15 novembre 2000-15 mars 2011, cela fait plus de dix ans que la refondation gère le Port autonome d’Abidjan. Une décennie qui a permis à cet instrument de l’économie ivoirienne d’enregistrer ses plus grandes performances.
«C’est au pied du mur qu’on voit le bon maçon», dit l’adage. Ce pari est réussi depuis une décennie à l’autorité portuaire d’Abidjan. 15 novembre 2000, un mois après l’élection du président de la République, Laurent Gbagbo, la gestion du Port autonome d’Abidjan (Paa) est confiée à Marcel Gossio, un proche du président élu. Il a pour mission de placer au diapason cette structure économique après le coup d’Etat de 1999. Pour atteindre cet objectif, plusieurs stratégies sont mises en place, dont entre autres : une offensive commerciale en direction des pays sans façade maritime (Mali, Burkina Faso, Niger) qui avaient abandonné le port d’Abidjan, leur port naturel, au profit de Lomé, Takoradi ou de Cotonou. Cette offensive a permis de porter le trafic à 15,5 millions de tonnes en cette année, contre 12,5 millions de tonnes de marchandises en 1999. Une année après, ce trafic va se situer à 17 millions de tonnes de marchandises. Alors que cette embellie se poursuivait grâce aux actions commerciales d’envergure engagées, une autre crise se déclenche. Celle de septembre 2002, qui s’est muée en une rébellion armée. Le trafic recule de 5%. 16,3 millions de tonnes de marchandises sont enregistrées avant de baisser à 15,5 millions de tonnes, l’année suivante. Face à la détérioration du climat social qui a fortement dépeint sur le niveau social du trafic, et en vue de maintenir le niveau de compétitivité du port d’Abidjan, l’autorité initie une série de réflexions. Ces différentes rencontres amènent les autorités portuaires d’Abidjan à trouver d’autres solutions pour éviter la catastrophe. Ainsi au plan commercial, plusieurs missions de promotion et de prospection commerciales sont initiées dans les pays de l’hinterland et en Europe, respectivement en direction des chargeurs et des armateurs. Des natifs des pays sans façade maritime sont nommés pour représenter le Port autonome d’Abidjan dans leurs pays respectifs. Ce, en vue de renforcer la politique de proximité du port. Un abattement fiscal est effectué sur les coûts de passage, notamment par la réduction du compte d’escale, l’application d’une tarification à la boîte et l’instauration d’une ristourne pour les marchandises en transit.
«C’est au pied du mur qu’on voit le bon maçon», dit l’adage. Ce pari est réussi depuis une décennie à l’autorité portuaire d’Abidjan. 15 novembre 2000, un mois après l’élection du président de la République, Laurent Gbagbo, la gestion du Port autonome d’Abidjan (Paa) est confiée à Marcel Gossio, un proche du président élu. Il a pour mission de placer au diapason cette structure économique après le coup d’Etat de 1999. Pour atteindre cet objectif, plusieurs stratégies sont mises en place, dont entre autres : une offensive commerciale en direction des pays sans façade maritime (Mali, Burkina Faso, Niger) qui avaient abandonné le port d’Abidjan, leur port naturel, au profit de Lomé, Takoradi ou de Cotonou. Cette offensive a permis de porter le trafic à 15,5 millions de tonnes en cette année, contre 12,5 millions de tonnes de marchandises en 1999. Une année après, ce trafic va se situer à 17 millions de tonnes de marchandises. Alors que cette embellie se poursuivait grâce aux actions commerciales d’envergure engagées, une autre crise se déclenche. Celle de septembre 2002, qui s’est muée en une rébellion armée. Le trafic recule de 5%. 16,3 millions de tonnes de marchandises sont enregistrées avant de baisser à 15,5 millions de tonnes, l’année suivante. Face à la détérioration du climat social qui a fortement dépeint sur le niveau social du trafic, et en vue de maintenir le niveau de compétitivité du port d’Abidjan, l’autorité initie une série de réflexions. Ces différentes rencontres amènent les autorités portuaires d’Abidjan à trouver d’autres solutions pour éviter la catastrophe. Ainsi au plan commercial, plusieurs missions de promotion et de prospection commerciales sont initiées dans les pays de l’hinterland et en Europe, respectivement en direction des chargeurs et des armateurs. Des natifs des pays sans façade maritime sont nommés pour représenter le Port autonome d’Abidjan dans leurs pays respectifs. Ce, en vue de renforcer la politique de proximité du port. Un abattement fiscal est effectué sur les coûts de passage, notamment par la réduction du compte d’escale, l’application d’une tarification à la boîte et l’instauration d’une ristourne pour les marchandises en transit.