ABIDJAN - Les chefs d`Etat de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), en sommet mercredi et jeudi au Nigeria, doivent décider de la "création d`une mission militaire" pour protéger les civils en Côte d`Ivoire, a estimé mardi International Crisis Group (ICG).
Ils doivent "décider de la création d`une mission militaire dont l`objectif
serait de permettre à la communauté régionale de protéger, aux côtés des
forces de (la mission onusienne) Onuci, toutes les populations résidant en
Côte d`Ivoire dans le cas très probable d`une explosion de violences
massives", selon un communiqué du groupe d`analyses et de réflexion
international.
La Cédéao (15 pays) "doit maintenant prendre des mesures politiques et
militaires décisives pour empêcher l`émergence d`une crise beaucoup plus
grande", avertit l`organisation dans ce communiqué signé de sa présidente
Louise Harbour.
La Cédéao, qui avait dans le passé menacé M. Gbagbo d`une intervention
militaire s`il ne partait pas, "devrait (lui) offrir une dernière chance de
départ pacifique tout en se préparant activement à évincer son régime par tous
les moyens nécessaires avant qu`il ne soit trop tard".
Selon ICG, il y a "des indicateurs préoccupants d`une crise qui s`aggrave,
ainsi que d`un risque d`épuration ethnique et d`autres crimes de masse. La
Côte d`Ivoire n`est plus au bord de la guerre civile, cette dernière a déjà
commencé".
Le sommet de la Cédéao devrait également, selon ICG, "demander au Conseil
de sécurité de l`ONU d`examiner des mesures d`urgence qui pourraient prendre
la forme d`actions militaires préventives menées par l`Onuci afin de protéger
plus efficacement les populations civiles, comme de neutraliser les moyens de
mobilité des forces armées impliquées dans des attaques aveugles à l`arme
lourde à Abidjan".
Le temps presse car, selon ICG, "le bilan humain dépasse de loin celui,
confirmé par l`ONU, de 440 morts".
Ils doivent "décider de la création d`une mission militaire dont l`objectif
serait de permettre à la communauté régionale de protéger, aux côtés des
forces de (la mission onusienne) Onuci, toutes les populations résidant en
Côte d`Ivoire dans le cas très probable d`une explosion de violences
massives", selon un communiqué du groupe d`analyses et de réflexion
international.
La Cédéao (15 pays) "doit maintenant prendre des mesures politiques et
militaires décisives pour empêcher l`émergence d`une crise beaucoup plus
grande", avertit l`organisation dans ce communiqué signé de sa présidente
Louise Harbour.
La Cédéao, qui avait dans le passé menacé M. Gbagbo d`une intervention
militaire s`il ne partait pas, "devrait (lui) offrir une dernière chance de
départ pacifique tout en se préparant activement à évincer son régime par tous
les moyens nécessaires avant qu`il ne soit trop tard".
Selon ICG, il y a "des indicateurs préoccupants d`une crise qui s`aggrave,
ainsi que d`un risque d`épuration ethnique et d`autres crimes de masse. La
Côte d`Ivoire n`est plus au bord de la guerre civile, cette dernière a déjà
commencé".
Le sommet de la Cédéao devrait également, selon ICG, "demander au Conseil
de sécurité de l`ONU d`examiner des mesures d`urgence qui pourraient prendre
la forme d`actions militaires préventives menées par l`Onuci afin de protéger
plus efficacement les populations civiles, comme de neutraliser les moyens de
mobilité des forces armées impliquées dans des attaques aveugles à l`arme
lourde à Abidjan".
Le temps presse car, selon ICG, "le bilan humain dépasse de loin celui,
confirmé par l`ONU, de 440 morts".