Il n’y a plus aucun doute que les Casques bleus combattent pour la rébellion armée en Côte d’Ivoire. Le lundi 28 février dernier, les forces onusiennes stationnées en Côte d’Ivoire ont vainement tenté de bombarder l’aéroport de Yamoussoukro et certains points stratégiques de la capitale politique ivoirienne. Mais elles se sont heurtées à des Forces de défense et de sécurité (Fds) ivoiriennes déterminées à défendre, bec et ongles, l’intégrité du territoire national.
Il était, en effet, entre 14 h et 15 h quand un avion militaire reconnu comme appartenant à l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a été aperçu à l’horizon et qui pointait droit, sans aucune autorisation, sur l’aéroport de Yamoussoukro. Confirmant des informations reçues plus tôt et faisant état d’une attaque aérienne des points stratégiques de la ville et des positions des Fds. «Avant même que l’avion n’effectue ses dernières manœuvres pour attaquer sa première cible, il a essuyé des tirs de sommation de nos Forces de défense et de sécurité en faction dans le périmètre de notre aéroport. Obligeant ainsi le bombardier à retourner d’où il est venu quelques instants plus tôt», indique un habitant de Yamoussoukro joint par téléphone à Yamoussoukro. «C’est parce que l’Onu a encore échoué dans sa tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire qu’elle parle aujourd’hui de convoi d’experts qui aurait été repoussé à Yamoussoukro. L’Onu a encore menti. Cette organisation est restée dans sa logique de guerre contre la Côte d’Ivoire», précise notre interlocuteur. Contrairement à ce que l’Agence France Presse a rapporté mardi, aucun convoi transportant des experts du Comité des sanctions de l’Onu et un officier des forces de maintien de la paix n’a jamais été attaqué par les Forces de défense et de sécurité se rendant par voie terrestre à l’aéroport de Yamoussoukro. Sa dépêche qui affirme avoir repris les propos d’un responsable onusien qui a voulu requérir l’anonymat précisait, par ailleurs, qu’aucun membre de cette délégation n’a été blessé dans cette attaque des Fds contre le convoi onusien qui comprenait le Comité des sanctions et un officier de l’Onuci.
Selon l’Afp, ces agents de l’Onuci se rendaient à l’aéroport de Yamoussoukro pour vérifier une information faisant état de la livraison d’hélicoptères en provenance du Bélarus. A en croire l’agence française de presse, le porte-parole de l’Onu Martin Nesirky a indiqué que la délégation a été dans l’incapacité de vérifier l’information et a été obligée de se retirer. Cette délégation avait aussi pour mission de vérifier des informations faisant état des vols suspects dans cet aéroport. Le porte-parole de l’Onu a aussi souligné que la mission de l’Onu surveillait toujours l’aéroport de la capitale politique ivoirienne en dépit des restrictions sur leurs mouvements dans le pays
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Il était, en effet, entre 14 h et 15 h quand un avion militaire reconnu comme appartenant à l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a été aperçu à l’horizon et qui pointait droit, sans aucune autorisation, sur l’aéroport de Yamoussoukro. Confirmant des informations reçues plus tôt et faisant état d’une attaque aérienne des points stratégiques de la ville et des positions des Fds. «Avant même que l’avion n’effectue ses dernières manœuvres pour attaquer sa première cible, il a essuyé des tirs de sommation de nos Forces de défense et de sécurité en faction dans le périmètre de notre aéroport. Obligeant ainsi le bombardier à retourner d’où il est venu quelques instants plus tôt», indique un habitant de Yamoussoukro joint par téléphone à Yamoussoukro. «C’est parce que l’Onu a encore échoué dans sa tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire qu’elle parle aujourd’hui de convoi d’experts qui aurait été repoussé à Yamoussoukro. L’Onu a encore menti. Cette organisation est restée dans sa logique de guerre contre la Côte d’Ivoire», précise notre interlocuteur. Contrairement à ce que l’Agence France Presse a rapporté mardi, aucun convoi transportant des experts du Comité des sanctions de l’Onu et un officier des forces de maintien de la paix n’a jamais été attaqué par les Forces de défense et de sécurité se rendant par voie terrestre à l’aéroport de Yamoussoukro. Sa dépêche qui affirme avoir repris les propos d’un responsable onusien qui a voulu requérir l’anonymat précisait, par ailleurs, qu’aucun membre de cette délégation n’a été blessé dans cette attaque des Fds contre le convoi onusien qui comprenait le Comité des sanctions et un officier de l’Onuci.
Selon l’Afp, ces agents de l’Onuci se rendaient à l’aéroport de Yamoussoukro pour vérifier une information faisant état de la livraison d’hélicoptères en provenance du Bélarus. A en croire l’agence française de presse, le porte-parole de l’Onu Martin Nesirky a indiqué que la délégation a été dans l’incapacité de vérifier l’information et a été obligée de se retirer. Cette délégation avait aussi pour mission de vérifier des informations faisant état des vols suspects dans cet aéroport. Le porte-parole de l’Onu a aussi souligné que la mission de l’Onu surveillait toujours l’aéroport de la capitale politique ivoirienne en dépit des restrictions sur leurs mouvements dans le pays
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr