Agboville – Une trentaine de voyageurs maliens, nigériens, mauritaniens et burkinabés, soupçonnés d’être des « rebelles », ont été violentés lundi par des jeunes d’Aboudé-Mandéké (Agboville), a appris l’AIP auprès de la gendarmerie.
Les voyageurs se rendaient au PK 103 sur l’autoroute du Nord à bord d’un car d’une compagnie de transport d’Agboville afin de regagner leurs pays respectifs, lorsqu’ils ont été interceptés à Aboudé-Mandéké à un barrage spontané, érigé par des jeunes de cette localité.
Ils ont été battus et dépouillés de tous leurs biens, a dit le conducteur du car, Tomassi Mamadou qui affirme avoir eu la vie sauve grâce à une dame auprès de qui il a trouvé refuge.
Une des victimes a succombé à ses blessures, indique une source hospitalière.
En attendant la fin de l’enquête diligentée par la gendarmerie, des gens affirment que ces voyageurs résidaient à Agboville où ils exerçaient comme boutiquiers ou charretiers.
« Ce sont des gens qui vivaient à Agboville et qui sont connus dans leurs quartiers, ce ne sont pas des rebelles », a affirmé le conducteur, soulignant que depuis le déclenchement de la crise post-électorale, les ressortissants ouest-africains résidant à Agboville organisent souvent des convois dans différentes compagnies de transport pour regagner leur pays d’origine.
D’autres voyageurs se rendant à Céchi, ont été également violentés à un barrage dressé par un comité d’auto-défense avec à la clé, un décès par balles.
Les autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières locales vont organiser une réunion de sensibilisation sur la paix, a appris l’AIP auprès du secrétaire générale de préfecture.
(AIP)
ka/cmas
Les voyageurs se rendaient au PK 103 sur l’autoroute du Nord à bord d’un car d’une compagnie de transport d’Agboville afin de regagner leurs pays respectifs, lorsqu’ils ont été interceptés à Aboudé-Mandéké à un barrage spontané, érigé par des jeunes de cette localité.
Ils ont été battus et dépouillés de tous leurs biens, a dit le conducteur du car, Tomassi Mamadou qui affirme avoir eu la vie sauve grâce à une dame auprès de qui il a trouvé refuge.
Une des victimes a succombé à ses blessures, indique une source hospitalière.
En attendant la fin de l’enquête diligentée par la gendarmerie, des gens affirment que ces voyageurs résidaient à Agboville où ils exerçaient comme boutiquiers ou charretiers.
« Ce sont des gens qui vivaient à Agboville et qui sont connus dans leurs quartiers, ce ne sont pas des rebelles », a affirmé le conducteur, soulignant que depuis le déclenchement de la crise post-électorale, les ressortissants ouest-africains résidant à Agboville organisent souvent des convois dans différentes compagnies de transport pour regagner leur pays d’origine.
D’autres voyageurs se rendant à Céchi, ont été également violentés à un barrage dressé par un comité d’auto-défense avec à la clé, un décès par balles.
Les autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières locales vont organiser une réunion de sensibilisation sur la paix, a appris l’AIP auprès du secrétaire générale de préfecture.
(AIP)
ka/cmas