Les ivoiriens sont arrivés aujourd'hui à un niveau tel qu'ils ne se souviendront plus jamais des efforts consentis par la communauté internationale depuis le déclenchement de la crise armée de 2002.
Nous sommes certes reconnaissants envers cette communauté internationale qui a beaucoup donné à notre pays, embourbé depuis dans une grave crise de confiance, et qui a su mener et arrondir les positions jusqu'à la certification de la dernière élection présidentielle de novembre 2010. A toutes ces étapes, elle est parvenue, non sans accrocs, à faire évoluer les points des accords signés. Mais après l'annonce des résultats par la CEI et la certification du représentant spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire, proclamant vainqueur M. Alassane Ouattara avec plus de 54% des voix, les partisans de La Majorité Présidentielle enlisent le pays dans une très grave crise post électorale. L'ONUCI, force de maintien de la paix en Côte d'Ivoire, avec ses missions qui sont la sécurisation du Golf Hôtel où vivent retranchés le président élu et certains de ses collaborateurs ; la sécurisation des résultats de l'élection présidentielle ; et la sécurisation des personnes et des biens, se comporte comme un gargantua empêtré. Un génocide est en train de se produire en Côte d'Ivoire et l'ONUCI est informé au cas par cas, sur de tout ce qui se trame ; Le décompte des morts est macabre et se chiffre par centaine officiellement, avec son cortège de disparus et de blessés graves ; les populations sont tirées de leur domicile dans plusieurs communes de la capitale pour être exécutées sommairement ; des milices et forces parallèles se forment de part et d'autres avec des missions précises. Les populations fuient Abidjan craignant des représailles et celles qui restent s'organisent pour apporter la riposte en cas d'attaque ; des quartiers entiers sont brulés avec leurs occupants malchanceux ; des communautés étrangères sont ciblées et persécutées ; des mosquées sont brulées et des guides religieux assassinés ; les communautés se regardent ainsi en chiens de faïence. La commune d'Abobo considérée comme bastion des forces et sympathisants pro Ouattara est attaquée à longueur de journée par des obus et chars de combat. Tous ces faits ne sont pas nouveaux pour l'ONUCI et l'ensemble de la communauté internationale. Il n'est pas encore trop tard pour arrêter toutes ces tueries inutiles, et éviter à la Côte d'Ivoire une guerre civile, il faut agir et très vite !
L'ONU doit se débarrasser de sa grosse lourdeur, faisant d'elle « ce gros machin », pour prendre des mesures urgentes qui s'imposent. Il faut arrêter de dorloter les mercenaires et miliciens pro Gbagbo, responsables de ces tueries pour instaurer un climat de quiétude et de paix, indispensables au bon fonctionnement des institutions.
Les contributions de la CEDEAO, de l'Union Africaine, les appels à un retrait pacifique du pouvoir par les Présidents Obama et Sarkosy ne produisent plus aucun effet sur M. Gbagbo et ses collaborateurs. En fermant les yeux sur toutes ces atrocités, en restant aveugle et sourde aux pleurs, lamentations et cris des Ivoiriens, la communauté internationale se rendra complice de ces dérives.
Fait à Abidjan le 22 mars 2011
Pour l'ONG Agir
Pour la Gouvernance
Le Président, M. Adam Wagué
Mail : ong_apg_2011@yahoo.fr
Nous sommes certes reconnaissants envers cette communauté internationale qui a beaucoup donné à notre pays, embourbé depuis dans une grave crise de confiance, et qui a su mener et arrondir les positions jusqu'à la certification de la dernière élection présidentielle de novembre 2010. A toutes ces étapes, elle est parvenue, non sans accrocs, à faire évoluer les points des accords signés. Mais après l'annonce des résultats par la CEI et la certification du représentant spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire, proclamant vainqueur M. Alassane Ouattara avec plus de 54% des voix, les partisans de La Majorité Présidentielle enlisent le pays dans une très grave crise post électorale. L'ONUCI, force de maintien de la paix en Côte d'Ivoire, avec ses missions qui sont la sécurisation du Golf Hôtel où vivent retranchés le président élu et certains de ses collaborateurs ; la sécurisation des résultats de l'élection présidentielle ; et la sécurisation des personnes et des biens, se comporte comme un gargantua empêtré. Un génocide est en train de se produire en Côte d'Ivoire et l'ONUCI est informé au cas par cas, sur de tout ce qui se trame ; Le décompte des morts est macabre et se chiffre par centaine officiellement, avec son cortège de disparus et de blessés graves ; les populations sont tirées de leur domicile dans plusieurs communes de la capitale pour être exécutées sommairement ; des milices et forces parallèles se forment de part et d'autres avec des missions précises. Les populations fuient Abidjan craignant des représailles et celles qui restent s'organisent pour apporter la riposte en cas d'attaque ; des quartiers entiers sont brulés avec leurs occupants malchanceux ; des communautés étrangères sont ciblées et persécutées ; des mosquées sont brulées et des guides religieux assassinés ; les communautés se regardent ainsi en chiens de faïence. La commune d'Abobo considérée comme bastion des forces et sympathisants pro Ouattara est attaquée à longueur de journée par des obus et chars de combat. Tous ces faits ne sont pas nouveaux pour l'ONUCI et l'ensemble de la communauté internationale. Il n'est pas encore trop tard pour arrêter toutes ces tueries inutiles, et éviter à la Côte d'Ivoire une guerre civile, il faut agir et très vite !
L'ONU doit se débarrasser de sa grosse lourdeur, faisant d'elle « ce gros machin », pour prendre des mesures urgentes qui s'imposent. Il faut arrêter de dorloter les mercenaires et miliciens pro Gbagbo, responsables de ces tueries pour instaurer un climat de quiétude et de paix, indispensables au bon fonctionnement des institutions.
Les contributions de la CEDEAO, de l'Union Africaine, les appels à un retrait pacifique du pouvoir par les Présidents Obama et Sarkosy ne produisent plus aucun effet sur M. Gbagbo et ses collaborateurs. En fermant les yeux sur toutes ces atrocités, en restant aveugle et sourde aux pleurs, lamentations et cris des Ivoiriens, la communauté internationale se rendra complice de ces dérives.
Fait à Abidjan le 22 mars 2011
Pour l'ONG Agir
Pour la Gouvernance
Le Président, M. Adam Wagué
Mail : ong_apg_2011@yahoo.fr
