Young Jin Choï organise du vrai proxénétisme au profit des populations Rhdp logées au Golf Hôtel, en faisant venir par hélico des filles.
On vient de découvrir une filière de prostitution. Qui transite par Sébroko pour ravitailler les hommes du Golf en prostituées. Enfermés dans les grisailles d’un hôtel du mal depuis trois mois, les hommes à de Ouattara risquaient de voir exploser, leurs besoins libidinaux maintes fois refoulés. Alors une compagne d’un «ministre» de la République du Golf est saisie pour fournir des filles de joie en vue d’entretenir le moral de la troupe, en attendant de pouvoir faire partir Laurent Gbagbo de la présidence de la République. La jeune dame, Z. Patricia, fait venir de Yamoussoukro un lot de prostituées à Abidjan. Les filles rendent une visite des plus attrayantes à Young Jin Choï, Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu et ses collaborateurs non moins virils, à Sebroko. Choï sait que les déboires politiques ne peuvent pas toujours entraver l’afflux des pulsions érotiques pour des gens qui, il y a à peine trois mois, avaient un régime sexuel à la limite de l’épreuve. Au regard de la coriacité de Laurent Gbagbo, il a pris conscience que la levée du blocus autour du Golf Hôtel devient une vue de l’esprit. Or, la répression sexuelle et la stase de l’énergie libidinale peuvent basculer au bord de la dépression et du délire, ces personnalités qui voient le pouvoir leur échapper chaque jour un peu plus. Le voyeurisme à travers les films pornographiques ne parvient plus à soulager les exigences génitales des prisonniers révolutionnaires. Choï, connaissant les fantasmes de ces hommes, leur incapacité à sublimer certaines pulsations mâles, sentant même à la limite leur musculature surchargée d’énorme libido de plus en plus déréglée, n’a pas voulu laisser monter la frustration de bas étage. Alors, il remplit l’hélico de ces jeunes filles-commandos pour ravitailler les tenants de la «Principauté» du Golf. Le trafic est établi. Et les services «déplacés» des jeunes filles sont bien tarifés. Les douces filles passent donc au Golf une nuit active et consensuelle, et le lendemain, après de loyaux services, elles reprennent le chemin retour, par le même trajet de l’Onuci, via Sebroko, en attendant le prochain convoyage. Ainsi baisse la tension dans la République du Golf où la vie tourne en rond. Mais interrogée au téléphone, Mlle Z. Patricia répond : «Moi, je leur envoie des jeunes filles comment, puisque moi, je suis à Yamoussoukro ? Et puis je n’ai pas de copine, rien. Je ne sais pas où vous prenez vos informations!» Et lorsque nous lui avons retracé le trajet avec ses filles, pour lui rafraichir la mémoire, alors elle a dit : «Ce sont des hommes, s’ils ont des besoins, ce sont des hommes, mais c’est vous qui m’informez.» Choï, qui veut donner des leçons aux Ivoiriens, est donc un proxénète notoire.
Germain Séhoué
On vient de découvrir une filière de prostitution. Qui transite par Sébroko pour ravitailler les hommes du Golf en prostituées. Enfermés dans les grisailles d’un hôtel du mal depuis trois mois, les hommes à de Ouattara risquaient de voir exploser, leurs besoins libidinaux maintes fois refoulés. Alors une compagne d’un «ministre» de la République du Golf est saisie pour fournir des filles de joie en vue d’entretenir le moral de la troupe, en attendant de pouvoir faire partir Laurent Gbagbo de la présidence de la République. La jeune dame, Z. Patricia, fait venir de Yamoussoukro un lot de prostituées à Abidjan. Les filles rendent une visite des plus attrayantes à Young Jin Choï, Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu et ses collaborateurs non moins virils, à Sebroko. Choï sait que les déboires politiques ne peuvent pas toujours entraver l’afflux des pulsions érotiques pour des gens qui, il y a à peine trois mois, avaient un régime sexuel à la limite de l’épreuve. Au regard de la coriacité de Laurent Gbagbo, il a pris conscience que la levée du blocus autour du Golf Hôtel devient une vue de l’esprit. Or, la répression sexuelle et la stase de l’énergie libidinale peuvent basculer au bord de la dépression et du délire, ces personnalités qui voient le pouvoir leur échapper chaque jour un peu plus. Le voyeurisme à travers les films pornographiques ne parvient plus à soulager les exigences génitales des prisonniers révolutionnaires. Choï, connaissant les fantasmes de ces hommes, leur incapacité à sublimer certaines pulsations mâles, sentant même à la limite leur musculature surchargée d’énorme libido de plus en plus déréglée, n’a pas voulu laisser monter la frustration de bas étage. Alors, il remplit l’hélico de ces jeunes filles-commandos pour ravitailler les tenants de la «Principauté» du Golf. Le trafic est établi. Et les services «déplacés» des jeunes filles sont bien tarifés. Les douces filles passent donc au Golf une nuit active et consensuelle, et le lendemain, après de loyaux services, elles reprennent le chemin retour, par le même trajet de l’Onuci, via Sebroko, en attendant le prochain convoyage. Ainsi baisse la tension dans la République du Golf où la vie tourne en rond. Mais interrogée au téléphone, Mlle Z. Patricia répond : «Moi, je leur envoie des jeunes filles comment, puisque moi, je suis à Yamoussoukro ? Et puis je n’ai pas de copine, rien. Je ne sais pas où vous prenez vos informations!» Et lorsque nous lui avons retracé le trajet avec ses filles, pour lui rafraichir la mémoire, alors elle a dit : «Ce sont des hommes, s’ils ont des besoins, ce sont des hommes, mais c’est vous qui m’informez.» Choï, qui veut donner des leçons aux Ivoiriens, est donc un proxénète notoire.
Germain Séhoué
