La nomination de José Brito accueillie à bras ouverts par Laurent Gbagbo. C’est à n’y rien comprendre. Le boulanger d’Abidjan est reparti dans ses dribbles. Après avoir réclamé à cors et à cris une commission d’enquête internationale sur les élections présidentielles de 2010, le président sortant Laurent Gbagbo a rejeté les conclusions des experts et les injonctions de l’Union africaine lui demandant de reconnaître sa défaite et de débarrasser le plancher. L’homme a choisi de s’accrocher, envers et contre tout, au pouvoir jetant ses miliciens et ses mercenaires dans les rues pour piller, détruire et faire couler le sang des Ivoiriens. Quatre mois que dure le calvaire des Ivoiriens, Abobo étant obligé de subir quotidiennement l’assaut des mercenaires sans cesse battus et repoussés par les soldats loyalistes de l’armée républicaine. Ce dimanche 27 mars 2011, le camp Gbagbo crée la surprise en déclarant accepter la nomination du Haut-représentant de l’Union africaine. L’homme est pourtant chargé de veiller à l’application des décisions de l’UA.
Le changement d’humeur du camp Gbagbo s’explique-t-il par le fait que le choix du président de la Commission de l’UA, Jean Ping, se soit porté sur le sieur José Brito ? En effet, ce diplomate qui fut ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert a longtemps résidé sur les bords de la lagune Ebrié et milité avec la nationalité ivoirienne au Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo. Ceci explique donc cela. Inutile de dire que la Présidence de la République de Côte d’Ivoire a aussitôt récusé cette nomination. De toutes les façons, toute cette gymnastique ne sert à rien. Tout comme les menaces verbales de Barack Obama, de Sarkozy ou de Ban Ki Moon. Laurent Gbagbo est engagé à fond dans sa logique que la communauté internationale n’a jamais pu empêcher un génocide de se produire. Seule, l’action engagée par les Ivoiriens eux-mêmes pour faire respecter le choix qu’ils ont exprimé dans les urnes peut faire plier le sanguinaire Gbagbo. Vivement que les Forces républicaines nous libèrent de ce ténia.
Le changement d’humeur du camp Gbagbo s’explique-t-il par le fait que le choix du président de la Commission de l’UA, Jean Ping, se soit porté sur le sieur José Brito ? En effet, ce diplomate qui fut ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert a longtemps résidé sur les bords de la lagune Ebrié et milité avec la nationalité ivoirienne au Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo. Ceci explique donc cela. Inutile de dire que la Présidence de la République de Côte d’Ivoire a aussitôt récusé cette nomination. De toutes les façons, toute cette gymnastique ne sert à rien. Tout comme les menaces verbales de Barack Obama, de Sarkozy ou de Ban Ki Moon. Laurent Gbagbo est engagé à fond dans sa logique que la communauté internationale n’a jamais pu empêcher un génocide de se produire. Seule, l’action engagée par les Ivoiriens eux-mêmes pour faire respecter le choix qu’ils ont exprimé dans les urnes peut faire plier le sanguinaire Gbagbo. Vivement que les Forces républicaines nous libèrent de ce ténia.