La fermeture des établissements bancaires et la prétendue révolution de Soro sont les deux points qui plongent Charles Blé Goudé dans une colère noire. Il estime que la France donne suffisamment de raison aux Ivoiriens de mener la résistance jusqu’au bout. « Nous devons mener la résistance jusqu’au bout. C’est la dernière bataille que la France est en train de mener », a déclaré ce dimanche 20 février à Yopougon-Toits rouges au siège du Congrès panafricain des jeunes
patriotes(Cojep). Son président, l’actuel ministre de l’Emploi qualifie du pur racisme le fait que des banques ferment de façon désordonnée sans au préalable avoir la politesse ni l’élégance d’informer leurs clients et les autorités du pays. Un tel comportement, a-t-il indiqué, n’est pas faisable et ne peut être toléré en Europe.
Visiblement furieux il s’est vivement élevé contre la France qui, à l’en croire, se livre à un sale jeu en s’estimant heureux de ces fermetures des banques. Selon Blé Goudé la France cautionne ces mesures inhumaines pour coûte que coûte offrir le pouvoir à Alassane Ouattara. Pour le président du Cojep le mal étant Alassane Ouattara et la France, il revient aux Ivoiriens d’aller chercher les clés de ces banques au Golf Hôtel. Remettant ainsi au goût du jour sa menace de faire une descente dans cet hôtel qui abrite les rebelles soutenus par la France. Il a par conséquent
invité les Ivoiriens à lancer dans un bref délai un assaut final sur le Golf Hôtel pour, dit-il, mettre fin à cet état de fait. « Nous savons contre qui se révolter. Nous irons chercher les clés des banques au Golf. Cela ne doit pas continuer », a prévenu le leader de la jeunesse. Qui, en revanche a vite donné l’assurance que la Côte d’Ivoire est préparée à ce que la France lui pose comme difficulté. « Nous avons les solutions à tous les problèmes que nous pose la France. Que les monétaristes se
mettent au travail », a-t-il exhorté. Mais il a par ailleurs fait remarquer que si pour une crise électoral la France est dans tous ses états, cela laisse à croire que ce pays considéré de puissance est en cessation de paiement. Elle veut, avance Blé Goudé, faire main basse sur les fonds de la Côte d’Ivoire.
Il en a profité pour répondre à Guillaume Soro qui annonce sa révolution à partir du 21 février. Au dire de Charles Blé Goudé, la révolution ne viendra pas de Soro, un chef rebelle car, poursuit-il, les Ivoiriens et Laurent Gbagbo ont déjà engagé la révolution depuis 2000. Pour lui, une révolution se fait sans tuer or, dénonce-t-il Soro et Ouattara tuent massivement les Ivoiriens depuis 2002. Blé Goudé enseigne à Soro pour enclencher une révolution, on ne n’oblige pas les populations
à descendre dans la rue. Rappelant que les méthodes de Ouattara et Soro sont bien le terrorisme que la France et les Américains combattent ailleurs et qu’ils cautionnent en Côte d’Ivoire. Pour lui Guillaume Soro doit revoir ses cours parce qu’il baigne dans l’ignorance.
Cette journée a été en partie consacrée à un élan de solidarité pour les sinistrés de la crise post-électorale. Des vêtements, du ciment des tôles et de l’argent ont été mobilisés en présence de Blon Blaise et Charles Dosso Secrétair d’Etat chargé des Victimes de Guerre.
Benjamin Koré
patriotes(Cojep). Son président, l’actuel ministre de l’Emploi qualifie du pur racisme le fait que des banques ferment de façon désordonnée sans au préalable avoir la politesse ni l’élégance d’informer leurs clients et les autorités du pays. Un tel comportement, a-t-il indiqué, n’est pas faisable et ne peut être toléré en Europe.
Visiblement furieux il s’est vivement élevé contre la France qui, à l’en croire, se livre à un sale jeu en s’estimant heureux de ces fermetures des banques. Selon Blé Goudé la France cautionne ces mesures inhumaines pour coûte que coûte offrir le pouvoir à Alassane Ouattara. Pour le président du Cojep le mal étant Alassane Ouattara et la France, il revient aux Ivoiriens d’aller chercher les clés de ces banques au Golf Hôtel. Remettant ainsi au goût du jour sa menace de faire une descente dans cet hôtel qui abrite les rebelles soutenus par la France. Il a par conséquent
invité les Ivoiriens à lancer dans un bref délai un assaut final sur le Golf Hôtel pour, dit-il, mettre fin à cet état de fait. « Nous savons contre qui se révolter. Nous irons chercher les clés des banques au Golf. Cela ne doit pas continuer », a prévenu le leader de la jeunesse. Qui, en revanche a vite donné l’assurance que la Côte d’Ivoire est préparée à ce que la France lui pose comme difficulté. « Nous avons les solutions à tous les problèmes que nous pose la France. Que les monétaristes se
mettent au travail », a-t-il exhorté. Mais il a par ailleurs fait remarquer que si pour une crise électoral la France est dans tous ses états, cela laisse à croire que ce pays considéré de puissance est en cessation de paiement. Elle veut, avance Blé Goudé, faire main basse sur les fonds de la Côte d’Ivoire.
Il en a profité pour répondre à Guillaume Soro qui annonce sa révolution à partir du 21 février. Au dire de Charles Blé Goudé, la révolution ne viendra pas de Soro, un chef rebelle car, poursuit-il, les Ivoiriens et Laurent Gbagbo ont déjà engagé la révolution depuis 2000. Pour lui, une révolution se fait sans tuer or, dénonce-t-il Soro et Ouattara tuent massivement les Ivoiriens depuis 2002. Blé Goudé enseigne à Soro pour enclencher une révolution, on ne n’oblige pas les populations
à descendre dans la rue. Rappelant que les méthodes de Ouattara et Soro sont bien le terrorisme que la France et les Américains combattent ailleurs et qu’ils cautionnent en Côte d’Ivoire. Pour lui Guillaume Soro doit revoir ses cours parce qu’il baigne dans l’ignorance.
Cette journée a été en partie consacrée à un élan de solidarité pour les sinistrés de la crise post-électorale. Des vêtements, du ciment des tôles et de l’argent ont été mobilisés en présence de Blon Blaise et Charles Dosso Secrétair d’Etat chargé des Victimes de Guerre.
Benjamin Koré