Le président tchadien Idriss Deby Itno a lancé jeudi un appel aux deux présidents rivaux de Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, pour "un arrêt immédiat des affrontements en observant un cessez le feu".
"Compte tenu de la gravité de la situation actuelle, nous tenons, avant de
nous rendre à Abidjan, à lancer un appel solennel aux présidents Gbagbo et
Ouattara pour un arrêt immédiat des affrontements en observant un
cessez-le-feu sur toute l`étendue du territoire ivoirien et à privilégier la
voie du dialogue pour la résolution pacifique et fraternelle de cette crise
post-électorale", indique le président Deby dans une déclaration lue à la
presse par le Premier Ministre.
M. Deby, qui fait partie d`un panel de cinq chefs d`Etat africains (avec
ceux de Mauritanie, Afrique du Sud, Burkina Faso et Tanzanie) chargés de
rendre des décisions contraignantes aux principaux protagonistes de la crise
ivoirienne, a quitté N`Djamena pour Nouakchott pour une concertation avec le
panel vendredi avant de se rendre à Abidjan.
"Les présidents Gbagbo et Ouattara doivent créer les conditions favorables
permettant au panel de chefs d`Etat d`accomplir sa mission de paix dans
l`intérêt exclusif du peuple frère ivoirien", a-t-il poursuivi.
Ils "doivent faire preuve de patriotisme et de dépassement de soi pour le
retour de la paix et de la cohésion nationale en Côte d`Ivoire", souligne la
déclaration.
Pour le Président Deby la première mission en Côte d`Ivoire du panel du 21
au 23 février "n`a pas permis de concilier toutes les positions des
protagonistes ivoiriens".
Selon un bilan de l`ONU jeudi, cinquante personnes ont été tuées au cours
de la semaine écoulée en Côte d`Ivoire, portant à 365 le nombre de morts
depuis mi-décembre.
Ces violences sont nées de la crise qui a suivi la présidentielle de
novembre et oppose le présiden sortant Gbagbo et l`ex Premier ministre
Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale.
"Compte tenu de la gravité de la situation actuelle, nous tenons, avant de
nous rendre à Abidjan, à lancer un appel solennel aux présidents Gbagbo et
Ouattara pour un arrêt immédiat des affrontements en observant un
cessez-le-feu sur toute l`étendue du territoire ivoirien et à privilégier la
voie du dialogue pour la résolution pacifique et fraternelle de cette crise
post-électorale", indique le président Deby dans une déclaration lue à la
presse par le Premier Ministre.
M. Deby, qui fait partie d`un panel de cinq chefs d`Etat africains (avec
ceux de Mauritanie, Afrique du Sud, Burkina Faso et Tanzanie) chargés de
rendre des décisions contraignantes aux principaux protagonistes de la crise
ivoirienne, a quitté N`Djamena pour Nouakchott pour une concertation avec le
panel vendredi avant de se rendre à Abidjan.
"Les présidents Gbagbo et Ouattara doivent créer les conditions favorables
permettant au panel de chefs d`Etat d`accomplir sa mission de paix dans
l`intérêt exclusif du peuple frère ivoirien", a-t-il poursuivi.
Ils "doivent faire preuve de patriotisme et de dépassement de soi pour le
retour de la paix et de la cohésion nationale en Côte d`Ivoire", souligne la
déclaration.
Pour le Président Deby la première mission en Côte d`Ivoire du panel du 21
au 23 février "n`a pas permis de concilier toutes les positions des
protagonistes ivoiriens".
Selon un bilan de l`ONU jeudi, cinquante personnes ont été tuées au cours
de la semaine écoulée en Côte d`Ivoire, portant à 365 le nombre de morts
depuis mi-décembre.
Ces violences sont nées de la crise qui a suivi la présidentielle de
novembre et oppose le présiden sortant Gbagbo et l`ex Premier ministre
Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale.