Des hommes armés de fusil de guerre de type Kalashnikov ont fait 4 morts le 15 mars 2011, aux II Pateaux, à un barrage tenu par des jeunes patriotes derrière le super marché Soccocé. Selon des témoins trouvés sur place, des individus, au nombre de quatre, sont arrivés à ce barrage peu après midi à bord d`un taxi compteur. « Ils sont descendus juste après la station (Total) et le taxi les a précédé. Pendant que des jeunes fouillaient le taxi, les 4 individus, qui suivaient à pied se sont alors dévoilés. Ils ont sorti leurs armes et ont ouvert le feu dans le tas. Tous ces morts que vous voyez à terre-là ne sont que des victimes innocentes, ce sont des passants. A la vérité, ils en voulaient aux personnes qui tiennent le barrage», a expliqué un témoin. Pour lui, il s`agit d`une descente punitive menée par des « assaillants ». Puisqu`il a lié cette attaque à l`arrestation, le même matin, de personnes suspectes à ce barrage.
« Ce matin, les jeunes ont arrêté ici, un taxi qui avait à son bord un passager (en plus du chauffeur). Une fouille corporelle a permis de découvrir sur eux de nombreux gris-gris. Les trouvant suspects, ils ont été remis à la police (nationale). C`est certainement en représailles que les assaillants ont attaqué. D`ailleurs avant d`ouvrir le feu, ils ont crié: où sont-ils? Ils faisaient allusion à ceux qui tiennent le barrage et qui ont fait arrêter leurs camarades. Ceux sont eux, en faite que les assaillants visaient », a-t-il souligné. Poursuivant, il a expliqué que ces hommes armés, après leur forfait, ont embarqué dans le taxi les transportant et ont pris le large non sans libérer des coups de feu en l`air. Lequel véhicule, ont soutenu d`autres sources, aurait été abandonné plus loin. A notre arrivée sur les lieux, juste avant 14 h, nous avons découvert un tableau insoutenable dont nous vous faisons l`économie de la
description. Des propos fusaient de la foule de riverains et autres badaux accourus qui condamnaient cette « agression sauvage » et reclamaient que justice soit rendue. Au niveau du barrage, trois corps gisaient çà et là, non loin de la carcasse du véhicule civil de l`Onuci qui y avait été incendié, il y a quelques jours. Nous n`avons pas pu identifier ces jeunes gens qui ne portaient pas de pièces administratives. Le quatrième, Hagba Kapé Despérence, né en 1991, élève en classe de 1ère D dans un lycée de la place, transporté dans une clinique située à environ 100 m du lieu du crime, a succombé à ses blessures. C`est un père (un pasteur) au regard avide, assis sur le rebord de la clôture de cette clinique, que nous avons trouvé. La tristesse mêlée à la révolte se lisait sur les visages. Un drame qui n`a nullement entamé la détermination des jeunes patriotes qui comptent maintenir le mot d`odre lancé par Blé Goudé,
président du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Coges). Le leader de la jeunesse patriotique avait ordonné à ses militants de s`organiser en groupe d`autodéfense afin ‘’de repousser d`éventuelles attaques ennemies’’.
Jonas BAIKEH
« Ce matin, les jeunes ont arrêté ici, un taxi qui avait à son bord un passager (en plus du chauffeur). Une fouille corporelle a permis de découvrir sur eux de nombreux gris-gris. Les trouvant suspects, ils ont été remis à la police (nationale). C`est certainement en représailles que les assaillants ont attaqué. D`ailleurs avant d`ouvrir le feu, ils ont crié: où sont-ils? Ils faisaient allusion à ceux qui tiennent le barrage et qui ont fait arrêter leurs camarades. Ceux sont eux, en faite que les assaillants visaient », a-t-il souligné. Poursuivant, il a expliqué que ces hommes armés, après leur forfait, ont embarqué dans le taxi les transportant et ont pris le large non sans libérer des coups de feu en l`air. Lequel véhicule, ont soutenu d`autres sources, aurait été abandonné plus loin. A notre arrivée sur les lieux, juste avant 14 h, nous avons découvert un tableau insoutenable dont nous vous faisons l`économie de la
description. Des propos fusaient de la foule de riverains et autres badaux accourus qui condamnaient cette « agression sauvage » et reclamaient que justice soit rendue. Au niveau du barrage, trois corps gisaient çà et là, non loin de la carcasse du véhicule civil de l`Onuci qui y avait été incendié, il y a quelques jours. Nous n`avons pas pu identifier ces jeunes gens qui ne portaient pas de pièces administratives. Le quatrième, Hagba Kapé Despérence, né en 1991, élève en classe de 1ère D dans un lycée de la place, transporté dans une clinique située à environ 100 m du lieu du crime, a succombé à ses blessures. C`est un père (un pasteur) au regard avide, assis sur le rebord de la clôture de cette clinique, que nous avons trouvé. La tristesse mêlée à la révolte se lisait sur les visages. Un drame qui n`a nullement entamé la détermination des jeunes patriotes qui comptent maintenir le mot d`odre lancé par Blé Goudé,
président du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Coges). Le leader de la jeunesse patriotique avait ordonné à ses militants de s`organiser en groupe d`autodéfense afin ‘’de repousser d`éventuelles attaques ennemies’’.
Jonas BAIKEH