«L'office ivoirien des sports scolaires et universitaires (OISSU) est un organisme étatique créé en 1962 pour encadrer les jeunes pousses sportives ivoiriennes dans les établissements scolaires du pays, qu'ils soient étatiques ou non. Chaque année, l'OISSU s'occupe d'organiser des rencontres au niveau des écoles communales, préfectorales, sous-préfectorales, régionales et nationales. A ce niveau encore, ce sont les enseignants d'éducation physique qui sont tenus de jouer le rôle d'encadreurs, en consacrant quelques heures de leur emploi du temps hebdomadaire. Cet organisme permet donc de préparer la relève sportive du pays.» Cette mise au point est importante pour montrer les digressions de Dr Omono Martin nommé par Guei Franck, en remplacement de Kouassi Henri, à la direction de l'OISSU. Depuis quelques temps, il ne cesse de crier sur tous les toits qu'il veut lancer la nouvelle saison de l'organisme dont il a la charge. Et c'est ce mercredi au ministère des Affaires Etrangères que cette mise en scène est prévue. Toute chose qui frise le ridicule. A l'instar du gouvernement qu'il sert, Omono se moque des Ivoiriens. Car on n'a pas besoin d-être magicien pour savoir que l'école vit une crise sans précédent à l'image de la Côte d'Ivoire. Depuis la présidentielle du 28 novembre dernier et le refus du président sortant de céder le pouvoir au vainqueur proclamé de l'élection, Alassane Ouattara, le pays est engagé dans un imbroglio. Une confusion totale avec pour corollaire, la fermeture des établissements bancaires, des établissements scolaires et universitaires,…Aujourd'hui, il serait malsain de faire croire que l'école fonctionne en Côte d'Ivoire. C'est d'ailleurs à ce jeu que veut s'adonner le directeur fantoche de l'OISSU. Malgré l'arrêt des cours dans les établissements scolaires et universitaires aussi bien à Abidjan qu'à l'intérieur du pays, il tient coûte que coûte à lancer sa saison. Mais l'interrogation, c'est de savoir avec quels élèves et étudiants, il va faire sa saison ? Les enseignants susceptibles d'encadrer les enfants ont rangé au musée boîtes de craie, marqueurs, stylos, bouquins et autres effets didactiques. Omono veut certainement donner l'impression d'être au travail, mais la réalité de la situation devrait l'amener à une prise de conscience. Il doit sortir de ses rêves, illusions et autres fantaisies et laisser les autorités légales et légitimes du pays organiser l'école à tous les niveaux. Ce, à quoi s'attèle la ministre de l'Education nationale, Mme Kandia Camara. Le lundi 21 mars dernier à Bouaké, elle a annoncé la reprise des cours sur l'étendue du territoire national le 28 mars prochain. C'est donc après cette date que le directeur de l'OISSU, le seul reconnu actuellement, Kouassi Henri procédera au lancement de la saison. Ce n'est pas si difficile à comprendre !
OG
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