Jeudi dernier et les jours qui ont suivi, de nouveaux combats ont opposé les soldats de Laurent Gbagbo et le mystérieux commando. Les pertes en vie humaine et en matériel sont importantes pour le clan de l’ex-chef d’Etat.
L’assaut s’est transformé en cauchemar. Les forces pro-Gbagbo ont essuyé un revers cuisant, jeudi dernier, alors qu’elles tentaient de reprendre le contrôle de la commune d’Abobo. Les combats se sont déroulés essentiellement au Plateau-Dokui et au Mahou. De source militaire, les hommes de l’ancien président ont perdu entre cinquante et cent éléments. Dans le camp du commando invisible d’Abobo, un soldat grièvement blessé est mort dans la soirée. Deux autres ont été blessés dont un au pied par, estime-t-on, un sniper caché dans un immeuble.
Il était environ 11h moins le quart lorsque les populations d’Abobo entendent de fortes détonations. Les positions du commando, à hauteur de la pharmacie Dokui, sont attaquées. La riposte ne se fait pas attendre. Les inconnus d’Abobo repoussent leurs ennemis et gagnent du terrain. Rapidement, les affrontements gagnent le quartier le Mahou. Des coups de feu sont entendus sur le boulevard Latrille. Où, selon des témoins, les locataires du 22ème arrondissement ferment leur portail et prennent leurs jambes à leur cou. Des corps habillés trouvent refuge dans des domiciles et à la Starten, société de confection des permis de conduire. Du côté du Plateau-Dokui les forces de Laurent Gbagbo sont repoussées jusqu’au zoo. De là, elles larguent plusieurs obus de mortier en direction de leurs ennemis. Les habitants de la nouvelle ligne de front comprennent combien ont souffert les populations d’Abobo. « Les maisons tremblaient », confie un riverain du lieu appelé Arrêt Dokui. Les combats se sont poursuivis jusqu’au coucher du soleil sans que les deux camps n’abandonnent leurs positions. Alors que l’on s’attendait à une nuit mouvementée, il n’y eut pas de combat. Seulement des détonations d’obus largués par les hommes de Laurent Gbagbo. Le lendemain vendredi, le mystérieux commando a pris un char et un blindé aux forces pro-Gbagbo. Vers 16h 30, les habitants entendent des tirs provenant des engins de la mort de Laurent Gbagbo. Ce sont un char et deux blindés venus ravitailler en vivres et en munitions les hommes retranchés au camp commando d’Abobo. Une embuscade leur est tendue. Un blindé arrive à s’échapper. Deux autres n’auront pas la même chance. Ils sont stoppés dans leur progression. Selon des témoins, les engins contenaient des sacs de riz, des condiments, beaucoup de viande de bœuf, des cartons de poulets, etc. Le commando a abandonné la nourriture à la population et est parti avec seize caisses. Probablement des munitions. La prise a donné lieu à une scène de joie des populations, martyrisées par ces engins lourds qui tirent sur elles sans distinction. Suite à cette déroute, le lieutenant-colonel Aka, commandant du Groupe d’escadron mobile de la gendarmerie nationale, a été arrêté et emprisonné au poste de police de la gendarmerie d’Agban. L’ordre de son arrestation aurait été donné par Abehi, commandant du Groupe d’escadron blindé (Geb). L’officier Aka aurait été torturé par des sous-officiers. Soupçonné d’être Rhdp, il lui est reproché d’avoir sciemment conduit ses hommes dans le piège du mystérieux commando.
Le même jour, une offensive a été lancée contre le 3ème bataillon d’Anyama. Plusieurs véhicules de type 4X4 et une grande quantité d’armes et de munitions ont été emportés par le commando qui contrôle désormais Anyama et tout Abobo.
Kouakou Liza
L’assaut s’est transformé en cauchemar. Les forces pro-Gbagbo ont essuyé un revers cuisant, jeudi dernier, alors qu’elles tentaient de reprendre le contrôle de la commune d’Abobo. Les combats se sont déroulés essentiellement au Plateau-Dokui et au Mahou. De source militaire, les hommes de l’ancien président ont perdu entre cinquante et cent éléments. Dans le camp du commando invisible d’Abobo, un soldat grièvement blessé est mort dans la soirée. Deux autres ont été blessés dont un au pied par, estime-t-on, un sniper caché dans un immeuble.
Il était environ 11h moins le quart lorsque les populations d’Abobo entendent de fortes détonations. Les positions du commando, à hauteur de la pharmacie Dokui, sont attaquées. La riposte ne se fait pas attendre. Les inconnus d’Abobo repoussent leurs ennemis et gagnent du terrain. Rapidement, les affrontements gagnent le quartier le Mahou. Des coups de feu sont entendus sur le boulevard Latrille. Où, selon des témoins, les locataires du 22ème arrondissement ferment leur portail et prennent leurs jambes à leur cou. Des corps habillés trouvent refuge dans des domiciles et à la Starten, société de confection des permis de conduire. Du côté du Plateau-Dokui les forces de Laurent Gbagbo sont repoussées jusqu’au zoo. De là, elles larguent plusieurs obus de mortier en direction de leurs ennemis. Les habitants de la nouvelle ligne de front comprennent combien ont souffert les populations d’Abobo. « Les maisons tremblaient », confie un riverain du lieu appelé Arrêt Dokui. Les combats se sont poursuivis jusqu’au coucher du soleil sans que les deux camps n’abandonnent leurs positions. Alors que l’on s’attendait à une nuit mouvementée, il n’y eut pas de combat. Seulement des détonations d’obus largués par les hommes de Laurent Gbagbo. Le lendemain vendredi, le mystérieux commando a pris un char et un blindé aux forces pro-Gbagbo. Vers 16h 30, les habitants entendent des tirs provenant des engins de la mort de Laurent Gbagbo. Ce sont un char et deux blindés venus ravitailler en vivres et en munitions les hommes retranchés au camp commando d’Abobo. Une embuscade leur est tendue. Un blindé arrive à s’échapper. Deux autres n’auront pas la même chance. Ils sont stoppés dans leur progression. Selon des témoins, les engins contenaient des sacs de riz, des condiments, beaucoup de viande de bœuf, des cartons de poulets, etc. Le commando a abandonné la nourriture à la population et est parti avec seize caisses. Probablement des munitions. La prise a donné lieu à une scène de joie des populations, martyrisées par ces engins lourds qui tirent sur elles sans distinction. Suite à cette déroute, le lieutenant-colonel Aka, commandant du Groupe d’escadron mobile de la gendarmerie nationale, a été arrêté et emprisonné au poste de police de la gendarmerie d’Agban. L’ordre de son arrestation aurait été donné par Abehi, commandant du Groupe d’escadron blindé (Geb). L’officier Aka aurait été torturé par des sous-officiers. Soupçonné d’être Rhdp, il lui est reproché d’avoir sciemment conduit ses hommes dans le piège du mystérieux commando.
Le même jour, une offensive a été lancée contre le 3ème bataillon d’Anyama. Plusieurs véhicules de type 4X4 et une grande quantité d’armes et de munitions ont été emportés par le commando qui contrôle désormais Anyama et tout Abobo.
Kouakou Liza