Messieurs les préfets, c'est le lieu pour le gouvernement d'exprimer toute sa fierté. Recevez du gouvernement sa reconnaissance à ces vaillants serviteurs de la république que vous êtes. Messieurs les préfets de région et de département et de tous vos collaborateurs du corps préfectoral. Malgré la situation trouble du pays qui pouvait vous donner l'occasion et l'excuse nécessaire d'abandonner vos postes. Prétextant d'une situation d'insécurité, vous êtes restés sur place pour encadrer vos administrés. Ce faisant, vous rassurez vos populations. Aussi, voudrais-je vous adresser mes encouragements pour votre présence effective à la rencontre de ce jour et vous exprimer tous les regrets et toute la compassion du gouvernement, eu égard aux suspensions injustes dont vous faites l'objet. Le gouvernement s'associe pleinement à vos difficultés et vous demande à continuer de soutenir la république, car le bout du tunnel n'est plus loin. Son excellence le Président de la république, vous salut et tient à vous rassurer que vos comportements et vos actes républicains ne resteront pas vains. La nation vous le revaudra au moment opportun. Comptant sur votre disponibilité constante, le gouvernement voudra continuer de vous faire confiance. Il me plait de vous confier spécialement de veiller au bon fonctionnement de l'administration en cette période délicate, afin de sauver nos enfants, l'avenir de ce pays. Le gouvernement sait pouvoir compter sur vous une fois encore. Chers frères et sœurs des Forces Nouvelles, nous ne vous remercierons jamais assez pour votre engagement pour la cause de l'école ivoirienne à travers les actions de votre comité école et examen. Toute chose qui a permis le bon fonctionnement de l'école et l'organisation des différents examens scolaires. Inexorablement, nous nous acheminons vers la fin de la crise, nous voulons encore une fois solliciter la poursuite de votre action au fonctionnement cohérent du secteur éducation-formation.
Mesdames et messieurs, le socle dans une nation à travers sa jeunesse et ses enfants constitue la clé de voute de tout développement. Aussi le père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne a t-il fait de ce secteur une priorité des priorités dans la politique de développement, en lui consacrant près de 43% du budget de l'Etat dans les années 70. Cette politique a permis au pays, non seulement de bâtir des infrastructures scolaires et universitaires, mais sa fierté est aussi de former tout ces nombreux cadres. C'est vrai, le développement de notre système éducatif a été possible grâce à la devise de notre pays. C'est-à-dire l'union des Ivoiriens dans la discipline pour un travail efficace, efficient au bénéfice de tous. Cependant, il ne faut pas omettre la part prépondérante jouée par nos partenaires au développement dans la tache ardue au début de notre indépendance jusqu'à présent. Mesdames et messieurs, les représentants du système des Nations-unies, des ONG, c'est le lieu pour moi de vous saluer parce que vous n'avez jamais lésiné sur les moyens pour nous épauler dans notre quête d'appui pour la formation de nos progénitures. Il me plait de citer au titre des partenaires au développement, l'Union européenne, qui a participé au financement des programmes d'urgence relatifs à la restauration et à l'équipement du système éducatif. Au titre du système des Nations-unies, l'UNICEF et le PNUD qui ont participé à la formation des enseignants, à la réhabilitation, l'équipement des différentes structures et à la distribution de kits scolaires aux élèves. Le PAM, qui grâce aux actions des cantines a permis d'accroitre le taux de fréquentation scolaire et le maintien des enfants à l'école. Au titre des ONG, Save The CHILDREN, qui, dans le cadre son programme, éduquer pour l'avenir, a réhabilité et équipé des infrastructures scolaires, distribué des kits aux élèves, initié l'élaboration d'un code de bonne conduite aux enseignants. Le conseil Norvégien pour les réfugiés qui a surtout œuvré à la création et à l'encadrement des classes parallèles. Ecole pour tous (EPT) qui depuis 2002 s'est battu pour le maintien de l'école et continu des actions en faveurs des écoles communautaires. Au nom du Président de la république, je voudrais saisir cette opportunité pour renouveler la gratitude du peuple de Côte d'Ivoire à tous ces partenaires qui, de tout temps ont accompagné et continu d'accompagner notre pays dans son développement.
Chers parents d'élèves, la formation de nos enfants est une œuvre qui incombe aux enseignants mais également à nous les parents. C'est pour cette raison que je voudrais me tourner vers vous, pour vous dire dans un premier temps, nos remerciements les plus sincères à votre endroit pour votre constant soutien à l'école. Notre tache est ardue. Mais, nous n'avons pas le droit de baisser les bras pour ce qui est de la formation de nos enfants. Comme le dit un adage, tant qu'on marche, le balancement des bras continus. Aidons l'école à préparer nos enfants, citoyens de demain, mais aussi nos enseignants en encadrant nos enfants afin de leur éviter la prostitution, le banditisme et surtout d'être des otages de certains hommes politiques. Approprions nous l'école en nous exécutant dans l'édification et le maintien des infrastructures en bon état. Mais également à nous associer à tout ce qui peut contribuer à son développement. Merci pour votre soutien constant à la cause de l'école. Aux acteurs, saisissant cette opportunité, je voudrais vous rappeler, en tant qu'acteurs du secteur, quelques lignes essentielles de l'école. En effet, l'école est au lieu d'acquisition du savoir, par rapport au milieu ambiant dans lequel nous vivons. Elle nous permet d'obtenir des méthodes de travail et d'assimilation de connaissances en même temps de nous édifier en vue de nous réaliser pleinement. L'école permet de forger notre esprit critique et civique qui facilite notre incération sociale, culturelle et professionnelle. Elle contribue à la construction d'une société de tolérance, de liberté, de fraternisation et de démocratie apaisée. En un mot de socialisation. Ma présence ici aujourd'hui, est la preuve pour vous dire que l'école est et sera la préoccupation constante de SEM Alassane Dramane Ouattara, Président de la république de Côte d'Ivoire et de son gouvernement avec M. le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume à sa tête. L'école a certes connue des troubles ces derniers temps. Mais nous devons tous nous engager pour la sauver. Pour ce faire, nous demandons aux différents acteurs du secteur de s'armer d'abnégation et de courage pour que nous évitions une année Blanche à notre école ivoirienne. Aussi, voudrais-je vous annoncer la reprise des enseignements pour le lundi 28 mars 2011 sur toute l'étendue du territoire nationale. Compte tenue du fait que pour la reprise des cours pour l'année scolaire 2010-2011, ne s'est faite que dans la première semaine du mois d'octobre, au lieu du 13 septembre 2010 date officielle, eu égard aux nombreuses perturbations de l'enseignement, occasionnées par les différentes étapes du processus électorale et compte tenue également de l'arrêt des cours liés à la crise postélectorale durant les mois de décembre 2010, janvier, février et mars 2011. Après analyse de la situation pour sauver l'année scolaire, nous avons arrêté les décisions suivantes.
- 1- La réduction des congés de pâques.
2- le découpage de l'année académique en deux semestres.
3- Le report de la date des examens de la session 2011. Toutes ces décisions nécessitent des aménagements par rapport à l'organisation des examens qui auront lieu dans le courant des mois de septembre et octobre. Mesdames et messieurs, pour réussir la mise en œuvre effective de toutes ces décisions, il nous parait impérieux que chacun de nous s'attèle à accomplir sa tache comme il se doit. C'est le lieu pour moi de vous lancer un appel pressent quant à votre présence effective à vos postes pour sauver l'école ivoirienne. Chers camarade des différents syndicats du secteur éducation-formation. Je voudrais me tourner vers vous et vous exprimer toute ma reconnaissance pour votre engagement à sauver l'école ivoirienne….. Je vous remercie pour votre soutien à mon égard lors de ma nomination en tant que votre ministre de tutelle. Je voudrais vous dire que je serai très attentive à votre nomination. Mais cela nécessité une compréhension mutuelle afin que nous œuvrions tous, chacun à son niveau, à l'épanouissement de ses fines et fragiles fleurs qui nous sont confiés dans le cadre leur façonnement. Cette coopération consiste à l'instauration d'un climat apaisé. Propice à la mise en œuvre d'un travail efficace. Je sais pouvoir compter sur vous. D'autant plus les portes de mon bureau et des collaborateurs ne vous seront toujours ouvertes afin de résoudre toutes incompréhensions dans le calme, le respect mutuel et dans un dialogue permanent. Permettez- moi de vous dire qu'il faut un engagement à toute épreuve en vue d'aboutir à des enseignements efficients pour le bon devenir de nos enfants. Car, tout enseignants que vous êtes, vous ne demeurez pas moins des parents d'élèves. Chers enfants les enseignants et les apprenants sont les deux faces d'une même pièce. Aussi tout en demandant aux enseignants de s'atteler à un travail consciencieux, voudrais-je saisir cette heureuse situation, pour vous appeler à une prise de conscience utile et nécessaire, pour vous mettre résolument au travail. Car seul le travail paye et vous garantie un avenir radieux. Chers enfants vous êtes la Côte d'Ivoire de demain. Vos parents et vos enseignants peuvent et vont faire leur part. Mais si vous n'y ajouté pas vos contributions en étudiants comme il faut tout sera vain. Chers enfants évitez la facilité et surtout ne vous faites laissez pas prendre au piège qui mettront votre vie en péril.Aussi, serait-il impérieux pour vous de vous mettre à la tache de relever ce grand défis consistant à rattraper ce retard accusé dans le retard des programmes d'enseignement. Quand on veut, on peut. Et je sais que vous pourrez. Vive l'école ivoirienne moderne crédible et compétitive, vive une Côte d'Ivoire unie, réconciliée démocratique et paisible.
Je vous remercie ».
Propos recueillis à Bouaké par MAIGA Idrissa
Mesdames et messieurs, le socle dans une nation à travers sa jeunesse et ses enfants constitue la clé de voute de tout développement. Aussi le père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne a t-il fait de ce secteur une priorité des priorités dans la politique de développement, en lui consacrant près de 43% du budget de l'Etat dans les années 70. Cette politique a permis au pays, non seulement de bâtir des infrastructures scolaires et universitaires, mais sa fierté est aussi de former tout ces nombreux cadres. C'est vrai, le développement de notre système éducatif a été possible grâce à la devise de notre pays. C'est-à-dire l'union des Ivoiriens dans la discipline pour un travail efficace, efficient au bénéfice de tous. Cependant, il ne faut pas omettre la part prépondérante jouée par nos partenaires au développement dans la tache ardue au début de notre indépendance jusqu'à présent. Mesdames et messieurs, les représentants du système des Nations-unies, des ONG, c'est le lieu pour moi de vous saluer parce que vous n'avez jamais lésiné sur les moyens pour nous épauler dans notre quête d'appui pour la formation de nos progénitures. Il me plait de citer au titre des partenaires au développement, l'Union européenne, qui a participé au financement des programmes d'urgence relatifs à la restauration et à l'équipement du système éducatif. Au titre du système des Nations-unies, l'UNICEF et le PNUD qui ont participé à la formation des enseignants, à la réhabilitation, l'équipement des différentes structures et à la distribution de kits scolaires aux élèves. Le PAM, qui grâce aux actions des cantines a permis d'accroitre le taux de fréquentation scolaire et le maintien des enfants à l'école. Au titre des ONG, Save The CHILDREN, qui, dans le cadre son programme, éduquer pour l'avenir, a réhabilité et équipé des infrastructures scolaires, distribué des kits aux élèves, initié l'élaboration d'un code de bonne conduite aux enseignants. Le conseil Norvégien pour les réfugiés qui a surtout œuvré à la création et à l'encadrement des classes parallèles. Ecole pour tous (EPT) qui depuis 2002 s'est battu pour le maintien de l'école et continu des actions en faveurs des écoles communautaires. Au nom du Président de la république, je voudrais saisir cette opportunité pour renouveler la gratitude du peuple de Côte d'Ivoire à tous ces partenaires qui, de tout temps ont accompagné et continu d'accompagner notre pays dans son développement.
Chers parents d'élèves, la formation de nos enfants est une œuvre qui incombe aux enseignants mais également à nous les parents. C'est pour cette raison que je voudrais me tourner vers vous, pour vous dire dans un premier temps, nos remerciements les plus sincères à votre endroit pour votre constant soutien à l'école. Notre tache est ardue. Mais, nous n'avons pas le droit de baisser les bras pour ce qui est de la formation de nos enfants. Comme le dit un adage, tant qu'on marche, le balancement des bras continus. Aidons l'école à préparer nos enfants, citoyens de demain, mais aussi nos enseignants en encadrant nos enfants afin de leur éviter la prostitution, le banditisme et surtout d'être des otages de certains hommes politiques. Approprions nous l'école en nous exécutant dans l'édification et le maintien des infrastructures en bon état. Mais également à nous associer à tout ce qui peut contribuer à son développement. Merci pour votre soutien constant à la cause de l'école. Aux acteurs, saisissant cette opportunité, je voudrais vous rappeler, en tant qu'acteurs du secteur, quelques lignes essentielles de l'école. En effet, l'école est au lieu d'acquisition du savoir, par rapport au milieu ambiant dans lequel nous vivons. Elle nous permet d'obtenir des méthodes de travail et d'assimilation de connaissances en même temps de nous édifier en vue de nous réaliser pleinement. L'école permet de forger notre esprit critique et civique qui facilite notre incération sociale, culturelle et professionnelle. Elle contribue à la construction d'une société de tolérance, de liberté, de fraternisation et de démocratie apaisée. En un mot de socialisation. Ma présence ici aujourd'hui, est la preuve pour vous dire que l'école est et sera la préoccupation constante de SEM Alassane Dramane Ouattara, Président de la république de Côte d'Ivoire et de son gouvernement avec M. le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume à sa tête. L'école a certes connue des troubles ces derniers temps. Mais nous devons tous nous engager pour la sauver. Pour ce faire, nous demandons aux différents acteurs du secteur de s'armer d'abnégation et de courage pour que nous évitions une année Blanche à notre école ivoirienne. Aussi, voudrais-je vous annoncer la reprise des enseignements pour le lundi 28 mars 2011 sur toute l'étendue du territoire nationale. Compte tenue du fait que pour la reprise des cours pour l'année scolaire 2010-2011, ne s'est faite que dans la première semaine du mois d'octobre, au lieu du 13 septembre 2010 date officielle, eu égard aux nombreuses perturbations de l'enseignement, occasionnées par les différentes étapes du processus électorale et compte tenue également de l'arrêt des cours liés à la crise postélectorale durant les mois de décembre 2010, janvier, février et mars 2011. Après analyse de la situation pour sauver l'année scolaire, nous avons arrêté les décisions suivantes.
- 1- La réduction des congés de pâques.
2- le découpage de l'année académique en deux semestres.
3- Le report de la date des examens de la session 2011. Toutes ces décisions nécessitent des aménagements par rapport à l'organisation des examens qui auront lieu dans le courant des mois de septembre et octobre. Mesdames et messieurs, pour réussir la mise en œuvre effective de toutes ces décisions, il nous parait impérieux que chacun de nous s'attèle à accomplir sa tache comme il se doit. C'est le lieu pour moi de vous lancer un appel pressent quant à votre présence effective à vos postes pour sauver l'école ivoirienne. Chers camarade des différents syndicats du secteur éducation-formation. Je voudrais me tourner vers vous et vous exprimer toute ma reconnaissance pour votre engagement à sauver l'école ivoirienne….. Je vous remercie pour votre soutien à mon égard lors de ma nomination en tant que votre ministre de tutelle. Je voudrais vous dire que je serai très attentive à votre nomination. Mais cela nécessité une compréhension mutuelle afin que nous œuvrions tous, chacun à son niveau, à l'épanouissement de ses fines et fragiles fleurs qui nous sont confiés dans le cadre leur façonnement. Cette coopération consiste à l'instauration d'un climat apaisé. Propice à la mise en œuvre d'un travail efficace. Je sais pouvoir compter sur vous. D'autant plus les portes de mon bureau et des collaborateurs ne vous seront toujours ouvertes afin de résoudre toutes incompréhensions dans le calme, le respect mutuel et dans un dialogue permanent. Permettez- moi de vous dire qu'il faut un engagement à toute épreuve en vue d'aboutir à des enseignements efficients pour le bon devenir de nos enfants. Car, tout enseignants que vous êtes, vous ne demeurez pas moins des parents d'élèves. Chers enfants les enseignants et les apprenants sont les deux faces d'une même pièce. Aussi tout en demandant aux enseignants de s'atteler à un travail consciencieux, voudrais-je saisir cette heureuse situation, pour vous appeler à une prise de conscience utile et nécessaire, pour vous mettre résolument au travail. Car seul le travail paye et vous garantie un avenir radieux. Chers enfants vous êtes la Côte d'Ivoire de demain. Vos parents et vos enseignants peuvent et vont faire leur part. Mais si vous n'y ajouté pas vos contributions en étudiants comme il faut tout sera vain. Chers enfants évitez la facilité et surtout ne vous faites laissez pas prendre au piège qui mettront votre vie en péril.Aussi, serait-il impérieux pour vous de vous mettre à la tache de relever ce grand défis consistant à rattraper ce retard accusé dans le retard des programmes d'enseignement. Quand on veut, on peut. Et je sais que vous pourrez. Vive l'école ivoirienne moderne crédible et compétitive, vive une Côte d'Ivoire unie, réconciliée démocratique et paisible.
Je vous remercie ».
Propos recueillis à Bouaké par MAIGA Idrissa