Une responsable des femmes du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, a été arrêtée à son
domicile de Yopougon, quartier populaire de l’ouest d’Abidjan, a annoncé vendredi son avocat à l’AFP.
"Mme Antoinette Rouissa Meho a été arrêtée mercredi par neuf personnes se présentant comme des agents de la DST (Direction de surveillance du territoire)", a déclaré Me Toussaint Dako, qui affirme qu’elle a été "brutalisée et conduite manu militari dans leur véhicule sans matricule, pour une destination inconnue".
Me Dako présente sa cliente comme une "femme convaincue et déterminée", qui s’apprêtait à témoigner au procès de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire Simone Gbagbo pour crimes contre l’humanité.
Contactée, la police n’a pas voulu donner davantage de précisions sur cette affaire.
L’arrestation de l’opposante "n’est "nullement liée au procès" a réagi le ministère ivoirien de la Justice, dans un communiqué.
Mme Meho "était recherchée depuis plusieurs mois, dans le cadre d’une procédure judiciaire, pour atteinte à la sûreté de l’Etat", souligne le texte transmis à l’AFP, sans plus de précisions.
La cour d’assises d’Abidjan juge depuis le 31 mai Mme Gbagbo pour crimes contre l’humanité, crimes contre les prisonniers de guerre et crimes contre les populations civiles, commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
Cette crise avait été provoquée par le refus de son mari, le président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Mme Gbagbo comparaît alors qu’elle purge déjà une première peine de 20 ans de prison pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", prononcée l’an dernier.
ck/lpt
domicile de Yopougon, quartier populaire de l’ouest d’Abidjan, a annoncé vendredi son avocat à l’AFP.
"Mme Antoinette Rouissa Meho a été arrêtée mercredi par neuf personnes se présentant comme des agents de la DST (Direction de surveillance du territoire)", a déclaré Me Toussaint Dako, qui affirme qu’elle a été "brutalisée et conduite manu militari dans leur véhicule sans matricule, pour une destination inconnue".
Me Dako présente sa cliente comme une "femme convaincue et déterminée", qui s’apprêtait à témoigner au procès de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire Simone Gbagbo pour crimes contre l’humanité.
Contactée, la police n’a pas voulu donner davantage de précisions sur cette affaire.
L’arrestation de l’opposante "n’est "nullement liée au procès" a réagi le ministère ivoirien de la Justice, dans un communiqué.
Mme Meho "était recherchée depuis plusieurs mois, dans le cadre d’une procédure judiciaire, pour atteinte à la sûreté de l’Etat", souligne le texte transmis à l’AFP, sans plus de précisions.
La cour d’assises d’Abidjan juge depuis le 31 mai Mme Gbagbo pour crimes contre l’humanité, crimes contre les prisonniers de guerre et crimes contre les populations civiles, commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
Cette crise avait été provoquée par le refus de son mari, le président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Mme Gbagbo comparaît alors qu’elle purge déjà une première peine de 20 ans de prison pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", prononcée l’an dernier.
ck/lpt