WASHINGTON - Les Etats-Unis reconnaissent le président Alassane Ouattara comme le dirigeant "démocratiquement élu" et légitime de la Côte d`Ivoire, a affirmé vendredi le président américain Barack Obama.
"Les élections de l`an dernier ont été libres et justes" a affirmé Obama
s`adressant dans un message vidéo aux dirigeants et au peuple de ce pays.
"Le président Alassane Ouattara est le dirigeant démocratiquement élu de la
nation", a-t-il ajouté.
Obama a indiqué que si le président sortant Laurent Gbagbo et ses partisans
continuaient à s`accrocher au pouvoir, cela "mènerait à plus de violence, à
plus de civils innocents tués et blessés ainsi qu`à un plus grand isolement
diplomatique et économique".
Le président a estimé que les Ivoiriens méritent "un avenir d`espoir, pas
de peur" et qu`il était temps que la démocratie triomphe dans cette nation
d`Afique de l`ouest.
"Vous méritez des dirigeants comme le président Ouattara, qui peut replacer
votre pays à sa place légitime dans le monde", a affirmé Obama s`adressant aux
Ivoiriens.
"Ceux qui choisissent cette voie auront un ami et un partenaire dans les
Etats-Unis d`Amérique"", a-t-il conclu.
La déclaration du président Obama intervient après le dépot d`un projet de
résolution du Conseil de sécurité de l`ONU, demandant au président sortant
Laurent Gbagbo de céder la place à Ouattara, élu lors des élections du 28
décembre dernier, selon la communauté internationale.
Si la résolution est votée, ce serait la première fois que le Conseil de
sécurité demande formellement le départ de Laurent Gbagbo. Il s`est jusqu`à
présent borné à reconnaître indirectement Alassane Ouattara.
Des tirs à l`arme lourde ont été entendus vendredi pendant plusieurs heures
dans deux quartiers du nord d`Abidjan, bastions des insurgés soutenant
Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo refuse depuis le scrutin du 28 décembre 2010 de quitter la
présidence.
Jusqu`à un million de personnes pourraient être déplacées en Côte d`Ivoire,
dont une majeure partie ayant fui Abidjan en raison des violences, a estimé à
Genève le Haut commissariat de l`ONU pour les réfugiés (HCR).
A Abidjan, le porte-parole du HCR, Jacques Franquin, a aussi révélé que des
mercenaires libériens sont intervenus dans l`ouest du pays où ils "pillent,
violent et tuent".
Les chefs d`Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats
d`Afrique de l`Ouest (Cédéao, 15 pays) ont appelé jeudi l`ONU à renforcer le
mandat de l`Onuci et à imposer des sanctions "plus contraignantes" à
l`encontre de Laurent Gbagbo.
"Les élections de l`an dernier ont été libres et justes" a affirmé Obama
s`adressant dans un message vidéo aux dirigeants et au peuple de ce pays.
"Le président Alassane Ouattara est le dirigeant démocratiquement élu de la
nation", a-t-il ajouté.
Obama a indiqué que si le président sortant Laurent Gbagbo et ses partisans
continuaient à s`accrocher au pouvoir, cela "mènerait à plus de violence, à
plus de civils innocents tués et blessés ainsi qu`à un plus grand isolement
diplomatique et économique".
Le président a estimé que les Ivoiriens méritent "un avenir d`espoir, pas
de peur" et qu`il était temps que la démocratie triomphe dans cette nation
d`Afique de l`ouest.
"Vous méritez des dirigeants comme le président Ouattara, qui peut replacer
votre pays à sa place légitime dans le monde", a affirmé Obama s`adressant aux
Ivoiriens.
"Ceux qui choisissent cette voie auront un ami et un partenaire dans les
Etats-Unis d`Amérique"", a-t-il conclu.
La déclaration du président Obama intervient après le dépot d`un projet de
résolution du Conseil de sécurité de l`ONU, demandant au président sortant
Laurent Gbagbo de céder la place à Ouattara, élu lors des élections du 28
décembre dernier, selon la communauté internationale.
Si la résolution est votée, ce serait la première fois que le Conseil de
sécurité demande formellement le départ de Laurent Gbagbo. Il s`est jusqu`à
présent borné à reconnaître indirectement Alassane Ouattara.
Des tirs à l`arme lourde ont été entendus vendredi pendant plusieurs heures
dans deux quartiers du nord d`Abidjan, bastions des insurgés soutenant
Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo refuse depuis le scrutin du 28 décembre 2010 de quitter la
présidence.
Jusqu`à un million de personnes pourraient être déplacées en Côte d`Ivoire,
dont une majeure partie ayant fui Abidjan en raison des violences, a estimé à
Genève le Haut commissariat de l`ONU pour les réfugiés (HCR).
A Abidjan, le porte-parole du HCR, Jacques Franquin, a aussi révélé que des
mercenaires libériens sont intervenus dans l`ouest du pays où ils "pillent,
violent et tuent".
Les chefs d`Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats
d`Afrique de l`Ouest (Cédéao, 15 pays) ont appelé jeudi l`ONU à renforcer le
mandat de l`Onuci et à imposer des sanctions "plus contraignantes" à
l`encontre de Laurent Gbagbo.
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