L’Union africaine (UA) a désigné, samedi dernier, l’ex-ministre des Affaires étrangères du Cap-vert, José Brito, comme le Haut représentant de l’Union africaine (UA) pour la Côte d’Ivoire.
Cela afin d’ouvrir les négociations entre les parties ivoiriennes en conflit depuis la fin des consultations électorales qui ont vue la victoire du président sortant Laurent Gbagbo au détriment de son adversaire ,Alassane Ouattara, qui refuse avec la complicité de l’ONU, la CEDEAO, de l’UA, des Etats-Unis et du dictateur Nicolas Sarkozy, de reconnaitre sa défaite.
Pour ce groupe acquis à la cause de Ouattara, c’est ce dernier qui est « vainqueur » et depuis il tente de l’imposer comme le président de la Côte d’Ivoire. En vain. C’est pour faire appliquer sa décision de reconnaitre Ouattara comme le Président que l’UA, lors de la dernière réunion du conseil de paix et de sécurité(CPS), les 9 et 10 mars derniers à Addis-Abeba (Ethiopie), a nommé un Haut représentant.
Mais contre toute attente, Alassane Ouattara récuse ce Haut représentant. Dans un communiqué rendu public, hier, par l’AFP, il "regrette vivement de n`avoir ni été consulté, ni été approché" et "exprime sa surprise" quant au choix de M. Brito. "Compte tenu, dira-t-il, de ses relations personnelles et de ses accointances politiques, connues de tous en Côte d`Ivoire, avec le président sortant, M. Laurent Gbagbo". "De plus, cette décision n`est pas conforme à la volonté exprimée de nommer un ancien chef d`Etat dans cette fonction".
Cette sortie de M. Ouattara est d’autant plus surprenante que le Haut représentant de l’UA vient travailler dans un cadre déjà balisé en sa faveur (Ouattara). En effet comme l’a stipulé le communiqué du CPS, il est demandé au président Laurent Gbagbo de se retirer du pouvoir dans l’intérêt supérieur de la nation. Que les parties ivoiriennes après avoir pris acte de ce retrait, demande au Conseil constitutionnel d’investir M. Ouattara et que ce dernier forme un gouvernement de réconciliation nationale. Voici donc de façon résumée, les conclusions de la réunion du CPS suite aux propositions du panel des 5 chefs mis en place par l’UA.
La récusation du Haut représentant obéit au fond à une stratégie concoctée par les « parrains » de Ouattara qui vise à mettre la pression sur le Cap-verdien pour de s’assurer qu’il restera dans le cadre déjà tracé. Cette technique de l’anticipation et du pressing a déjà été expérimentée par la CEDEAO sur le panel. En effet, Victor James Gbého, le président de la commission de la CEDEAO, avait vertement accusé au cours d’une conférence de presse à Abuja au Nigeria, le comité des experts de l’UA de saboter le « travail » de la CEDEAO et de vouloir remettre en cause la prétendue victoire d’Alassane Ouattara décidée par l’ONU et le dictateur Nicolas Sarkozy avec à sa remorque la CEDEAO. On se rappelle même que Ban Ki moon avait rédigé une feuille de route pour le panel dès sa mise en place pour bien tracer qu’il s’agit de mener des investigations sur le terrain pour confirmer la victoire de Ouattara telle que décidée par l’ONU et la France. Ici aussi, c’est la même stratégie utilisée pour ne pas que le médiateur s’écarte du complot international.
En réalité, au-delà de la pression qu’ils veulent mettre sur le Haut représentant de l’UA, Ouattara et ses alliés refusent les discussions et veulent la guerre. Ils se disent que le président Gbagbo ne s’en ira pas du pouvoir et donc il faut le faire partir par la force. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le projet de résolution que la France et le Nigeria ont introduit au conseil de sécurité de l’ONU. La France et les Etats-Unis avaient simplement besoin d’amener l’UA à reconnaitre Ouattara pour s’en servir pour leur sale besogne. Et c’est tout. La nomination d’un Haut représentant, ne constitue pas une alternative qu’ils approuvent .
Coulibaly Zié Oumar
Cela afin d’ouvrir les négociations entre les parties ivoiriennes en conflit depuis la fin des consultations électorales qui ont vue la victoire du président sortant Laurent Gbagbo au détriment de son adversaire ,Alassane Ouattara, qui refuse avec la complicité de l’ONU, la CEDEAO, de l’UA, des Etats-Unis et du dictateur Nicolas Sarkozy, de reconnaitre sa défaite.
Pour ce groupe acquis à la cause de Ouattara, c’est ce dernier qui est « vainqueur » et depuis il tente de l’imposer comme le président de la Côte d’Ivoire. En vain. C’est pour faire appliquer sa décision de reconnaitre Ouattara comme le Président que l’UA, lors de la dernière réunion du conseil de paix et de sécurité(CPS), les 9 et 10 mars derniers à Addis-Abeba (Ethiopie), a nommé un Haut représentant.
Mais contre toute attente, Alassane Ouattara récuse ce Haut représentant. Dans un communiqué rendu public, hier, par l’AFP, il "regrette vivement de n`avoir ni été consulté, ni été approché" et "exprime sa surprise" quant au choix de M. Brito. "Compte tenu, dira-t-il, de ses relations personnelles et de ses accointances politiques, connues de tous en Côte d`Ivoire, avec le président sortant, M. Laurent Gbagbo". "De plus, cette décision n`est pas conforme à la volonté exprimée de nommer un ancien chef d`Etat dans cette fonction".
Cette sortie de M. Ouattara est d’autant plus surprenante que le Haut représentant de l’UA vient travailler dans un cadre déjà balisé en sa faveur (Ouattara). En effet comme l’a stipulé le communiqué du CPS, il est demandé au président Laurent Gbagbo de se retirer du pouvoir dans l’intérêt supérieur de la nation. Que les parties ivoiriennes après avoir pris acte de ce retrait, demande au Conseil constitutionnel d’investir M. Ouattara et que ce dernier forme un gouvernement de réconciliation nationale. Voici donc de façon résumée, les conclusions de la réunion du CPS suite aux propositions du panel des 5 chefs mis en place par l’UA.
La récusation du Haut représentant obéit au fond à une stratégie concoctée par les « parrains » de Ouattara qui vise à mettre la pression sur le Cap-verdien pour de s’assurer qu’il restera dans le cadre déjà tracé. Cette technique de l’anticipation et du pressing a déjà été expérimentée par la CEDEAO sur le panel. En effet, Victor James Gbého, le président de la commission de la CEDEAO, avait vertement accusé au cours d’une conférence de presse à Abuja au Nigeria, le comité des experts de l’UA de saboter le « travail » de la CEDEAO et de vouloir remettre en cause la prétendue victoire d’Alassane Ouattara décidée par l’ONU et le dictateur Nicolas Sarkozy avec à sa remorque la CEDEAO. On se rappelle même que Ban Ki moon avait rédigé une feuille de route pour le panel dès sa mise en place pour bien tracer qu’il s’agit de mener des investigations sur le terrain pour confirmer la victoire de Ouattara telle que décidée par l’ONU et la France. Ici aussi, c’est la même stratégie utilisée pour ne pas que le médiateur s’écarte du complot international.
En réalité, au-delà de la pression qu’ils veulent mettre sur le Haut représentant de l’UA, Ouattara et ses alliés refusent les discussions et veulent la guerre. Ils se disent que le président Gbagbo ne s’en ira pas du pouvoir et donc il faut le faire partir par la force. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le projet de résolution que la France et le Nigeria ont introduit au conseil de sécurité de l’ONU. La France et les Etats-Unis avaient simplement besoin d’amener l’UA à reconnaitre Ouattara pour s’en servir pour leur sale besogne. Et c’est tout. La nomination d’un Haut représentant, ne constitue pas une alternative qu’ils approuvent .
Coulibaly Zié Oumar