«La Côte d’Ivoire n’est pas encore dans un boom pétrolier. Elle y sera certainement dans les
décennies à venir. Pour le moment, nous produisons à peu près 40000 barils/jour. Cela représente
revenu brut de l’ordre de 575 milliards de Fcfa. C’est-à-dire 40 millions de barils chaque année. Su
cette somme, la Côte d’Ivoire n’engrange que 80 milliards de Fcfa. Ce qui représente à peine 14%
la manne pétrolière ». Ces propos sont du ministre des mines et de l’énergie, Augustin Kouadio
Komoé. C’était jeudi, à l’occasion des rencontres de rédaction organisées par le confrère le Quotid
d’Abidjan. En apportant ces précisions, le premier responsable de ce département ministériel veut
mettre un terme aux nombreuses supputations faites depuis quelques années dans ce domaine.
Toutefois, Augustin Kouadio Komoé indique que la Côte d’Ivoire pourra dans les prochaines année
devenir un géant dans le secteur après plusieurs découvertes faites ces dernières années, dont la plus importante est celle qu’elle partagera avec le Ghana voisin. L’ambition du gouvernement dira
il, est de produire au moins un million de barils jour. Des politiques agressives selon lui sont en tra
d’être mises en place pour atteindre cet objectif. Il y a entre autre, la mise en place d’un cadre
juridique performant et la création d’un institut de recherche aux métiers du pétrole. Au niveau du
secteur gazier, le ministre des mines et de l’énergie a indiqué que la manne gazière représente 210
milliards de Fcfa. Mais, ce sont seulement 105 milliards de Fcfa qui reviennent à l’Etat de Côte
d’Ivoire. Le reste est reversé directement aux sociétés extractives. Revenant sur ces points,
notamment sur une quelconque pénurie des produits pétroliers et du gaz butane, Augustin Kouad
Komoé a révélé qu’elle approvisionne également les pays de l’Hinterland. A ce niveau, ajoute le
ministre des mines et de l’énergie, la situation actuelle ne permet plus à la Côte d’Ivoire
d’approvisionner ces différents pays. « Nous avons depuis quelques temps arrêté d’approvisionne sous-région à cause des sanctions de l’Union européenne » dit-il. Tout en ajoutant que malgré ces sanctions qui affectent le secteur, la Côte d’Ivoire ne connaîtra aucune pénurie, ni dans le domaine des hydrocarbures, encore moins dans celui du gaz. « Toutes les dispositions nécessaires sont pris pour les permettre à notre pays de disposer de produits pétroliers et du gaz butane pour les ménages », a-t-il dit. Malgré cette situation, il a rassuré une fois de plus les populations: « Il n’aura aucune augmentation du prix du carburant, encore moins celui du gaz butane. L’Etat de Côte d’Ivo a pris toutes les mesures pour permettre aux populations ivoiriennes de traverser cette situation difficile qu’elles vivent depuis une décennie », a rassuré le ministre Augustin Kouadio Komoé. Qui pense au regard de ce qu’elle vit que, la Côte d’Ivoire est en train de payer ses 50 premières année d’indépendances . « Nous payons le prix de notre indépendance».
Joseph Atoumgbré
décennies à venir. Pour le moment, nous produisons à peu près 40000 barils/jour. Cela représente
revenu brut de l’ordre de 575 milliards de Fcfa. C’est-à-dire 40 millions de barils chaque année. Su
cette somme, la Côte d’Ivoire n’engrange que 80 milliards de Fcfa. Ce qui représente à peine 14%
la manne pétrolière ». Ces propos sont du ministre des mines et de l’énergie, Augustin Kouadio
Komoé. C’était jeudi, à l’occasion des rencontres de rédaction organisées par le confrère le Quotid
d’Abidjan. En apportant ces précisions, le premier responsable de ce département ministériel veut
mettre un terme aux nombreuses supputations faites depuis quelques années dans ce domaine.
Toutefois, Augustin Kouadio Komoé indique que la Côte d’Ivoire pourra dans les prochaines année
devenir un géant dans le secteur après plusieurs découvertes faites ces dernières années, dont la plus importante est celle qu’elle partagera avec le Ghana voisin. L’ambition du gouvernement dira
il, est de produire au moins un million de barils jour. Des politiques agressives selon lui sont en tra
d’être mises en place pour atteindre cet objectif. Il y a entre autre, la mise en place d’un cadre
juridique performant et la création d’un institut de recherche aux métiers du pétrole. Au niveau du
secteur gazier, le ministre des mines et de l’énergie a indiqué que la manne gazière représente 210
milliards de Fcfa. Mais, ce sont seulement 105 milliards de Fcfa qui reviennent à l’Etat de Côte
d’Ivoire. Le reste est reversé directement aux sociétés extractives. Revenant sur ces points,
notamment sur une quelconque pénurie des produits pétroliers et du gaz butane, Augustin Kouad
Komoé a révélé qu’elle approvisionne également les pays de l’Hinterland. A ce niveau, ajoute le
ministre des mines et de l’énergie, la situation actuelle ne permet plus à la Côte d’Ivoire
d’approvisionner ces différents pays. « Nous avons depuis quelques temps arrêté d’approvisionne sous-région à cause des sanctions de l’Union européenne » dit-il. Tout en ajoutant que malgré ces sanctions qui affectent le secteur, la Côte d’Ivoire ne connaîtra aucune pénurie, ni dans le domaine des hydrocarbures, encore moins dans celui du gaz. « Toutes les dispositions nécessaires sont pris pour les permettre à notre pays de disposer de produits pétroliers et du gaz butane pour les ménages », a-t-il dit. Malgré cette situation, il a rassuré une fois de plus les populations: « Il n’aura aucune augmentation du prix du carburant, encore moins celui du gaz butane. L’Etat de Côte d’Ivo a pris toutes les mesures pour permettre aux populations ivoiriennes de traverser cette situation difficile qu’elles vivent depuis une décennie », a rassuré le ministre Augustin Kouadio Komoé. Qui pense au regard de ce qu’elle vit que, la Côte d’Ivoire est en train de payer ses 50 premières année d’indépendances . « Nous payons le prix de notre indépendance».
Joseph Atoumgbré