ABIDJAN - Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a accusé jeudi les "rebelles" alliés à son rival Alassane Ouattara d`être engagés dans une "révolution", après de violents combats entre les forces loyales à M. Gbagbo et un groupe armé à Abidjan.
Après le déclenchement de la crise née du scrutin de novembre, "on a constaté une infiltration des rebelles du Golf (hôtel d`Abidjan, QG du camp Ouattara, ndlr) vers des quartiers comme Abobo", a déclaré à l`AFP le porte-parole Ahoua Don Mello.
"Cette infiltration a créé une concentration de rebelles dans le quartier d`Abobo" (nord), fief de M. Ouattara, mais aussi à Koumassi (sud) et dans un secteur pro-Ouattara de Yopougon (ouest), bastion de M. Gbagbo, a-t-il indiqué.
Ces "rebelles" ont "décidé à travers le mot d`ordre de révolution de s`allier au RHDP (coalition pro-Ouattara) pour pouvoir engager un processus révolutionnaire", a expliqué le porte-parole, dénonçant "des actions terroristes".
L`opération menée actuellement à Abobo par les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo n`est "pas facile", a admis M. Don Mello.
Les "rebelles" sont "très mobiles, ils se camouflent facilement en civils" et "ont des replis" dans des forêts proches, a-t-il affirmé.
Dans la zone d`Abobo, ils seraient selon lui "de 300 à 500 personnes", dotées "d`armes lourdes, de lance-roquettes et de kalachnikov".
"Pour le moment il y a eu des saisies d`armes et de rebelles" mais "on est loin du compte", a-t-il dit sans plus de précision.
Sporadiques depuis janvier, les affrontements d`Abobo entre FDS et des combattants non identifiés ont redoublé ces derniers jours, faisant une dizaine de morts côté FDS mardi. De nouveaux combats à l`arme lourde ont duré plusieurs heures mercredi.
Alliée à M. Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) de M. Soro a récusé toute implication.
Après le déclenchement de la crise née du scrutin de novembre, "on a constaté une infiltration des rebelles du Golf (hôtel d`Abidjan, QG du camp Ouattara, ndlr) vers des quartiers comme Abobo", a déclaré à l`AFP le porte-parole Ahoua Don Mello.
"Cette infiltration a créé une concentration de rebelles dans le quartier d`Abobo" (nord), fief de M. Ouattara, mais aussi à Koumassi (sud) et dans un secteur pro-Ouattara de Yopougon (ouest), bastion de M. Gbagbo, a-t-il indiqué.
Ces "rebelles" ont "décidé à travers le mot d`ordre de révolution de s`allier au RHDP (coalition pro-Ouattara) pour pouvoir engager un processus révolutionnaire", a expliqué le porte-parole, dénonçant "des actions terroristes".
L`opération menée actuellement à Abobo par les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo n`est "pas facile", a admis M. Don Mello.
Les "rebelles" sont "très mobiles, ils se camouflent facilement en civils" et "ont des replis" dans des forêts proches, a-t-il affirmé.
Dans la zone d`Abobo, ils seraient selon lui "de 300 à 500 personnes", dotées "d`armes lourdes, de lance-roquettes et de kalachnikov".
"Pour le moment il y a eu des saisies d`armes et de rebelles" mais "on est loin du compte", a-t-il dit sans plus de précision.
Sporadiques depuis janvier, les affrontements d`Abobo entre FDS et des combattants non identifiés ont redoublé ces derniers jours, faisant une dizaine de morts côté FDS mardi. De nouveaux combats à l`arme lourde ont duré plusieurs heures mercredi.
Alliée à M. Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) de M. Soro a récusé toute implication.