ABIDJAN - Guillaume Soro, ministre de la Défense d'Alassane Ouattara, l'un des deux présidents déclarés de Côte d'Ivoire, a appelé mercredi les "forces républicaines" à lancer l'assaut sur la ville de Guiglo, dans l'ouest du pays, pour la libérer des "mercenaires libériens" et des "miliciens" alors que, selon des sources concordantes, de violents combats ont éclaté à une cinquantaine de kilomètres de la ville.
"Comment peut-on regarder, sans réagir, des miliciens et mercenaires dresser des barrages aux entrées et sorties d'un chef- lieu de région de la taille de Guiglo pour empêcher les populations d'y entrer ou d'en sortir sans observer la moindre réaction de votre part ?", s'interroge Guillaume Soro, dans un communiqué signé de son porte-parole militaire.
Pour le chef de l'ex rébellion des Forces nouvelles, alliée à Alassane Ouattara, "cela est inacceptable".
"Officiers, sous-officiers et militaires du rang, organisez- vous pour mettre hors d'état de nuire ces bandes armées qui sévissent impunément sous vos yeux", lance Guillaume Soro aux " Forces républicaines", nouvelle dénomination de l'armée "unifiée" composée de l'ex rébellion et de militaires de l'armée régulière ayant rejoint le camp Ouattara.
"Vous avez la lourde tâche de vous imposer pour protéger les populations civiles, leurs biens et les opérateurs économiques", souligne Guillaume Soro.
Les Forces nouvelles, installées dans la moitié nord du pays depuis la crise militaro-politique ouverte en septembre 2002, ont repris depuis quelques semaines aux forces loyales à Laurent Gbagbo, quatre localités, Toulepleu, Péhé, Doké et Bloléquin, dans l'ouest du pays.
"L'avenir de cette région se trouve entre vos mains. Unis et solidaires, vous devez la sauver pour y réinstaurer la sécurité et la paix", insiste Guillaume Soro.
L'ouest de la Côte d'Ivoire paie un lourd tribut à la crise post-électorale dans le pays avec plus de 90 000 personnes déplacées vers le Liberia voisin.
Selon l'Onu, au moins 440 personnes ont été tuées depuis la mi- décembre dans les affrontements entre partisans de M. Ouattara et forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo.
"Comment peut-on regarder, sans réagir, des miliciens et mercenaires dresser des barrages aux entrées et sorties d'un chef- lieu de région de la taille de Guiglo pour empêcher les populations d'y entrer ou d'en sortir sans observer la moindre réaction de votre part ?", s'interroge Guillaume Soro, dans un communiqué signé de son porte-parole militaire.
Pour le chef de l'ex rébellion des Forces nouvelles, alliée à Alassane Ouattara, "cela est inacceptable".
"Officiers, sous-officiers et militaires du rang, organisez- vous pour mettre hors d'état de nuire ces bandes armées qui sévissent impunément sous vos yeux", lance Guillaume Soro aux " Forces républicaines", nouvelle dénomination de l'armée "unifiée" composée de l'ex rébellion et de militaires de l'armée régulière ayant rejoint le camp Ouattara.
"Vous avez la lourde tâche de vous imposer pour protéger les populations civiles, leurs biens et les opérateurs économiques", souligne Guillaume Soro.
Les Forces nouvelles, installées dans la moitié nord du pays depuis la crise militaro-politique ouverte en septembre 2002, ont repris depuis quelques semaines aux forces loyales à Laurent Gbagbo, quatre localités, Toulepleu, Péhé, Doké et Bloléquin, dans l'ouest du pays.
"L'avenir de cette région se trouve entre vos mains. Unis et solidaires, vous devez la sauver pour y réinstaurer la sécurité et la paix", insiste Guillaume Soro.
L'ouest de la Côte d'Ivoire paie un lourd tribut à la crise post-électorale dans le pays avec plus de 90 000 personnes déplacées vers le Liberia voisin.
Selon l'Onu, au moins 440 personnes ont été tuées depuis la mi- décembre dans les affrontements entre partisans de M. Ouattara et forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo.