En raison de la situation délétère qui prévaut du fait de la crise postélectorale, est-il nécessaire de jouer, coûte que coûte, le match Côte d’Ivoire-Bénin comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012 à Abidjan?
A situation exceptionnelle, mesure et disposition exceptionnelles. La Fédération ivoirienne de football(FIF) qui prépare, à feu doux, la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations(CAN) 2012 va-t-elle s’adapter à cette maxime ? Rien n’est moins sûr. A personne, même pas à un bébé, on ne peut apprendre la gravissime situation qui prévaut en Côte d’Ivoire du fait de la crise postélectorale. Dans cette situation d’insécurité doublée d’une atmosphère lourde dans le pays, la Fédération ivoirienne de football doit-elle prendre le risque de faire jouer le match Côte d’Ivoire-Bénin du 27 mars au stade Félix Houphouët-Boigny ? Si la situation politique et sociale évolue dans le bon sens, c’est-à-dire dans celui de l’apaisement, il n’y a pas de raison que cette opposition ne se déroule pas ici comme prévu. Mais de façon exceptionnelle, ne serait-il pas judicieux de délocaliser cet important duel qui va beaucoup compter dans la balance des éliminatoires de la CAN 2012 pour les Eléphants de Côte d’Ivoire ? Un plan B qui préviendrait d’éventuelles surprises désagréables que le football ivoirien a connues en 2002, à Bouaké, à l’occasion de la Coupe UFOA, à l’entame de la crise politique. Où des personnalités, des journalistes et des sélections nationales ont été prises en otage de longs moments durant. La délocalisation de ce match serait une simple mesure de prudence. Les responsables fédéraux savent, plus que nous, les démarches à suivre et à quelle instance s’adresser pour obtenir une réponse favorable à une telle requête. Il n’y a pas que le match Côte d’Ivoire-Bénin. La rencontre Côte d’Ivoire-Libéria pour le compte des éliminatoires des Jeux olympiques de Londres 2012, et qui se dispute le 26 mars, s’inscrit dans la même lignée. La FIF sait également comment s’y prendre si elle retenait l’hypothèse de délocaliser cette autre rencontre.
Le Ghana a les meilleurs atouts
De tous les pays limitrophes de la Côte d’Ivoire, le plus proche et celui qui présente les meilleures infrastructures fiables aux normes FIFA reste le Ghana. Pour avoir organisé la CAN 2008, ses installations sportives restent intactes. La ville ghanéenne la plus proche est Takoradi où la Côte d’Ivoire a disputé ses matches de poule de la CAN 2008. Cette ville plus facile d’accès pour les Ivoiriens qui, certainement, voudront faire d’une pierre deux coups pour assister à deux matches de leurs sélections. Aussi, les très bonnes relations qui existent entre les autorités sportives ghanéennes et ivoiriennes devraient-elles favoriser cette disposition spéciale.
Des clubs déjà inquiets
A l’approche des matches Côte d’Ivoire-Bénin et Côte d’Ivoire-Libéria, certains employeurs (clubs européens) des professionnels ivoiriens s’inquiètent déjà. « Il y a des clubs qui ont commencé à appeler pour savoir où le match Côte d’Ivoire-Libéria va se jouer. Ils s’inquiètent déjà pour leurs joueurs à cause de la situation du pays », a-t-on appris. Normal. Dans une telle situation, on n’est jamais trop en sécurité. Pour toutes ces raisons, les autorités fédérales ivoiriennes devraient prévenir au lieu de vouloir guérir un mal qui aurait déjà été fait.
Tibet Kipré
Leg : Par mesure de prudence, la FIF devrait prendre des dispositions particulières avant Côte d’Ivoire-Bénin.
A situation exceptionnelle, mesure et disposition exceptionnelles. La Fédération ivoirienne de football(FIF) qui prépare, à feu doux, la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations(CAN) 2012 va-t-elle s’adapter à cette maxime ? Rien n’est moins sûr. A personne, même pas à un bébé, on ne peut apprendre la gravissime situation qui prévaut en Côte d’Ivoire du fait de la crise postélectorale. Dans cette situation d’insécurité doublée d’une atmosphère lourde dans le pays, la Fédération ivoirienne de football doit-elle prendre le risque de faire jouer le match Côte d’Ivoire-Bénin du 27 mars au stade Félix Houphouët-Boigny ? Si la situation politique et sociale évolue dans le bon sens, c’est-à-dire dans celui de l’apaisement, il n’y a pas de raison que cette opposition ne se déroule pas ici comme prévu. Mais de façon exceptionnelle, ne serait-il pas judicieux de délocaliser cet important duel qui va beaucoup compter dans la balance des éliminatoires de la CAN 2012 pour les Eléphants de Côte d’Ivoire ? Un plan B qui préviendrait d’éventuelles surprises désagréables que le football ivoirien a connues en 2002, à Bouaké, à l’occasion de la Coupe UFOA, à l’entame de la crise politique. Où des personnalités, des journalistes et des sélections nationales ont été prises en otage de longs moments durant. La délocalisation de ce match serait une simple mesure de prudence. Les responsables fédéraux savent, plus que nous, les démarches à suivre et à quelle instance s’adresser pour obtenir une réponse favorable à une telle requête. Il n’y a pas que le match Côte d’Ivoire-Bénin. La rencontre Côte d’Ivoire-Libéria pour le compte des éliminatoires des Jeux olympiques de Londres 2012, et qui se dispute le 26 mars, s’inscrit dans la même lignée. La FIF sait également comment s’y prendre si elle retenait l’hypothèse de délocaliser cette autre rencontre.
Le Ghana a les meilleurs atouts
De tous les pays limitrophes de la Côte d’Ivoire, le plus proche et celui qui présente les meilleures infrastructures fiables aux normes FIFA reste le Ghana. Pour avoir organisé la CAN 2008, ses installations sportives restent intactes. La ville ghanéenne la plus proche est Takoradi où la Côte d’Ivoire a disputé ses matches de poule de la CAN 2008. Cette ville plus facile d’accès pour les Ivoiriens qui, certainement, voudront faire d’une pierre deux coups pour assister à deux matches de leurs sélections. Aussi, les très bonnes relations qui existent entre les autorités sportives ghanéennes et ivoiriennes devraient-elles favoriser cette disposition spéciale.
Des clubs déjà inquiets
A l’approche des matches Côte d’Ivoire-Bénin et Côte d’Ivoire-Libéria, certains employeurs (clubs européens) des professionnels ivoiriens s’inquiètent déjà. « Il y a des clubs qui ont commencé à appeler pour savoir où le match Côte d’Ivoire-Libéria va se jouer. Ils s’inquiètent déjà pour leurs joueurs à cause de la situation du pays », a-t-on appris. Normal. Dans une telle situation, on n’est jamais trop en sécurité. Pour toutes ces raisons, les autorités fédérales ivoiriennes devraient prévenir au lieu de vouloir guérir un mal qui aurait déjà été fait.
Tibet Kipré
Leg : Par mesure de prudence, la FIF devrait prendre des dispositions particulières avant Côte d’Ivoire-Bénin.