APA - Le collectif des femmes et parents des détenus de la crise post-électorale ivoirienne (COFED) a « humblement » appelé, mardi, à la libération des détenus de la crise post-électorale ivoirienne de décembre 2010 à avril 2011.
«Humblement, nous vous demandons de libérer nos 300 époux pour qu’ensemble, les fils et filles de ce pays participent à sa construction », a déclaré dans une conférence de presse, la présidente de ce collectif, Simone Datté en s’adressant au Chef de l’Etat ivoirien.
«Nous pensons que si nos parents sont libérés la Côte d’Ivoire se retrouvera grandie et la réconciliation nationale tant ressassée par vous le Chef de l’Etat aura enfin un visage », a-t-elle insisté, estimant que « tant que les 300 ivoiriens seront détenus sans jugement pour certains, dans les conditions inhumaines, très malades et empêchés de voir un médecin pour d’autres, les ivoiriens continueront à se regarder en chiens de faïence ».
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a indiqué le 1er mai dernier lors de la fête de travail que 96% des Ivoiriens exilés au Ghana et au Liberia à la suite de la crise post-électorale de 2010-2011 sont de retour en Côte d’Ivoire.
Il a réitéré sa volonté de voir revenir les populations ivoiriennes qui se sont retrouvées au Ghana et au Liberia lors de la grave crise post-électorale de 2010-2011 qui, selon une enquête officielle, a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
M. Ouattara a fait savoir qu’ « il n’y a pas de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire », soutenant que depuis son investiture, « les personnes qui ont été arrêtées sont des personnes qui ont attaqué des commissariats, des camps de gendarmerie, assassiné des militaires y compris des gens qui ont été tués dans la mission de l’Onu et ces personnes sont en train d’être jugées ».
«Une fois que ces jugements seront terminés, nous verrons au niveau du gouvernement les dispositions à prendre (…). C’est quand les jugements sont terminés que le président de la République peut faire usage d’un projet de loi d’amnistie et vous pouvez me faire confiance, ce sera fait le moment venu », avait rassuré M. Ouattara, laissant entendre que son gouvernement était « désireux de renforcer la cohésion et la réconciliation » nationale en Côte d’Ivoire.
LS/APA
«Humblement, nous vous demandons de libérer nos 300 époux pour qu’ensemble, les fils et filles de ce pays participent à sa construction », a déclaré dans une conférence de presse, la présidente de ce collectif, Simone Datté en s’adressant au Chef de l’Etat ivoirien.
«Nous pensons que si nos parents sont libérés la Côte d’Ivoire se retrouvera grandie et la réconciliation nationale tant ressassée par vous le Chef de l’Etat aura enfin un visage », a-t-elle insisté, estimant que « tant que les 300 ivoiriens seront détenus sans jugement pour certains, dans les conditions inhumaines, très malades et empêchés de voir un médecin pour d’autres, les ivoiriens continueront à se regarder en chiens de faïence ».
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a indiqué le 1er mai dernier lors de la fête de travail que 96% des Ivoiriens exilés au Ghana et au Liberia à la suite de la crise post-électorale de 2010-2011 sont de retour en Côte d’Ivoire.
Il a réitéré sa volonté de voir revenir les populations ivoiriennes qui se sont retrouvées au Ghana et au Liberia lors de la grave crise post-électorale de 2010-2011 qui, selon une enquête officielle, a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
M. Ouattara a fait savoir qu’ « il n’y a pas de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire », soutenant que depuis son investiture, « les personnes qui ont été arrêtées sont des personnes qui ont attaqué des commissariats, des camps de gendarmerie, assassiné des militaires y compris des gens qui ont été tués dans la mission de l’Onu et ces personnes sont en train d’être jugées ».
«Une fois que ces jugements seront terminés, nous verrons au niveau du gouvernement les dispositions à prendre (…). C’est quand les jugements sont terminés que le président de la République peut faire usage d’un projet de loi d’amnistie et vous pouvez me faire confiance, ce sera fait le moment venu », avait rassuré M. Ouattara, laissant entendre que son gouvernement était « désireux de renforcer la cohésion et la réconciliation » nationale en Côte d’Ivoire.
LS/APA