PRAIA, Le Capverdien José Brito, désigné par l`Union
africaine (UA) haut représentant pour résoudre la crise post-électorale en
Côte d`Ivoire, a affirmé lundi à l`AFP respecter la décision d`Alassane
Ouattara, qui le récuse comme arbitre face à Laurent Gbagbo.
"L`UA a donné mon nom" samedi comme son haut représentant en Côte d`Ivoire
chargé d`organiser des négociations entre les deux parties ivoiriennes en
conflit, "et le camp Ouattara l`a rejeté. Le président Ouattara a ses raisons,
que je respecte", a déclaré M. Brito, ex-ministre des Affaires étrangères de
son pays, dans un entretien téléphonique avec l`AFP. Il se trouvait à Cidade
Velha, sur l`île de Santiago, à environ 15 km de Praia.
"Je pense qu`il n`est pas possible d`avancer davantage (dans la mission) si
cette position persiste. Pour moi, le travail d`un haut représentant d`une
instance internationale dans un conflit d`une telle complexité n`est viable
que s`il y a un consensus et que toutes les parties l`acceptent sans aucune
réserve. Ce n`est pas le cas, donc, je présume que l`UA va analyser cette
impasse et décider quelle est la meilleure voie à suivre", a-t-il ajouté.
Samedi, le camp d`Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté
internationale à l`issue du scrutin de fin novembre 2010, avait rejeté le
choix de M. Brito par l`UA, en évoquant "ses relations personnelles et (...)
ses accointances politiques, connues de tous en Côte d`Ivoire, avec le
président sortant, M. Laurent Gbagbo".
Le camp de M. Gbagbo, pressé par la communauté internationale de céder le
pouvoir à M. Ouattara, avait pour sa part indiqué accepter la désignation de
M. Brito comme haut représentant de l`UA.
"Je connais le pays et la situation, je maîtrise parfaitement le dossier et
je connais aussi les acteurs. Le fait d`entretenir des relations plus étroites
avec M. Laurent Gbagbo, dans mon opinion, c`est un atout et pas une
contrainte", a affirmé José Brito. Il n`a pas fourni de détails sur ses
relations avec M. Gbagbo.
"Mais je comprends qu`au-delà des intérêts nationaux, beaucoup d`autres
sont en jeu en Côte d`Ivoire en ce moment, notamment ceux de grandes
puissances comme les Etats-Unis et la France, et que la situation est, donc,
complexe", a-t-il poursuivi, sans s`étendre sur ces "intérêts".
"Il y a un engagement par rapport à la Côte d`Ivoire approuvé par l`UA, qui
reconnaît M. Alassane Ouattara comme président de la République", la mission
du haut représentant consister à "faciliter le dialogue entre les deux camps
et remettre le pouvoir au président élu. (...) Quelle que soit la prochaine
décision de l`UA, je suis inconditionnellement pour les initiatives qui
peuvent promouvoir le dialogue et ramener la paix en Côte d`Ivoire", a soutenu
M. Brito.
africaine (UA) haut représentant pour résoudre la crise post-électorale en
Côte d`Ivoire, a affirmé lundi à l`AFP respecter la décision d`Alassane
Ouattara, qui le récuse comme arbitre face à Laurent Gbagbo.
"L`UA a donné mon nom" samedi comme son haut représentant en Côte d`Ivoire
chargé d`organiser des négociations entre les deux parties ivoiriennes en
conflit, "et le camp Ouattara l`a rejeté. Le président Ouattara a ses raisons,
que je respecte", a déclaré M. Brito, ex-ministre des Affaires étrangères de
son pays, dans un entretien téléphonique avec l`AFP. Il se trouvait à Cidade
Velha, sur l`île de Santiago, à environ 15 km de Praia.
"Je pense qu`il n`est pas possible d`avancer davantage (dans la mission) si
cette position persiste. Pour moi, le travail d`un haut représentant d`une
instance internationale dans un conflit d`une telle complexité n`est viable
que s`il y a un consensus et que toutes les parties l`acceptent sans aucune
réserve. Ce n`est pas le cas, donc, je présume que l`UA va analyser cette
impasse et décider quelle est la meilleure voie à suivre", a-t-il ajouté.
Samedi, le camp d`Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté
internationale à l`issue du scrutin de fin novembre 2010, avait rejeté le
choix de M. Brito par l`UA, en évoquant "ses relations personnelles et (...)
ses accointances politiques, connues de tous en Côte d`Ivoire, avec le
président sortant, M. Laurent Gbagbo".
Le camp de M. Gbagbo, pressé par la communauté internationale de céder le
pouvoir à M. Ouattara, avait pour sa part indiqué accepter la désignation de
M. Brito comme haut représentant de l`UA.
"Je connais le pays et la situation, je maîtrise parfaitement le dossier et
je connais aussi les acteurs. Le fait d`entretenir des relations plus étroites
avec M. Laurent Gbagbo, dans mon opinion, c`est un atout et pas une
contrainte", a affirmé José Brito. Il n`a pas fourni de détails sur ses
relations avec M. Gbagbo.
"Mais je comprends qu`au-delà des intérêts nationaux, beaucoup d`autres
sont en jeu en Côte d`Ivoire en ce moment, notamment ceux de grandes
puissances comme les Etats-Unis et la France, et que la situation est, donc,
complexe", a-t-il poursuivi, sans s`étendre sur ces "intérêts".
"Il y a un engagement par rapport à la Côte d`Ivoire approuvé par l`UA, qui
reconnaît M. Alassane Ouattara comme président de la République", la mission
du haut représentant consister à "faciliter le dialogue entre les deux camps
et remettre le pouvoir au président élu. (...) Quelle que soit la prochaine
décision de l`UA, je suis inconditionnellement pour les initiatives qui
peuvent promouvoir le dialogue et ramener la paix en Côte d`Ivoire", a soutenu
M. Brito.
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