ABIDJAN - La situation était redevenue calme samedi matin à Abidjan et dans la capitale politique ivoirienne Yamoussoukro après une semaine de violences entre les camps de Laurent Gbagbo et d`Alassane Ouattara, ont indiqué des habitants.
Contactés par l`AFP, plusieurs habitants d`Abobo (nord), quartier pro-Ouattara d`Abidjan, ont indiqué n`avoir pas entendu de tirs depuis vendredi dans cette zone où les Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales au président sortant Gbagbo ont combattu durant la semaine un groupe armé.
"Depuis hier (vendredi) il n`y a pas eu de tirs", a déclaré un chauffeur installé dans le secteur "PK-18", au coeur de la zone des affrontements.
"On ne voit plus les FDS ni les autres. Les enfants s`amusent au dehors", a-t-il dit. "Ce matin j`ai vu des corps, des civils apparemment, que personne n`avait récupérés", a-t-il ajouté, sans pouvoir préciser quand ils avaient été tués.
"Le travail continue" à Abobo, a déclaré à des journalistes le chef d`état-major des FDS, le général Philippe Mangou.
Les FDS disent combattre à Abobo les "rebelles" qui contrôlent le nord du pays depuis 2002 et sont alliés à Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, depuis l`éclatement de la crise née du scrutin de novembre.
A Yamoussoukro, théâtre pour la première fois de violents affrontements dans la nuit de jeudi à vendredi, le calme était aussi revenu mais nombre d`habitants du quartier pro-Ouattara restaient "terrés chez eux", selon un témoin.
La ville "reprend timidement ses activités, beaucoup de boutiques sont fermées et il y a peu d`affluence au marché", a raconté un journaliste local.
Contactés par l`AFP, plusieurs habitants d`Abobo (nord), quartier pro-Ouattara d`Abidjan, ont indiqué n`avoir pas entendu de tirs depuis vendredi dans cette zone où les Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales au président sortant Gbagbo ont combattu durant la semaine un groupe armé.
"Depuis hier (vendredi) il n`y a pas eu de tirs", a déclaré un chauffeur installé dans le secteur "PK-18", au coeur de la zone des affrontements.
"On ne voit plus les FDS ni les autres. Les enfants s`amusent au dehors", a-t-il dit. "Ce matin j`ai vu des corps, des civils apparemment, que personne n`avait récupérés", a-t-il ajouté, sans pouvoir préciser quand ils avaient été tués.
"Le travail continue" à Abobo, a déclaré à des journalistes le chef d`état-major des FDS, le général Philippe Mangou.
Les FDS disent combattre à Abobo les "rebelles" qui contrôlent le nord du pays depuis 2002 et sont alliés à Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, depuis l`éclatement de la crise née du scrutin de novembre.
A Yamoussoukro, théâtre pour la première fois de violents affrontements dans la nuit de jeudi à vendredi, le calme était aussi revenu mais nombre d`habitants du quartier pro-Ouattara restaient "terrés chez eux", selon un témoin.
La ville "reprend timidement ses activités, beaucoup de boutiques sont fermées et il y a peu d`affluence au marché", a raconté un journaliste local.