Koumassi, Port-Bouët, Bouna et Yopougon. Depuis que le FPI annonce son retour sur la scène politique à travers des meetings, l’on enregistre des affrontements entre les organisateurs et les populations des localités citées plus haut. Si les premiers incidents ont été rapidement circonscrits, tel n’est pas le cas des incidents survenus samedi dernier. Le bilan est lourd. Un mort et plusieurs blessés. Tous ceux qui sont témoins de ces affrontements, sont unanimes pour dire qu’ils n’interviennent qu’après des propos injurieux tenus contre le pouvoir. S’il est vrai que la parole est libérée, il est aussi vrai que le discours à l’endroit du chef de l’Etat doit être courtois. Ce que ne font malheureusement pas les responsables du FPI. Leurs meetings pour ceux qui y ont déjà assisté, sont une foire aux injures à l’encontre du président de la République. Or la loi ivoirienne stipule que toute injure au chef de l’Etat est passible d’une peine d’emprisonnement. En la matière, il suffit que le parquet s’autosaisisse pour que la procédure soit déclenchée. Malheureusement, depuis, le parquet semble ne pas vouloir réagir. Laissant la latitude aux populations de se faire justice. Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide ? Alors !
TL
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