Pour éviter à leurs enfants de se faire écraser par les automobilistes, les habitants d’Angré 8e Tranche, quartier Soleil III (Star 11), ont dressé un barrage au carrefour pour limiter les dégâts.
Les populations riveraines le surnomment carrefour prière, à cause des trois églises qui l’entourent. D’autres l’appellent carrefour Fred et Poppée. Mais, à cause des accidents de circulation qui ont lieu très fréquemment en cet endroit, les habitants du quartier et autres riverains l’ont baptisé «carrefour de la mort». Il s’agit effectivement d’un carrefour situé dans les encablures de Cocody Angré 8e Tranche et plus précisément dans le quartier Soleil III. C’est à ce carrefour que l’on enregistre tous les 15 jours, un accident mortel. Ce phénomène qui se produit très fréquemment a endeuillé de nombreuses familles dans ledit quartier pendant des mois. Des parents d’élèves qui conduisent leurs progénitures à l’école située tout juste à ce carrefour désormais baptisé «carrefour de la mort», redoute cet endroit. M. Igue Elias, un riverain et témoin oculaire de plusieurs accidents à ce carrefour, raconte. «Un soir, j’étais assis devant ma porte pour prendre un peu d’air. A peine suis-je assis qu’un accident s’est produit. Il s’agit d’un automobiliste qui voulait passer de l’autre côté de la route situé vers le groupe scolaire Fred et Poppée. Cet automobiliste a été renversé par un autre qui venait en sens inverse. Son véhicule a été écrasé. Je n’ai pas pu supporter le choc. Et je suis rentré triste à la maison», a-t-il soutenu.
Les exemples sont légion et M. Igue Elias est l’un des militants qui vont entreprendre une action de sensibilisation à travers le quartier pour une limitation de la vitesse sur ce tronçon. Sous son initiative, les riverains vont alors être incités et encouragés les riverains, à prendre des dispositions très draconiennes. Ainsi, un collectif de sages du quartier conduit en personne par M. Igue Elias va se mettre à réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour limiter les accidents de circulation en cet endroit. «Bien avant la mise en place d’un barrage nous avons adressé des courriers à la présidence, à la voierie et aux grands travaux pour les tenir informer de notre intension de mettre fin à ces accidents dans notre quartier. Mais contre toute attente, nous n’avons reçu aucun retour de notre courrier. Nous nous sommes mêmes adressé aux techniciens qui sont en train d’effectuer les travaux de la construction des ponts de la 8e Tranche. Ce sont eux qui d’ailleurs, ont bien voulu nous guider, en nous montrant ce qu’il faut faire», a soutenu M. Igue. Celui-ci a évoqué les problèmes qui ont miné la mise sur pied de ce barrage qui aujourd’hui, est en train de sauver des vies humaines. Au début, le collectif des riverains a voulu mettre à la place d’un simple barrage, des dos d’ânes au carrefour, et empêcher ainsi les automobilistes de rouler à vive allure. Mais, cette méthode a été battue en brèche par les techniciens des grands travaux en chantier non loin du carrefour. Il n’est pas possible ont-ils fait savoir au collectif, de poser des dos d’ânes sur une autoroute à grande circulation. Les techniciens ont précisé que cela pourrait d’ailleurs empirer la situation en provoquant davantage des accidents de circulation.
Aussi ont-ils soutenu au cas où des dos d’ânes étaient implantés sur la voie, il faut environ 21 jours pour que les automobilistes soient informés et imprégnés sur l’état de cette route. C’est donc sur les conseils des experts des grands travaux qu’enfin, le collectif a donné quitus à M. Igue Elias pour le barrage de la voie. «Nous avons acheté 6 barils que nous avons peint en rouge et noir. Pour mieux réguler la circulation, nous avons reculé le barrage à 100 mètres du carrefour.
Ainsi, nous avons placé trois barils de sorte à rétrécir la chaussée qui comporte quatre voies.
C'est-à-dire deux voies aller et, deux voies retour. Nous avons déboursé au total 394 mille Fcfa pour les travaux». Des riverains rencontrés sont heureux de constater qu’il y a moins d’accident de circulation depuis que le barrage a été mis sur pied. En attendant que des feux tricolores soient installés au carrefour, les premiers émerveillés par les travaux, sont évidemment les parents d’élèves qui ne cessent de tarir d’éloges à l’endroit des initiateurs de ce barrage.
Cependant, des voix s’élèvent pour contester le bien-fondé de ce barrage. Certains chauffeurs de taxis communaux que nous avons pu rencontrer se plaignent. Ils n’approuvent pas du tout que la chaussée qui comporte quatre voies, soit réduite à deux voies. «Le barrage que les riverains ont fait placer nous gêne. Des fois, il nous arrive de foncer sur les barils parce qu’on n’arrive plus à le distinguer de loin», a déclaré Coulibaly un taximan. Une chose est certaine. Depuis que le barrage a été installé, les riverains et surtout les nombreux passants qui redoutaient le carrefour n’ont aucune crainte à s’y aventurer.
Hosanna David
Les populations riveraines le surnomment carrefour prière, à cause des trois églises qui l’entourent. D’autres l’appellent carrefour Fred et Poppée. Mais, à cause des accidents de circulation qui ont lieu très fréquemment en cet endroit, les habitants du quartier et autres riverains l’ont baptisé «carrefour de la mort». Il s’agit effectivement d’un carrefour situé dans les encablures de Cocody Angré 8e Tranche et plus précisément dans le quartier Soleil III. C’est à ce carrefour que l’on enregistre tous les 15 jours, un accident mortel. Ce phénomène qui se produit très fréquemment a endeuillé de nombreuses familles dans ledit quartier pendant des mois. Des parents d’élèves qui conduisent leurs progénitures à l’école située tout juste à ce carrefour désormais baptisé «carrefour de la mort», redoute cet endroit. M. Igue Elias, un riverain et témoin oculaire de plusieurs accidents à ce carrefour, raconte. «Un soir, j’étais assis devant ma porte pour prendre un peu d’air. A peine suis-je assis qu’un accident s’est produit. Il s’agit d’un automobiliste qui voulait passer de l’autre côté de la route situé vers le groupe scolaire Fred et Poppée. Cet automobiliste a été renversé par un autre qui venait en sens inverse. Son véhicule a été écrasé. Je n’ai pas pu supporter le choc. Et je suis rentré triste à la maison», a-t-il soutenu.
Les exemples sont légion et M. Igue Elias est l’un des militants qui vont entreprendre une action de sensibilisation à travers le quartier pour une limitation de la vitesse sur ce tronçon. Sous son initiative, les riverains vont alors être incités et encouragés les riverains, à prendre des dispositions très draconiennes. Ainsi, un collectif de sages du quartier conduit en personne par M. Igue Elias va se mettre à réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour limiter les accidents de circulation en cet endroit. «Bien avant la mise en place d’un barrage nous avons adressé des courriers à la présidence, à la voierie et aux grands travaux pour les tenir informer de notre intension de mettre fin à ces accidents dans notre quartier. Mais contre toute attente, nous n’avons reçu aucun retour de notre courrier. Nous nous sommes mêmes adressé aux techniciens qui sont en train d’effectuer les travaux de la construction des ponts de la 8e Tranche. Ce sont eux qui d’ailleurs, ont bien voulu nous guider, en nous montrant ce qu’il faut faire», a soutenu M. Igue. Celui-ci a évoqué les problèmes qui ont miné la mise sur pied de ce barrage qui aujourd’hui, est en train de sauver des vies humaines. Au début, le collectif des riverains a voulu mettre à la place d’un simple barrage, des dos d’ânes au carrefour, et empêcher ainsi les automobilistes de rouler à vive allure. Mais, cette méthode a été battue en brèche par les techniciens des grands travaux en chantier non loin du carrefour. Il n’est pas possible ont-ils fait savoir au collectif, de poser des dos d’ânes sur une autoroute à grande circulation. Les techniciens ont précisé que cela pourrait d’ailleurs empirer la situation en provoquant davantage des accidents de circulation.
Aussi ont-ils soutenu au cas où des dos d’ânes étaient implantés sur la voie, il faut environ 21 jours pour que les automobilistes soient informés et imprégnés sur l’état de cette route. C’est donc sur les conseils des experts des grands travaux qu’enfin, le collectif a donné quitus à M. Igue Elias pour le barrage de la voie. «Nous avons acheté 6 barils que nous avons peint en rouge et noir. Pour mieux réguler la circulation, nous avons reculé le barrage à 100 mètres du carrefour.
Ainsi, nous avons placé trois barils de sorte à rétrécir la chaussée qui comporte quatre voies.
C'est-à-dire deux voies aller et, deux voies retour. Nous avons déboursé au total 394 mille Fcfa pour les travaux». Des riverains rencontrés sont heureux de constater qu’il y a moins d’accident de circulation depuis que le barrage a été mis sur pied. En attendant que des feux tricolores soient installés au carrefour, les premiers émerveillés par les travaux, sont évidemment les parents d’élèves qui ne cessent de tarir d’éloges à l’endroit des initiateurs de ce barrage.
Cependant, des voix s’élèvent pour contester le bien-fondé de ce barrage. Certains chauffeurs de taxis communaux que nous avons pu rencontrer se plaignent. Ils n’approuvent pas du tout que la chaussée qui comporte quatre voies, soit réduite à deux voies. «Le barrage que les riverains ont fait placer nous gêne. Des fois, il nous arrive de foncer sur les barils parce qu’on n’arrive plus à le distinguer de loin», a déclaré Coulibaly un taximan. Une chose est certaine. Depuis que le barrage a été installé, les riverains et surtout les nombreux passants qui redoutaient le carrefour n’ont aucune crainte à s’y aventurer.
Hosanna David
