ABIDJAN - Le gouvernement du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara a demandé lundi à l`ONU un "recours immédiat à la force légitime" pour "protéger les populations civiles" victimes des violences post-électorales.
"Compte tenu de l`ampleur et de l`urgence de la situation (...), le
gouvernement demande au Conseil de sécurité de l`ONU d`adopter une résolution
pour autoriser le recours immédiat à la force légitime en vue de protéger les
populations civiles en danger imminent", indique un communiqué.
La crise née du scrutin présidentiel du 28 novembre a dégénéré ces
dernières semaines en affrontements entre le camp Ouattara et celui du
président sortant Laurent Gbagbo, à Abidjan et dans l`Ouest, menaçant de faire
basculer le pays dans la guerre civile.
Près de 440 personnes, en majorité des civils, ont été tuées depuis le
début de la crise, selon l`ONU. Selon le camp Ouattara, le bilan s`élève à 832
morts.
Le gouvernement de M. Ouattara "regrette que l`assistance humanitaire et la
protection des populations qu`il a demandées à travers l`Onuci (Opération de
l`ONU en Côte d`Ivoire, 10.000 hommes) ne soit pas une réalité sur le
terrain", selon le texte.
Il propose donc "la création d`un détachement de l`Onuci suffisamment doté
en hommes et en moyens, dont la mission sera de porter secours et assistance
aux populations".
Il demande également "la mise en place de check-points permanents dans les
quartiers d`Abidjan les plus exposés à la violence et l`intensification des
patrouilles" et "l`installation de bases militaires de l`Onuci à Abobo et à
Yopougon", les deux quartiers les plus touchés.
Le gouvernement Ouattara réclame aussi "la destruction de l`arsenal
militaire de guerre du camp Gbagbo utilisé contre les populations civiles",
"la création d`espaces sécurisés pour les populations en détresse" et de
"couloirs humanitaires".
L`Onuci reconnaît M. Ouattara comme président et assure la protection du
Golf hôtel d`Abidjan, où il vit retranché avec son gouvernement sous un blocus
des forces armées fidèles à son rival.
Selon l`ONU, près de 500.000 personnes ont fui leur habitation depuis le
début de la crise, dont près de 90.000 ont trouvé refuge au Liberia voisin.
"Compte tenu de l`ampleur et de l`urgence de la situation (...), le
gouvernement demande au Conseil de sécurité de l`ONU d`adopter une résolution
pour autoriser le recours immédiat à la force légitime en vue de protéger les
populations civiles en danger imminent", indique un communiqué.
La crise née du scrutin présidentiel du 28 novembre a dégénéré ces
dernières semaines en affrontements entre le camp Ouattara et celui du
président sortant Laurent Gbagbo, à Abidjan et dans l`Ouest, menaçant de faire
basculer le pays dans la guerre civile.
Près de 440 personnes, en majorité des civils, ont été tuées depuis le
début de la crise, selon l`ONU. Selon le camp Ouattara, le bilan s`élève à 832
morts.
Le gouvernement de M. Ouattara "regrette que l`assistance humanitaire et la
protection des populations qu`il a demandées à travers l`Onuci (Opération de
l`ONU en Côte d`Ivoire, 10.000 hommes) ne soit pas une réalité sur le
terrain", selon le texte.
Il propose donc "la création d`un détachement de l`Onuci suffisamment doté
en hommes et en moyens, dont la mission sera de porter secours et assistance
aux populations".
Il demande également "la mise en place de check-points permanents dans les
quartiers d`Abidjan les plus exposés à la violence et l`intensification des
patrouilles" et "l`installation de bases militaires de l`Onuci à Abobo et à
Yopougon", les deux quartiers les plus touchés.
Le gouvernement Ouattara réclame aussi "la destruction de l`arsenal
militaire de guerre du camp Gbagbo utilisé contre les populations civiles",
"la création d`espaces sécurisés pour les populations en détresse" et de
"couloirs humanitaires".
L`Onuci reconnaît M. Ouattara comme président et assure la protection du
Golf hôtel d`Abidjan, où il vit retranché avec son gouvernement sous un blocus
des forces armées fidèles à son rival.
Selon l`ONU, près de 500.000 personnes ont fui leur habitation depuis le
début de la crise, dont près de 90.000 ont trouvé refuge au Liberia voisin.