Le Collectif des victimes en Côte d'Ivoire ( CVCI) a commémoré dimanche à Yopougon dans l'ouest d'Abidjan, le « massacre de plus de 300 partisans» du président Alassane Ouattara de cette commune pendant la violente crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon cette organisation, après l'arrestation de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, près de 322 personnes identifiées comme des partisans de son rival d'alors, l'actuel président ivoirien Alassane Ouattara, ont été tuées à Yopougon par des forces pro-Gbagbo.
« Du 11 au 16 avril 2011, après l'arrestation de Laurent Gbagbo, 322 personnes présumées pro-Ouattara ont été massacrées à Yopougon par des forces pro-Gbagbo mécontentes de l'arrestation de celui-ci. Plus d'une centaine de personnes ont fait l'objet de violences physiques et des mosquées ont été incendiées comme ici à la mosquée Doukouré où nous commémorons cet événement malheureux », a indiqué dans un discours, le président du CVCI, Issiaka Diaby devant des victimes et parents de victimes de cette commune.
Poursuivant, M. Diaby a soutenu que son organisation ne ménagera aucun effort pour que les auteurs du « massacre de Yopougon » soient punis. Dans la foulée, il a réaffirmé l'indignation des victimes du CVCI face à la libération conditionnelle de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale ( CPI) estimant que cette juridiction «a échoué en Côte d'Ivoire».
« L'ensemble des victimes en Côte d'Ivoire souhaitent un dialogue direct avec le président Alassane Ouattara. Aujourd'hui, les victimes ne sont pas satisfaites des actions menées pour la restauration de leur dignité. Nous pensons qu'il n'y a que le dialogue pour régler un certains nombre de questions relatives à l'indemnisation des victimes », a soutenu M. Diaby encourageant par ailleurs le président ivoirien à « être ferme dès maintenant » avec toutes les personnes qui entendent semer le trouble pendant la présidentielle de 2020.
« Nous disons au président Ouattara que la Côte d'Ivoire est sous sa garde», a estimé le président du CVCI. La crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui s'est soldée par l'arrestation de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a fait officiellement 3000 morts dans le pays. Après plus de sept ans de détention à la CPI pour quatre chefs de crime contre l'humanité commis par cette crise postélectorale, l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé ont été acquittés par cette juridiction internationale pour faute de preuves et libérés sous conditions.
LB/ls/APA
Selon cette organisation, après l'arrestation de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, près de 322 personnes identifiées comme des partisans de son rival d'alors, l'actuel président ivoirien Alassane Ouattara, ont été tuées à Yopougon par des forces pro-Gbagbo.
« Du 11 au 16 avril 2011, après l'arrestation de Laurent Gbagbo, 322 personnes présumées pro-Ouattara ont été massacrées à Yopougon par des forces pro-Gbagbo mécontentes de l'arrestation de celui-ci. Plus d'une centaine de personnes ont fait l'objet de violences physiques et des mosquées ont été incendiées comme ici à la mosquée Doukouré où nous commémorons cet événement malheureux », a indiqué dans un discours, le président du CVCI, Issiaka Diaby devant des victimes et parents de victimes de cette commune.
Poursuivant, M. Diaby a soutenu que son organisation ne ménagera aucun effort pour que les auteurs du « massacre de Yopougon » soient punis. Dans la foulée, il a réaffirmé l'indignation des victimes du CVCI face à la libération conditionnelle de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale ( CPI) estimant que cette juridiction «a échoué en Côte d'Ivoire».
« L'ensemble des victimes en Côte d'Ivoire souhaitent un dialogue direct avec le président Alassane Ouattara. Aujourd'hui, les victimes ne sont pas satisfaites des actions menées pour la restauration de leur dignité. Nous pensons qu'il n'y a que le dialogue pour régler un certains nombre de questions relatives à l'indemnisation des victimes », a soutenu M. Diaby encourageant par ailleurs le président ivoirien à « être ferme dès maintenant » avec toutes les personnes qui entendent semer le trouble pendant la présidentielle de 2020.
« Nous disons au président Ouattara que la Côte d'Ivoire est sous sa garde», a estimé le président du CVCI. La crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui s'est soldée par l'arrestation de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a fait officiellement 3000 morts dans le pays. Après plus de sept ans de détention à la CPI pour quatre chefs de crime contre l'humanité commis par cette crise postélectorale, l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé ont été acquittés par cette juridiction internationale pour faute de preuves et libérés sous conditions.
LB/ls/APA