Le quartier d`Abobo, fief à Abidjan du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, a été la cible dans la nuit de jeudi à vendredi de nouveaux tirs à l`arme lourde, ont rapporté à l`AFP plusieurs habitants.
"Hier (jeudi) vers minuit (locale et GMT), on a entendu des tirs d`arme
lourde. On s`est mis sous le lit, à même le sol, de peur d`être tués", a
raconté une habitante.
Les tirs ont été confirmés par plusieurs témoignages. Aucun bilan n`était
immédiatement disponible.
Jeudi, entre 25 et 30 civils ont été tués, selon l`ONU, au cours d`une
attaque à l`arme lourde de ce même quartier par "les forces armées du camp" du
président sortant Laurent Gbagbo, un des bilans les plus lourds depuis le
début de la crise post-électorale.
Sollicité à plusieurs reprises par l`AFP, le gouvernement Gbagbo s`est
jusqu`à présent refusé à tout commentaire.
Dans le quartier d`Abobo, le plus peuplé de la capitale économique
ivoirienne, les forces armées loyales à M. Gbagbo affrontent
quasi-quotidienneement des insurgés pro-Ouattara.
La crise née du scrutin présidentiel du 28 novembre a déjà fait 410 morts,
selon le bilan de l`ONU publié avant l`attaque de jeudi, et menace de
dégénérer en guerre civile.
"Hier (jeudi) vers minuit (locale et GMT), on a entendu des tirs d`arme
lourde. On s`est mis sous le lit, à même le sol, de peur d`être tués", a
raconté une habitante.
Les tirs ont été confirmés par plusieurs témoignages. Aucun bilan n`était
immédiatement disponible.
Jeudi, entre 25 et 30 civils ont été tués, selon l`ONU, au cours d`une
attaque à l`arme lourde de ce même quartier par "les forces armées du camp" du
président sortant Laurent Gbagbo, un des bilans les plus lourds depuis le
début de la crise post-électorale.
Sollicité à plusieurs reprises par l`AFP, le gouvernement Gbagbo s`est
jusqu`à présent refusé à tout commentaire.
Dans le quartier d`Abobo, le plus peuplé de la capitale économique
ivoirienne, les forces armées loyales à M. Gbagbo affrontent
quasi-quotidienneement des insurgés pro-Ouattara.
La crise née du scrutin présidentiel du 28 novembre a déjà fait 410 morts,
selon le bilan de l`ONU publié avant l`attaque de jeudi, et menace de
dégénérer en guerre civile.