Tabou – Les populations et autorités politiques de Tabou s’opposent à l’arrivée dans le département de 600 refugiés libériens après une sollicitation des responsables du Haut- commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) qui estiment que ces déplacés ne sont plus en sécurité à Abidjan compte tenu de la situation de guerre.
"Il y a un embargo sur les médicaments et le problème d’eau courante n’est pas encore résolu à Tabou. Il nous sera difficile d’accepter des réfugiés dans ces conditions", ont justifié les autorités politiques et les porte-parole des populations lors d’une réunion tenue le 03 mars à la préfecture de Tabou.
Le préfet du département a, par ailleurs, invité les populations à "redoubler de vigilance".
Depuis 1989, la zone qui couvre les départements de Sassandra, de Soubré, de San Pedro et de Tabou, accueille des réfugiés libériens, au nombre de 14.000 à ce jour.
(AIP)
"Il y a un embargo sur les médicaments et le problème d’eau courante n’est pas encore résolu à Tabou. Il nous sera difficile d’accepter des réfugiés dans ces conditions", ont justifié les autorités politiques et les porte-parole des populations lors d’une réunion tenue le 03 mars à la préfecture de Tabou.
Le préfet du département a, par ailleurs, invité les populations à "redoubler de vigilance".
Depuis 1989, la zone qui couvre les départements de Sassandra, de Soubré, de San Pedro et de Tabou, accueille des réfugiés libériens, au nombre de 14.000 à ce jour.
(AIP)