L’ancien patron du Réveil Club de Daloa, Antoine Gnizako, pourrait être l’un des candidats de la prochaine assemblée générale élective de la Fédération ivoirienne de football. Nous l’avons rencontré.
L’actualité, c’est la réélection de Jacques Anouma au comité exécutif de la Fifa. Quel commentaire en faites-vous ?
J’avoue que je suis très content pour lui. Je le félicite. Je lui souhaite bonne chance dans cette nouvelle aventure. Et je crois qu’il mérite mieux. Je souhaite même qu’il soit le futur président de la Confédération africaine de football (CAF) pour le travail abattu au niveau local en 9 ans. Je viens de lui adresser une lettre de félicitation. En revanche, il devra céder le pouvoir à une autre équipe.
Pourquoi ?
Tout le long de son mandat, à une période favorable, avec des joueurs de qualité et des moyens relativement importants, son équipe ne l’a pas suivi dans ses approches. Avait-il des collaborateurs compétents ? Je ne le pense pas.
Que pensez-vous de la politique sportive en Côte d’Ivoire ?
Je ne suis pas satisfait de notre politique sportive parce qu’il n’y a aucune motivation. L’Etat ne prend pas ses responsabilités. Nous n’avons aucune infrastructure. Les joueurs et les dirigeants ne sont pas motivés. Il faut tout recommencer à zéro. Les conclusions des états généraux sont oubliées. Des députés qui ne comprennent pas la vie sportive ont politisé le débat.
Nous avons appris que vous serez candidat à la prochaine assemblée générale élective de la FIF. Vrai ou faux ?
Permettez que je ne réponde pas à cette question. En revanche, l’élection du président de la FIF ne se passera pas à la fin de ce mois, mais au plus tôt en mai.
Qu’est-ce qui vous pousse à avancer une telle date ?
Je sais pourquoi, je le dis. C’est tout.
Comment avez-vous vécu le CHAN ?
Je ne veux pas critiquer la politique footballistique de la Fédération ivoirienne de football. Je réitère ce que je viens de dire, Anouma est un grand dirigeant. En revanche, le Chan est un grand fiasco. La Côte d’Ivoire a organisé le Chan en 2009, nous avons occupé l’avant dernière place. A mon avis, il ne fallait pas reconduire l’entraîneur et le championnat aurait dû commencer deux mois plus tôt. Par ailleurs, l’on aurait pu inviter Laurent Pokou au Soudan pour le célébrer. Rappelez-vous que le 10 février 1970, à Khartoum, lors d’un match Cote d’Ivoire- Ethiopie, en Coupe d’Afrique des nations, Laurent Pokou avait inscrit 5 buts. Personne n’a encore réussi à l’égaler. On aurait dû profiter de cette occasion pour le célébrer. Tout en sachant que notre fiasco était possible par manque d’ambition.
Selon vous quel est le portrait robot du futur président de la FIF ?
Il doit être un cadre qui a fait ses preuves dans l’administration ou dans le privé. Un président entouré par des collaborateurs de qualité et surtout qu’il ne soit pas sous l’emprise d’un président de club. Il doit avoir une grande connaissance du football. Qu’il n’entretienne pas la médiocrité. Le président Jacques Anouma fait partie des prototypes de bons présidents. Mais sachez que la prochaine élection à la FIF sera l’élection d’une équipe de 17 membres.
Que pensez-vous du changement à la tête de la DTN ?
J’ai été choqué par le fait que ce soit un président de club (Me Roger Ouégnin) qui fasse l’audit de la DTN. Et je n’aurai jamais recruté un expatrié à la tête de la DTN. La preuve, lorsqu’il parle de Kouadio Georges, Jean-Marc Nobilo dit qu’il ne peut pas le juger sur le CHAN. Les erreurs ont déjà commencé parce que Nobilo semble être à la solde d’un groupuscule.
Pourquoi avez-vous fait long feu à la tête du Réveil Club de Daloa ?
Le Réveil club de Daloa était dans la rue. Je voulais mettre des structures en place. Mais certains frères de Daloa ont voulu politiser le débat. J’ai donc préféré me retirer pour ne pas créer des problèmes, là où il ne fallait pas. La preuve, le club est allé en Ligue 2 la même année. Aujourd’hui, il est en D3.
Quel est le dirigeant ivoirien qui vous a le plus marqué ?
C’est indéniablement Simplice Zinsou. Il a de grandes qualités. Il fut un grand dirigeant même si aujourd’hui j’ai beaucoup de choses à lui reprocher.
Lesquelles ?
Ce n’est pas dans un journal que je vais le dire. Je préfère le lui dire en face au cours d’un huis-clos.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé
L’actualité, c’est la réélection de Jacques Anouma au comité exécutif de la Fifa. Quel commentaire en faites-vous ?
J’avoue que je suis très content pour lui. Je le félicite. Je lui souhaite bonne chance dans cette nouvelle aventure. Et je crois qu’il mérite mieux. Je souhaite même qu’il soit le futur président de la Confédération africaine de football (CAF) pour le travail abattu au niveau local en 9 ans. Je viens de lui adresser une lettre de félicitation. En revanche, il devra céder le pouvoir à une autre équipe.
Pourquoi ?
Tout le long de son mandat, à une période favorable, avec des joueurs de qualité et des moyens relativement importants, son équipe ne l’a pas suivi dans ses approches. Avait-il des collaborateurs compétents ? Je ne le pense pas.
Que pensez-vous de la politique sportive en Côte d’Ivoire ?
Je ne suis pas satisfait de notre politique sportive parce qu’il n’y a aucune motivation. L’Etat ne prend pas ses responsabilités. Nous n’avons aucune infrastructure. Les joueurs et les dirigeants ne sont pas motivés. Il faut tout recommencer à zéro. Les conclusions des états généraux sont oubliées. Des députés qui ne comprennent pas la vie sportive ont politisé le débat.
Nous avons appris que vous serez candidat à la prochaine assemblée générale élective de la FIF. Vrai ou faux ?
Permettez que je ne réponde pas à cette question. En revanche, l’élection du président de la FIF ne se passera pas à la fin de ce mois, mais au plus tôt en mai.
Qu’est-ce qui vous pousse à avancer une telle date ?
Je sais pourquoi, je le dis. C’est tout.
Comment avez-vous vécu le CHAN ?
Je ne veux pas critiquer la politique footballistique de la Fédération ivoirienne de football. Je réitère ce que je viens de dire, Anouma est un grand dirigeant. En revanche, le Chan est un grand fiasco. La Côte d’Ivoire a organisé le Chan en 2009, nous avons occupé l’avant dernière place. A mon avis, il ne fallait pas reconduire l’entraîneur et le championnat aurait dû commencer deux mois plus tôt. Par ailleurs, l’on aurait pu inviter Laurent Pokou au Soudan pour le célébrer. Rappelez-vous que le 10 février 1970, à Khartoum, lors d’un match Cote d’Ivoire- Ethiopie, en Coupe d’Afrique des nations, Laurent Pokou avait inscrit 5 buts. Personne n’a encore réussi à l’égaler. On aurait dû profiter de cette occasion pour le célébrer. Tout en sachant que notre fiasco était possible par manque d’ambition.
Selon vous quel est le portrait robot du futur président de la FIF ?
Il doit être un cadre qui a fait ses preuves dans l’administration ou dans le privé. Un président entouré par des collaborateurs de qualité et surtout qu’il ne soit pas sous l’emprise d’un président de club. Il doit avoir une grande connaissance du football. Qu’il n’entretienne pas la médiocrité. Le président Jacques Anouma fait partie des prototypes de bons présidents. Mais sachez que la prochaine élection à la FIF sera l’élection d’une équipe de 17 membres.
Que pensez-vous du changement à la tête de la DTN ?
J’ai été choqué par le fait que ce soit un président de club (Me Roger Ouégnin) qui fasse l’audit de la DTN. Et je n’aurai jamais recruté un expatrié à la tête de la DTN. La preuve, lorsqu’il parle de Kouadio Georges, Jean-Marc Nobilo dit qu’il ne peut pas le juger sur le CHAN. Les erreurs ont déjà commencé parce que Nobilo semble être à la solde d’un groupuscule.
Pourquoi avez-vous fait long feu à la tête du Réveil Club de Daloa ?
Le Réveil club de Daloa était dans la rue. Je voulais mettre des structures en place. Mais certains frères de Daloa ont voulu politiser le débat. J’ai donc préféré me retirer pour ne pas créer des problèmes, là où il ne fallait pas. La preuve, le club est allé en Ligue 2 la même année. Aujourd’hui, il est en D3.
Quel est le dirigeant ivoirien qui vous a le plus marqué ?
C’est indéniablement Simplice Zinsou. Il a de grandes qualités. Il fut un grand dirigeant même si aujourd’hui j’ai beaucoup de choses à lui reprocher.
Lesquelles ?
Ce n’est pas dans un journal que je vais le dire. Je préfère le lui dire en face au cours d’un huis-clos.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé