Des centaines de partisans d`Alassane Ouattara,
reconnu président élu de Côte d`Ivoire par l`Union africaine, ont marché dans
Paris samedi pour rendre hommage à des femmes d`Abidjan tuées par les forces
du président sortant Laurent Gbagbo, a constaté un journaliste de l`AFP.
Entre 500 personnes selon la police, près du double selon les
organisateurs, ont défilé entre la place Victor-Hugo, située à côté de
l`ambassade de Côte d`Ivoire, jusqu`à l`esplanade des droits de l`Homme du
Trocadéro, dans l`ouest parisien.
"Gbagbo, on en a marre, il faut que tu partes, il faut que tu partes!",
scandaient des manifestants parfois drapés dans le drapeau ivoirien.
"Nous sommes là pour nos mères, nos soeurs sur lesquelles on a tiré", a dit
à l`AFP Hamida, faisant référence aux sept femmes pro-Ouattara tuées par
balles le 3 mars à Abobo, un quartier d`Abidjan, par des forces de sécurité
fidèles à Laurent Gbagbo.
La Côte d`Ivoire est déchirée depuis l`élection présidentielle du 28
novembre entre les partisans du président sortant et de son rival, qui
revendiquent chacun la victoire. Fief d`Alassane Ouattara, Abobo est devenu
l`épicentre de la crise post-électorale, qui a fait près de 400 morts dans le
pays selon l`ONU.
"A Abobo, on ne vit plus, on ne mange plus. Tous les jours, ils nous
appellent en pleurs et tous les jours, il faut envoyer de l`argent pour qu`ils
puissent manger", a raconté à l`AFP Hamida, une Franco-ivoirienne de 46 ans
installée à Paris dont la famille se trouve encore à Abidjan.
Organisée notamment par le RHDP, une coalition de partis pro-Ouattara, la
manifestation de Paris a été aussi l`occasion de fêter la victoire
diplomatique de son champion. Jeudi, l`Union africaine réunie à Addis Abeba a
confirmé qu`Alassane Ouattara avait remporté la présidentielle.
Le camp de Laurent Gbagbo a rejeté la décision. Les forces pro-Gbagbo ont
lancé samedi une vaste offensive à Abobo, la commune la plus peuplée d`Abidjan
(1,5 million habitants).
reconnu président élu de Côte d`Ivoire par l`Union africaine, ont marché dans
Paris samedi pour rendre hommage à des femmes d`Abidjan tuées par les forces
du président sortant Laurent Gbagbo, a constaté un journaliste de l`AFP.
Entre 500 personnes selon la police, près du double selon les
organisateurs, ont défilé entre la place Victor-Hugo, située à côté de
l`ambassade de Côte d`Ivoire, jusqu`à l`esplanade des droits de l`Homme du
Trocadéro, dans l`ouest parisien.
"Gbagbo, on en a marre, il faut que tu partes, il faut que tu partes!",
scandaient des manifestants parfois drapés dans le drapeau ivoirien.
"Nous sommes là pour nos mères, nos soeurs sur lesquelles on a tiré", a dit
à l`AFP Hamida, faisant référence aux sept femmes pro-Ouattara tuées par
balles le 3 mars à Abobo, un quartier d`Abidjan, par des forces de sécurité
fidèles à Laurent Gbagbo.
La Côte d`Ivoire est déchirée depuis l`élection présidentielle du 28
novembre entre les partisans du président sortant et de son rival, qui
revendiquent chacun la victoire. Fief d`Alassane Ouattara, Abobo est devenu
l`épicentre de la crise post-électorale, qui a fait près de 400 morts dans le
pays selon l`ONU.
"A Abobo, on ne vit plus, on ne mange plus. Tous les jours, ils nous
appellent en pleurs et tous les jours, il faut envoyer de l`argent pour qu`ils
puissent manger", a raconté à l`AFP Hamida, une Franco-ivoirienne de 46 ans
installée à Paris dont la famille se trouve encore à Abidjan.
Organisée notamment par le RHDP, une coalition de partis pro-Ouattara, la
manifestation de Paris a été aussi l`occasion de fêter la victoire
diplomatique de son champion. Jeudi, l`Union africaine réunie à Addis Abeba a
confirmé qu`Alassane Ouattara avait remporté la présidentielle.
Le camp de Laurent Gbagbo a rejeté la décision. Les forces pro-Gbagbo ont
lancé samedi une vaste offensive à Abobo, la commune la plus peuplée d`Abidjan
(1,5 million habitants).
