La ville de Bloléquin est tombée aux mains des Forces républicaines de Côte d’Ivoire le lundi à 6 heures. Et ce, après d’intenses combats contre les forces pro-Gbagbo, du dimanche 20 au lundi 21 mars 2011 peu avant l’aube. « Nous avons bouté les ennemis de la paix hors de Bloléquin. Ils se sont déportés sur Guiglo. Mais étant donné que notre objectif est de neutraliser totalement les miliciens et les mercenaires pour assurer une sécurité digne de ce nom à nos parents de l’Ouest et leurs biens, nous irons les déloger très bientôt là où ils se cachent », a déclaré Mara Laciné, le chargé de communication du commandement du groupement tactique 1, dirigé par le commandant Losseni Fofana. « Nous avons saisi beaucoup d’armes, les ennemis pris dans notre piège sont tombés en grand nombre. De notre côté, nous comptons un seul blessé qui est admis à la garnison militaire et sa vie est hors de danger », a-t-il ajouté. Une source proche du capitaine Eddy Medy, chef des opérations militaires sur place, indique que les troupes du commandant Loss ont mis les pieds dans la ville en fin d’après-midi du dimanche. Et elles ont pris le contrôle entier de la localité dans la matinée du dimanche et procèdent aux ratissages. Selon des habitants de Guiglo que nous avons joints au téléphone, « les mercenaires et miliciens ainsi que les FDS pro-Gbagbo sont arrivés précipitamment dans la soirée du dimanche dans la capitale du moyen Cavally, avec de nombreux blessés, admis à l’hôpital général de la ville. Quand on leur demande ce qui se passe, ils disent “c’est gâté à Blolequin“. Des propos qui laissent croire que les hommes de l’ancien chef de l’Etat ont fui Bloléquin depuis dimanche.
Kindo Ousseny à Man
Kindo Ousseny à Man