De nombreux habitants de Williamsville (Adjamé) ont quitté le quartier pour trouver refuge dans d’autres lieux d’Abidjan après les tirs à l’arme lourde qui ont été entendus, lundi dernier dans l’après-midi dans ce quartier. Portes et fenêtres soigneusement fermées, rues barricadées, magasins et commerces clos…c’est l’atmosphère qui régnait, hier dans la matinée et ce jusqu’en début d’après-midi à Williamsville Macaci dans la commune d’Adjamé. Les quelques habitants sortis le matin pour prendre le pool de la situation sont vite rentrés chez eux après avoir entendu des coups de canon déchiré l’air. Un témoin explique que des barrages ont été dressés vers le dépôt de boissons situé dans le quartier peu après 9h sans pouvoir donné d’indications sur l’identité des personnes ayant érigé ces barrages. Un autre interlocuteur relève que juste avant la mise en place de ces barrages, des Forces de
défense et de sécurité (FDS) proches de l’ancien président, Laurent Gbagbo ont sillonné le secteur en tirant parfois des coups de feu en l’air. « J’ai eu vraiment peur dès que j’ai constaté qu’un barrage a été dressé au carrefour qui mène chez nous », a fait savoir un autre habitant du quartier. Vers 12h, des tirs sporadiques à l’arme automatique ont été entendus de part et d’autre dans le quartier. Des témoins expliquent que de nombreux habitants certainement apeurés ont fui, hier tôt le matin la zone en empruntant des rues secondaires. Le jour d’avant, de nombreuses personnes sont sorties dans les mêmes conditions au lendemain des violents échanges de tirs à l’arme lourde qui ont eu lieu dans le secteur. Notre interlocuteur indique que les partants provenaient surtout du ‘’Trou’’ et de ‘’Colombie’’ où se trouvent de nombreux habitats précaires. De nombreux départs ont été aussi
signalés du côté des habitants du quartier dont les domiciles sont situés à proximité de la caserne de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). La plupart de ces personnes sac en main pour certains, baluchons sur la tête pour d’autres se rendaient vers d’autres quartiers et communes de la capitale économique. Les populations de Williamsville Macaci contrairement à leurs pairs des autres secteurs du quartier sont prises comme dans un étau avec d’un côté la CRS et ses check-points et de l’autre les barrages érigés par les combattants proches du ‘’commando invisible’’ qui essaient de progresser dans le sens Williamsville -Plateau. Au moment où nous mettions sous presse, des tirs sporadiques étaient encore entendus dans divers sens dans le quartier.
Abdoulaye K.
défense et de sécurité (FDS) proches de l’ancien président, Laurent Gbagbo ont sillonné le secteur en tirant parfois des coups de feu en l’air. « J’ai eu vraiment peur dès que j’ai constaté qu’un barrage a été dressé au carrefour qui mène chez nous », a fait savoir un autre habitant du quartier. Vers 12h, des tirs sporadiques à l’arme automatique ont été entendus de part et d’autre dans le quartier. Des témoins expliquent que de nombreux habitants certainement apeurés ont fui, hier tôt le matin la zone en empruntant des rues secondaires. Le jour d’avant, de nombreuses personnes sont sorties dans les mêmes conditions au lendemain des violents échanges de tirs à l’arme lourde qui ont eu lieu dans le secteur. Notre interlocuteur indique que les partants provenaient surtout du ‘’Trou’’ et de ‘’Colombie’’ où se trouvent de nombreux habitats précaires. De nombreux départs ont été aussi
signalés du côté des habitants du quartier dont les domiciles sont situés à proximité de la caserne de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). La plupart de ces personnes sac en main pour certains, baluchons sur la tête pour d’autres se rendaient vers d’autres quartiers et communes de la capitale économique. Les populations de Williamsville Macaci contrairement à leurs pairs des autres secteurs du quartier sont prises comme dans un étau avec d’un côté la CRS et ses check-points et de l’autre les barrages érigés par les combattants proches du ‘’commando invisible’’ qui essaient de progresser dans le sens Williamsville -Plateau. Au moment où nous mettions sous presse, des tirs sporadiques étaient encore entendus dans divers sens dans le quartier.
Abdoulaye K.
