Les services d`immigration libériens ne sont pas équipés pour faire face à l`afflux de réfugiés ivoiriens fuyant par milliers les violences dans leur pays et ne peuvent même pas communiquer entre eux faute de moyens, a déclaré mardi à la presse un de ses responsables.
"Nous sommes très inquiets parce que nous qui sommes sensés protéger les
autres, nous sommes aussi vulnérables que ceux que nous devons protéger", a
indiqué Milton Hoid, commandant du détachement du Bureau d`immigration et de
naturalisation à Gborplay, une ville libérienne proche de la frontière
ivoirienne.
"Malgré les hostilités militaires ivoiriennes dans les villes frontalières,
nos éléments ne sont pas équipés.Nous n`avons même pas les équipements qu`il
faut pour communiquer avec le quartier général en cas d`urgence, pas (de
matériel pour la défense), pas d`uniformes", a ajouté le commandant Hoid.
Depuis la fin des guerre civiles (1989-2003) au Liberia, seules les forces
onusiennes portent des armes alors que les patrouilles journalières le long
des frontières sont de la responsabilité des agents d`immigrations locaux.
Le commandant Hoid a appelé à des mesures urgentes pour mettre fin au
manque d`équipement du personnel de l`immigration.
Plus de 90.000 Ivoiriens se sont réfugiés au Liberia depuis le début de la
crise en Côte d`Ivoire, dont plus de la moitié depuis fin février, un "énorme
défi" pour les infrastructures humanitaires dans le pays, a récemment souligné
un haut responsable de l`ONU.
"Nous sommes très inquiets parce que nous qui sommes sensés protéger les
autres, nous sommes aussi vulnérables que ceux que nous devons protéger", a
indiqué Milton Hoid, commandant du détachement du Bureau d`immigration et de
naturalisation à Gborplay, une ville libérienne proche de la frontière
ivoirienne.
"Malgré les hostilités militaires ivoiriennes dans les villes frontalières,
nos éléments ne sont pas équipés.Nous n`avons même pas les équipements qu`il
faut pour communiquer avec le quartier général en cas d`urgence, pas (de
matériel pour la défense), pas d`uniformes", a ajouté le commandant Hoid.
Depuis la fin des guerre civiles (1989-2003) au Liberia, seules les forces
onusiennes portent des armes alors que les patrouilles journalières le long
des frontières sont de la responsabilité des agents d`immigrations locaux.
Le commandant Hoid a appelé à des mesures urgentes pour mettre fin au
manque d`équipement du personnel de l`immigration.
Plus de 90.000 Ivoiriens se sont réfugiés au Liberia depuis le début de la
crise en Côte d`Ivoire, dont plus de la moitié depuis fin février, un "énorme
défi" pour les infrastructures humanitaires dans le pays, a récemment souligné
un haut responsable de l`ONU.