CNP) et d'exercer en parallèle une autre activité professionnelle. Dont celui de journaliste comme vient de le faire César Etou. Aussi est-il indiqué de souligner que César Etou a été élu, il y a quelques jours, président de la commission paritaire de la carte nationale d'identité des journalistes professionnels et des professionnels de la communication. Ce qui équivaut à un mandat électif, incompatible donc avec la fonction de membre de CNP. En dehors même des textes, une certaine idée de la fonction, une certaine éthique voudrait que l'on s'interdise d'être membre du CNP, et salarié d'une entreprise de presse. Ce qui émeut les Ivoiriens : comment imaginer un seul instant qu'on soit membre du CNP et qu'on écrive un article de Presse dans un journal ? C'est être juge et partie. C'est ce que vient justement de faire César en signant un papier. C'est une violation grave. Au-delà même de l'appartenance à un CNP illégal, son attitude heurte simplement la conscience. César Etou doit être révoqué
P.K
Le décret portant Organisation et Fonctionnement du CNP dispose en son article 36 que : " Les fonctions de membres du CNP sont incompatibles avec tout mandat électif, tout emploi public et toute autre activité professionnelle ".
La lettre et l'esprit tant de la loi que du décret sont clairs : Les fonctions de membres du CNP, fût-il illégal, sont des fonctions permanentes, rémunérées en conséquence. Il est donc interdit d'être membre d'un Conseil National de la Presse (CNP) et d'exercer en parallèle une autre activité professionnelle. Dont celui de journaliste comme vient de le faire César Etou. Aussi est-il indiqué de souligner que César Etou a été élu, il y a quelques jours, président de la commission paritaire de la carte nationale d'identité des journalistes professionnels et des professionnels de la communication. Ce qui équivaut à un mandat électif, incompatible donc avec la fonction de membre de CNP. En dehors même des textes, une certaine idée de la fonction, une certaine éthique voudrait que l'on s'interdise d'être membre du CNP, et salarié d'une entreprise de presse. Ce qui émeut les Ivoiriens : comment imaginer un seul instant qu'on soit membre du CNP et qu'on écrive un article de Presse dans un journal ? C'est être juge et partie. C'est ce que vient justement de faire César en signant un papier. C'est une violation grave. Au-delà même de l'appartenance à un CNP illégal, son attitude heurte simplement la conscience. César Etou doit être révoqué
P.K
