L'un des véhicules de liaison du groupe Olympe (société éditrice des journaux Soir Info, L'inter et Star Magazine) est aux mains du commando invisible, depuis hier. Une équipe de reportage à bord de ce véhicule, une fourgonnette rouge-bordeau de marque FIAT immatriculée 9059 ER 01, s'est retrouvé, dans l'après-midi d'hier, dans la commune d'Abobo. Sur le chemin du retour, le chauffeur et les occupants circulaient du côté du grand marché pour progresser vers la mairie de la commune tenue depuis des semaines par le commando armé dit ''invisible''. Si jusque-là tout s'est relativement bien passé, les données vont très vite changer à un barrage dressé à la hauteur d'une agence de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) , non loin du rond-point de la gare routière.
En effet le chauffeur est prié, dans la courtoisie, de marquer un arrêt pour un contrôle de routine. Exigence à laquelle il se soumet avec diligence. Mais au moment de reprendre la route, quatre solides gaillards fortement armés surgissent et l'interpellent en ces termes. ''Nous avons des blessés que nous devrions conduire d'urgence à l'hôpital, cédez-nous votre véhicule, on vous le rendra plus tard''. Les occupants du véhicule, sommés de descendre, s'exécutent sans résistance et l'abandonnent aux 4 individus armés, qui embarquent à leur tour et reprennent la direction contraire de l'engin. Au moment où nous mettions cette information sous presse, tard dans la soirée, le véhicule de liaison du groupe Olympe n'était pas encore retrouvé.
G. DE G.
En effet le chauffeur est prié, dans la courtoisie, de marquer un arrêt pour un contrôle de routine. Exigence à laquelle il se soumet avec diligence. Mais au moment de reprendre la route, quatre solides gaillards fortement armés surgissent et l'interpellent en ces termes. ''Nous avons des blessés que nous devrions conduire d'urgence à l'hôpital, cédez-nous votre véhicule, on vous le rendra plus tard''. Les occupants du véhicule, sommés de descendre, s'exécutent sans résistance et l'abandonnent aux 4 individus armés, qui embarquent à leur tour et reprennent la direction contraire de l'engin. Au moment où nous mettions cette information sous presse, tard dans la soirée, le véhicule de liaison du groupe Olympe n'était pas encore retrouvé.
G. DE G.