Le parcours sur terre, pour N’Guessan Kouassi Félix, adjudant de police en service à la Crs 1, est terminé. De façon atroce. Le pauvre a été assassiné dans sa villa, à Cocody-Mermoz, derrière les locaux de la Coopec. Les faits, aux circonstances encore tout à fait floues, ont eu lieu dans la nuit du samedi 19 au dimanche dernier 20 mars. Selon, les renseignements, c’est la fille de ménage de l’adjudant de police qui, en allant récupérer son téléphone-portable mis à la charge dans la chambre de son patron, découvre ce dernier, étendu à même le sol, sur le ventre. Sans vie, avec plein de sang dans la pièce. Les cris de détresse qu’elle lâche alertent le voisinage. Bientôt, la police est saisie. Des agents des forces de l’ordre se déportent sur les lieux pour le constat d’usage. Une fois dans la pièce, les policiers sont immédiatement situés sur le mode d’exécution de leur collègue. L’adjudant N’Guessan Kouassi Félix a été égorgé. Comme un animal. A son cou, on observe, une profonde entaille qui part d’une oreille à une autre. Dans la chambre, tout est en sang. Des effets vestimentaires, aux draps du lit, en passant par les appareils électroménagers (télévision et Dvd), des assiettes dans lesquelles le repas de la veille a été servi au maître des lieux, tout est badigeonné de sang. Le plancher est également maculé du liquide vital, dont l’adjudant de police s’est vidé. Le tee-shirt et la culotte blancs dont il est vêtu, ont également changé de couleur, pour devenir carrément rouge sang. Dans la chambre, les enquêteurs remarquent également un désordre total. Tout est sens dessus dessous. Une chambre qui porte les marques d’une arène de lutte. En tout cas, tout laisse croire que l’adjudant N’Guessan Félix a véritablement résisté à ses agresseurs, qu’il a contraint à une véritable bagarre, avant de céder. Le constat de la police terminé, les agents des services des pompes funèbres ont été invités à procéder à l’enlèvement du corps, pour son transfert à la morgue. Ce qui est fait. Une enquête est en cours en ce moment pour établir toutes les circonstances exactes de l’assassinat du policier. Sa fille de ménage, pour sa part, ayant dit n’avoir absolument rien su de ce qui se produisait dans la chambre de son employeur. Son épouse était-elle présente au moment des faits ? Là aussi, nos sources ne sont pas renseignées. Il est par contre indiqué que la femme de l’infortuné adjudant devrait être entendue par la police. Pour nécessité d’enquête. En attendant, toutes les circonstances du crime et ses auteurs demeurent un mystère total.
KIKIE Ahou Nazaire
KIKIE Ahou Nazaire