Toute action militaire pour déloger Laurent
Gbagbo du pouvoir en Côte d`Ivoire doit être placée "sous l`égide de l`ONU", a
insisté jeudi le ministre nigérian des Affaires étrangères Odein Ajumogobia.
"Toute action militaire doit être placée sous l`égide de l`ONU", a déclaré
à l`AFP le chef de la diplomatie du Nigeria, dont le président Goodluck
Jonathan préside actuellement la Communauté économique des Etats de l`Afrique
de l`ouest (CEDEAO).
La CEDEAO a menacé de recourir à la force si M. Gbagbo refuse de laisser le
pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu par la quasi-totalité de la communauté
internationale comme le président élu légitime.
M. Ajumogobia a cité comme exemple d`usage de la force "un blocus total
afin de mettre en oeuvre et de donner leur plein effet aux sanctions imposées
par l`Union européenne et d`autres membres de la communauté internationale, et
qui ont reçu le soutien de la CEDEAO".
Ce sera aux chefs militaires de décider de l`action la plus appropriée, a
cependant souligné le chef de la diplomatie nigériane, pour qui il reviendra
de toute façon au Conseil de sécurité de l`ONU de se prononcer, comme pour
toute opération de maintien de la paix.
Des combats ont éclaté jeudi dans l`ouest de la Côte d`Ivoire entre l`armée
fidèle au président sortant Laurent Gbagbo et l`ex-rébellion alliée à Alassane
Ouattara, alors qu`à Abidjan des habitants fuyaient par centaines un quartier
en proie à de violents affrontements.
Après bientôt trois mois de crise née de l`élection présidentielle du 28
novembre, la situation se détériorait dans la stratégique capitale économique
et dans le "Grand Ouest", proche du Liberia, région la plus instable du pays.
A Abidjan, après deux jours d`affrontements meurtriers entre les Forces de
défense et de sécurité (FDS) loyales à M. Gbagbo et un groupe armé à Abobo,
fief de M. Ouattara, des habitants fuyaient par centaines ce quartier
désormais surnommé "Bagdad" en raison de la violence qui y règne.
La mission de l`ONU dans le pays, l`Onuci, a appelé à la "retenue",
redoutant une "reprise du conflit armé et donc une violation du cessez-le-feu".
Gbagbo du pouvoir en Côte d`Ivoire doit être placée "sous l`égide de l`ONU", a
insisté jeudi le ministre nigérian des Affaires étrangères Odein Ajumogobia.
"Toute action militaire doit être placée sous l`égide de l`ONU", a déclaré
à l`AFP le chef de la diplomatie du Nigeria, dont le président Goodluck
Jonathan préside actuellement la Communauté économique des Etats de l`Afrique
de l`ouest (CEDEAO).
La CEDEAO a menacé de recourir à la force si M. Gbagbo refuse de laisser le
pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu par la quasi-totalité de la communauté
internationale comme le président élu légitime.
M. Ajumogobia a cité comme exemple d`usage de la force "un blocus total
afin de mettre en oeuvre et de donner leur plein effet aux sanctions imposées
par l`Union européenne et d`autres membres de la communauté internationale, et
qui ont reçu le soutien de la CEDEAO".
Ce sera aux chefs militaires de décider de l`action la plus appropriée, a
cependant souligné le chef de la diplomatie nigériane, pour qui il reviendra
de toute façon au Conseil de sécurité de l`ONU de se prononcer, comme pour
toute opération de maintien de la paix.
Des combats ont éclaté jeudi dans l`ouest de la Côte d`Ivoire entre l`armée
fidèle au président sortant Laurent Gbagbo et l`ex-rébellion alliée à Alassane
Ouattara, alors qu`à Abidjan des habitants fuyaient par centaines un quartier
en proie à de violents affrontements.
Après bientôt trois mois de crise née de l`élection présidentielle du 28
novembre, la situation se détériorait dans la stratégique capitale économique
et dans le "Grand Ouest", proche du Liberia, région la plus instable du pays.
A Abidjan, après deux jours d`affrontements meurtriers entre les Forces de
défense et de sécurité (FDS) loyales à M. Gbagbo et un groupe armé à Abobo,
fief de M. Ouattara, des habitants fuyaient par centaines ce quartier
désormais surnommé "Bagdad" en raison de la violence qui y règne.
La mission de l`ONU dans le pays, l`Onuci, a appelé à la "retenue",
redoutant une "reprise du conflit armé et donc une violation du cessez-le-feu".