Ils sont un peu plus de 100 soldats issus des différents corps des Forces de défense et de sécurité ( Fds) ( police, militaires et gendarmes) à souffrir des affres de l’univers carcéral, à travers les prisons du pays. Le gros lot est à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( Maca), avec une soixantaine de détenus. Ils viennent de révéler leur intention de sortir des prisons, pour prendre des armes en vue d’aller au front contre les Fafn ( Forces armées des forces nouvelles). Dans un courrier qu’ils ont adressé au Général chef d’état-major, Philippe Mangou, ces prisonniers militaires, sollicitant son « pardon » pour les actes délictueux dont ils se sont rendus coupables, soulignent qu’ils sont disposés « à réparer leurs erreurs par un comportement républicain en allant combattre directement sur les différents fronts ». Ces soldats qui se sont écartés des règles morales et sociales sont
condamnés, pour certains à trois ans, d’autres à 5 et 6 ans, pour des délits de droit commun, notamment, « escroquerie, vol à main armées, abus de confiance», selon leur porte-parole avec qui nous avons échangé, le mercredi 9 mars 2011. Aujourd’hui, rongés par le remords, ils plaident pour une « grâce présidentielle », afin, selon eux, d’aller « combattre aux côtés de leurs frères d’armes sur les différents fronts ». « Nous, éléments des Fds, incarcérés dans les différentes prisons du pays, pour divers chefs d’accusations, venons soumettre à votre agrément, notre pardon que nous vous prions d’examiner avec forte bienveillance », déclare le sergent-chef D.D.V, un élément de la police nationale, leur porte-parole. « Soyez notre avocat auprès du président de la République en vue de son pardon pour ses enfants que nous sommes », poursuit leur porte-parole. « Relativement à la crise
militaro-politique qui déchire le pays, nous Fds incarcérés dans les prisons ivoiriennes, souhaiterions bénéficier d’une grâce présidentielle pour aller aider nos frères d’armes au front. Pris de remords et soucieux de réparer nos erreurs par un comportement républicain, nous souhaiterions que vous nous accordiez une seconde chance en acceptant notre réintégration dans les rangs et retrouver nos casernes qui nous manquent terriblement », ont dit ces soldats.
Armand B. DEPEYLA
condamnés, pour certains à trois ans, d’autres à 5 et 6 ans, pour des délits de droit commun, notamment, « escroquerie, vol à main armées, abus de confiance», selon leur porte-parole avec qui nous avons échangé, le mercredi 9 mars 2011. Aujourd’hui, rongés par le remords, ils plaident pour une « grâce présidentielle », afin, selon eux, d’aller « combattre aux côtés de leurs frères d’armes sur les différents fronts ». « Nous, éléments des Fds, incarcérés dans les différentes prisons du pays, pour divers chefs d’accusations, venons soumettre à votre agrément, notre pardon que nous vous prions d’examiner avec forte bienveillance », déclare le sergent-chef D.D.V, un élément de la police nationale, leur porte-parole. « Soyez notre avocat auprès du président de la République en vue de son pardon pour ses enfants que nous sommes », poursuit leur porte-parole. « Relativement à la crise
militaro-politique qui déchire le pays, nous Fds incarcérés dans les prisons ivoiriennes, souhaiterions bénéficier d’une grâce présidentielle pour aller aider nos frères d’armes au front. Pris de remords et soucieux de réparer nos erreurs par un comportement républicain, nous souhaiterions que vous nous accordiez une seconde chance en acceptant notre réintégration dans les rangs et retrouver nos casernes qui nous manquent terriblement », ont dit ces soldats.
Armand B. DEPEYLA