La filiale ivoirienne de la banque française BNP Paribas, "nationalisée" en février par le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a rouvert mercredi ses portes au public, a constaté un journaliste de l`AFP.
Le gouvernement Gbagbo avait nationalisé mi-février la Bicici ainsi que la
SGBCI, filiale de la banque française Société Générale, alors que toutes les
banques commerciales suspendaient leurs activités par suite de la grave
déstabilisation du secteur bancaire causée par la crise post-électorale.
Mercredi, à son siège du quartier du Plateau, à Abidjan, quelques dizaines
de clients faisaient la queue dans la rue pour passer l`entrée gardée par une
dizaine de policiers et de vigiles, en pleine période de versement des
salaires.
Le mode de fonctionnement était très différent de celui qui prévalait avant
la fermeture, preuve des difficultés techniques rencontrées, et les opérations
se faisaient plus manuellement qu`informatiquement.
Un panneau avertissait que les particuliers ne pouvaient pas dépasser un
retrait d`un montant de 200.000 FCFA (300 euros) par jour et les entreprises
d`un million (1.500 euros).
"C`est trop lent!", pestaient des clients. "L`organisation est très
mauvaise", a déclaré à l`AFP l`un d`eux, Thierry Kouamé, qui venait de retirer
200.000 FCFA: "c`est mieux que rien compte tenu de la situation".
Il était pour l`heure impossible de vérifier si les comptes des clients de
la Bicici avaient été intégralement "reconstitués", comme le gouvernement
Gbagbo en a donné l`assurance. Il a également promis la prochaine réouverture
de la SGBCI, la plus grande banque du secteur.
Le quasi-effondrement du système bancaire ivoirien, seules les banques
publiques restant en activité, est l`un des effets de l`affrontement entre le
président sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu chef de l`Etat
par la communauté internationale après le scrutin de novembre.
Le gouvernement Gbagbo avait nationalisé mi-février la Bicici ainsi que la
SGBCI, filiale de la banque française Société Générale, alors que toutes les
banques commerciales suspendaient leurs activités par suite de la grave
déstabilisation du secteur bancaire causée par la crise post-électorale.
Mercredi, à son siège du quartier du Plateau, à Abidjan, quelques dizaines
de clients faisaient la queue dans la rue pour passer l`entrée gardée par une
dizaine de policiers et de vigiles, en pleine période de versement des
salaires.
Le mode de fonctionnement était très différent de celui qui prévalait avant
la fermeture, preuve des difficultés techniques rencontrées, et les opérations
se faisaient plus manuellement qu`informatiquement.
Un panneau avertissait que les particuliers ne pouvaient pas dépasser un
retrait d`un montant de 200.000 FCFA (300 euros) par jour et les entreprises
d`un million (1.500 euros).
"C`est trop lent!", pestaient des clients. "L`organisation est très
mauvaise", a déclaré à l`AFP l`un d`eux, Thierry Kouamé, qui venait de retirer
200.000 FCFA: "c`est mieux que rien compte tenu de la situation".
Il était pour l`heure impossible de vérifier si les comptes des clients de
la Bicici avaient été intégralement "reconstitués", comme le gouvernement
Gbagbo en a donné l`assurance. Il a également promis la prochaine réouverture
de la SGBCI, la plus grande banque du secteur.
Le quasi-effondrement du système bancaire ivoirien, seules les banques
publiques restant en activité, est l`un des effets de l`affrontement entre le
président sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu chef de l`Etat
par la communauté internationale après le scrutin de novembre.