L'Union africaine a nommé samedi l'ex-ministre cap-verdien des Affaires étrangères José Brito comme son haut représentant en Côte d'Ivoire, chargé d'organiser des négociations entre parties ivoiriennes pour résoudre la meurtrière crise post-électorale, selon un communiqué.
Il "oeuvrera notamment à la tenue, sous l'égide de l'UA et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), de négociations entre les parties ivoiriennes afin d'élaborer un schéma de mise en oeuvre des propositions" entérinées par l'UA le 10 mars à Addis Abeba, indique ce texte reçu par l'AFP à Abidjan.
L'Union africaine avait alors entériné les conclusions du panel de chefs d'Etat nommé sur ce dossier, qui reconnaissait Alassane Ouattara comme président légitime après le scrutin de novembre, contre le chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo, qui reste au pouvoir malgré les pressions internationales.
L'UA demandait aussi à M. Ouattara de mettre en place un gouvernement d'ouverture et d'aider à trouver "une sortie honorable" pour son rival.
Les négociations prévues pour mettre en oeuvre ces décisions sous l'égide du haut représentant de l'UA étaient censées s'ouvrir jeudi dernier, selon le calendrier initial.
La crise post-électorale a fait plus de 460 morts depuis fin 2010 selon l'ONU, engendré une très grave crise humanitaire et menace de plonger le pays dans la guerre civile.
Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a "réitéré l'appel" de l'organisation aux parties ivoiriennes "pour qu'elles coopèrent pleinement à la mise en oeuvre de la solution politique d'ensemble à la crise ivoirienne".
"Il leur demande instamment de faire preuve de la plus grande retenue et d'éviter l'escalade de la tension afin que le peuple ivoirien puisse bénéficier de la paix, de la stabilité et de la réconciliation que l'Afrique dans son ensemble appelle de tous ses voeux", conclut le communiqué.
A Addis Abeba, le camp Gbagbo avait jugé les décisions de l'UA "inacceptables".
Cependant, le 18 mars, Laurent Gbagbo avait "pris acte des cadres de discussion proposés" par l'UA et dit attendre la venue du haut représentant pour "envisager" un "schéma de dialogue interivoirien", sans dire ce qui selon lui devait être à l'ordre du jour des discussions.
Le camp Ouattara avait rejeté cette offre de dialogue et redemandé le départ du président sortant
Il "oeuvrera notamment à la tenue, sous l'égide de l'UA et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), de négociations entre les parties ivoiriennes afin d'élaborer un schéma de mise en oeuvre des propositions" entérinées par l'UA le 10 mars à Addis Abeba, indique ce texte reçu par l'AFP à Abidjan.
L'Union africaine avait alors entériné les conclusions du panel de chefs d'Etat nommé sur ce dossier, qui reconnaissait Alassane Ouattara comme président légitime après le scrutin de novembre, contre le chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo, qui reste au pouvoir malgré les pressions internationales.
L'UA demandait aussi à M. Ouattara de mettre en place un gouvernement d'ouverture et d'aider à trouver "une sortie honorable" pour son rival.
Les négociations prévues pour mettre en oeuvre ces décisions sous l'égide du haut représentant de l'UA étaient censées s'ouvrir jeudi dernier, selon le calendrier initial.
La crise post-électorale a fait plus de 460 morts depuis fin 2010 selon l'ONU, engendré une très grave crise humanitaire et menace de plonger le pays dans la guerre civile.
Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a "réitéré l'appel" de l'organisation aux parties ivoiriennes "pour qu'elles coopèrent pleinement à la mise en oeuvre de la solution politique d'ensemble à la crise ivoirienne".
"Il leur demande instamment de faire preuve de la plus grande retenue et d'éviter l'escalade de la tension afin que le peuple ivoirien puisse bénéficier de la paix, de la stabilité et de la réconciliation que l'Afrique dans son ensemble appelle de tous ses voeux", conclut le communiqué.
A Addis Abeba, le camp Gbagbo avait jugé les décisions de l'UA "inacceptables".
Cependant, le 18 mars, Laurent Gbagbo avait "pris acte des cadres de discussion proposés" par l'UA et dit attendre la venue du haut représentant pour "envisager" un "schéma de dialogue interivoirien", sans dire ce qui selon lui devait être à l'ordre du jour des discussions.
Le camp Ouattara avait rejeté cette offre de dialogue et redemandé le départ du président sortant